Gustave Flaubert découvre l'Égypte

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nee 66 Le soleil se lève en face de moi.

la vallée du Nil est dans le brouillard'' ment devant le spectacle qu'il découvre au sommet : « Le soleil se lève en face de moi; toute la vallée du Nil, baignée dans le brouillard, semblait une mer blanche immobile et le désert, derriè­ re, avec ses monticules de sa­ ble, comme un océan d'un violet sombre dont chaque vague eût été pétrifiée.

» Dérision, enfin, lorsqu'il re­ marque à l'intérieur de la py­ ramide de Képhren un graf­ fiti figurant une poire à l'ima­ ge du roi Louis-Philippe ! Le Sphinx lui-même n'échappe pas aux sarcasmes bien­ veillants de !'écrivain: «Ses yeux semblent encore pleins de vie, le côté gauche est blanchi par les fientes d'oi­ seaux ( ...

), sa tête est grise, oreilles fort grandes et écar­ tées comme un nègre, son cou est usé et rétréci ( ...

), le nez absent ajoute à la res­ semblance en le faisant ca­ mard.

Au reste, il était certai­ nement éthiopien, les lèvres sont épaisses .

» « Tout en Égypte semble fait pour l'architecture » L e 10 décembre, Flaubert et Du Camp, qui prend beaucoup de photos, partent pour Memphis.

En route, ils croisent les pyramides de Saqqarah, « plus petites de beaucoup et plus ruinées que celles de Gizeh ».

Là encore, peu de détails sur les ves-. »