GUEULLETTE Thomas Simon : sa vie et son oeuvre
Publié le 14/12/2018
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GUEULLETTE Thomas Simon (1683-1766). Né à Paris, avocat de profession, Thomas Simon Gueullette fut un écrivain très goûté en son temps. Ses ouvrages ont subi le sort de tant d'autres : généralement méprisés par la critique en France au XIXe siècle, ils ne sont connus aujourd’hui que des spécialistes. Les contes de fées de Gueullette mériteraient pourtant d’être tirés de l’oubli où ils sont tombés, surtout les Aventures merveilleuses du mandarin Fum-Hoam, contes chinois (1723), satire fine et fort amusante des mœurs de l’époque (rappelons que les Lettres persanes étaient parues deux ans auparavant, en 1721). Les Anglais se sont montrés beaucoup plus indulgents envers ce conteur galant : les Mille et Un Quarts d’heure, dans la traduction anglaise, comptent quatre éditions à la fin du xixe et au commencement du xxc siècle. Sans oublier que tous ses ouvrages jouirent d’une étonnante fortune en Angleterre dès le xvme siècle, comme en témoignent, par exemple, les douze éditions en anglais du Mandarin Fum-Hoam, et les nombreuses autres traductions anglaises de ses œuvres. Sa vogue fut d’ailleurs quasi universelle, puisque Gueullette fut traduit en russe, en allemand, en néerlandais et en espagnol, entre autres langues.
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la
critique en France au XIx• siècle, ils ne sont connus
aujourd'hui que des spécialistes.
Les contes de fées de
Gueullette mériteraient pourtant d'être tirés de l'oubli où
ils sont tombés, surtout les Aventures merveilleuses du
mandarin Fum-Hoam, contes chinois (1723), satire fine
et fort amusante des mœurs de l'époque (rappelons que
les Lettres persanes étaient parues deux ans auparavant,
en 1721).
Les Anglais se sont montrés beaucoup plus
indulgents envers ce conteur galant : les Mille et Un
Quarts d'heure, dans la traduction anglaise, comptent
quatre éditions à la fin du XIXe et au commencement du
xx• siècle.
Sans oublier que tous ses ouvrages jouirent
d'une étonnante fortune en Angleterre dès Je xvm• siècle,
comme en témoignent, par exemple, les douze éditions
en anglais du Mandarin Fum-Hoam, et les nombreuses
autres traductions anglaises de ses œuvres.
Sa vogue
fut d'ailleurs quasi universelle, puisque Gueullette fut
traduit en russe, en allemand, en néerlandais et en espa
gnol, entre autres langues.
Gueullette débuta dans la République des lettres par
des Soirées bretonnes, nouveaux contes de fées ( 1712),
dédiées au Dauphin, et qui furent plus tard insérées dans
Je Cabinet des fées.
Il donna ensuite les Mille et Un
Quarts d'heure, contes tartares (1715; 2< éd., considéra
blement augmentée, en 1723 ).
Le succès de ce recueil -
comme celui de la plupart des romans, nouvelles et
contes de Gueullette- dura tout Je siècle : on en dénom
bre au moins dix-sept éditions.
Ensuite ce fut le tour des
« contes mogols », en trois volumes, publiés sous le titre
piquant : les Sultanes de Guzarate ou les Songes des
hommes éveillés, contes mogols (1732), dédiés à la
duchesse d'Estrées.
lis connurent une dizaine d'éditions,
la plupart sous le nom que leur donna l'auteur en 1749
(les Mille et Une Soirées, contes mogols).
Quinze ans
avant les Lettres d'une Péruvienne, ce fut Gueullette qui
lança la.
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