Grand oral du bac : Shakespeare et l'époque élisabéthaine (Exposé – Art & Littérature – Collège/Lycée)
Publié le 14/11/2018
Extrait du document
• À la différence des drames historiques où des hommes avides de pouvoir se livrent des luttes implacables, les héros de la tragédie shakespearienne aspirent à la mort des tyrans et au retour à l’ordre.
• Explorant les âmes et les cœurs, Shakespeare dépeint des personnages en proie au tourment, dans Hamlet, aux fantasmes, dans Othello, au remord, dans Jules César, à la démesure, dans le Roi Lear, à la passion amoureuse, dans Cléopâtre. La seule issue possible à leur peine demeure la mort libératrice - meurtre ou suicide.
Les inclassables
• L'œuvre de Shakespeare se caractérise par sa grande diversité. Une même pièce peut présenter plusieurs facettes, mêler plusieurs genres - farce, comédie, féerie, drame, tragédie. C'est le cas de la Tempête (1611), qui est considérée comme le testament du dramaturge.
• Roméo et Juliette (1595-1596) est une autre pièce jugée inclassable de Shakespeare. Elle présente tous les aspects de la comédie romanesque, hormis sa fin tragique qui la fait basculer d'un genre à l'autre.
• De même, Tout est bien qui finit bien (1602-1603) est une comédie amère à l'issue tragique.
LES GRANDES HEURES DU THEATRE ANGLAIS
William Shakespeare est à la fois un pur auteur de théâtre de l'époque élisabéthaine et un artiste universel dont les pièces ont traversé le temps. Cela tient à la capacité de celles-ci à refléter l'intemporelle comédie humaine. C'est pourquoi son œuvre indémodable parle à chacun et rayonne dans le monde jusqu'à aujourd'hui.
LES THÉÂTRES
• Au début du xvie siècle, Londres compte sept théâtres publics, tous situés hors de l'enceinte de la City. Il s'agit du Théâtre construit en 1576, de la Courtine (1577), de la Rose (1587), du Cygne (1595), du Globe (1598), de la Fortune (1599) et de l'Espoir (1613).
• Tous sont bâtis sur le même modèle.
De forme ronde ou octogonale, le bâtiment mesure environ 25 m de diamètre et 12 m de hauteur.
Sur trois niveaux, des galeries circulaires abritent des loges couvertes ; au centre, un espace à ciel ouvert accueille la scène et le parterre.
• Érigée contre la façade intérieure, en partie abritée par un toit de chaume soutenu par deux piliers, la scène rectangulaire surélevée s'étend sur environ 8 m de profondeur et une douzaine de mètres de largeur. Au fond de l'estrade, deux portes frontales communiquent avec les loges des comédiens et les coulisses.
• La scène n'est dotée d'aucun rideau, ni d'aucun décor. Les seuls accessoires sont des meubles
- trônes, lits, autels, coffres - et des objets - chaudrons, miroirs, épées. Des chandelles ou des torches
allumées signalent éventuellement que l’action est nocturne.
• Les représentations ne sont pas pour autant dépouillées de tout artifice ou effet. Ainsi, une trappe située sur le devant de la scène peut faire apparaître puis disparaître de façon « diabolique » des personnages défunts. De même, les machineries installées sur le balcon du premier étage permettent toutes sortes de fantaisies scéniques :
arrivée de la lune, des étoiles, du soleil ou des nuages. D'autre part, ce même balcon accueille les musiciens qui accompagnent la pièce, quand il n'est pas utilisé comme un lieu scénique supplémentaire - le balcon de Roméo et Juliette de Shakespeare, par exemple.
• Pour des raisons d'éclairage, les pièces sont jouées dans l'après-midi. Les représentations ont lieu tous les jours sauf le dimanche. Durant la représentation, un drapeau portant le nom et l'enseigne du théâtre est hissé à la cime du bâtiment
LES COMPAGNIES
• Les comédiens professionnels ont longtemps été considérés comme des « vauriens », des « errants ». En 1572, Élisabeth Ier promulgue un édit qui les contraint à se placer au service et sous la protection d'un seigneur - d'un noble fortuné -dont ils doivent porter la livrée et les armes, sous peine d’être poursuivis pour vagabondage. Les comédiens ainsi placés obtiennent une « licence » qui leur confère un statut juridique.
■ Collectivement, les comédiens s'organisent en sociétés. Chaque acteur-sociétaire détient une part du capital de la société qui est fonction de la somme qu'il a investie pour l'achat du fonds, des accessoires et des costumes. Les comédiens se partagent la moitié des recettes, l'autre moitié servant à payer les frais de la troupe et le théâtre. Les recettes sont variables, mais souvent substantielles.
• Aux sociétaires de la troupe s'ajoutent les comédiens employés pour jouer les rôles secondaires, qui sont payés à la semaine, et le personnel de service : gardiens, costumiers, accessoiristes, copistes, musiciens, sans oublier le souffleur.
• Dotés de multiples talents, les comédiens maîtrisent l'art du mime, du chant, de la danse, de l'escrime et de la cascade. Leur voix doit suffisamment porter pour se faire entendre en plein air d'une foule parfois turbulente. Leur solide mémoire leur permet d'enchaîner plusieurs rôles dans une même pièce.
«
LES
ANNtES DE CONStCRATION
(1598-1612)
• t:éclatant succès de Shakespeare
au théatre s'accompagne d'une
reconnaissance sociale de même
ampleur.
En 1598, il est anobli,
recevant le titre de Sir assorti au droit
de porter des armoiries.
• Respecté, anobli, Shakespeare
est également prospère.
Il possède
l'une des plus grosses fortunes
de Stratford-on-Avon.
Dès 1597,
il a acheté New Place, l'une des plus
belles demeure de la ville, dans laquelle
il installe sa famille.
En 1602, il acquiert
un vaste domaine, puis prend des
intérêts dans la perception des dîmes ...
• Enfin, consécration suprême, en 1603,
année de l'avènement de Jacques 1",
Shakespeare et toute la compagnie
du chambellan passent sous la
protection du nouveau souverain
et deviennent les comédiens du roi.
• C'est au cours de ces années
de gloire que Shakespeare signe
ses plus grandes tragédies : Hom/et
(1601 ), Othe/la (1604) le Roi Lear
(1605), Macbeth (1606).
LES DERNihES ANNtES (1612·1616)
• Vers 1612, Shakespeare quitte
définitivement Londres pour s'installer
à Stratford-on-Avon, dans sa maison
de New Place.
Par testoment il
répartit ses biens entre ses deux filles.
• Shakespeare meurt le 23 avril 1616.
Il est enterré avec les honneurs,
en sa qualité de décimateur, dans
le chœur de l'église de la Sainte Trinité.
• Quelques années plus tard, on
lui élève dans sa ville un monument
avec effigie et inscription.
LES CONTEMPORAINS
DE SHAKESPEARE
• A ute ur déterminant de son époque,
Shakespeare n'apparaît toutefois
pas brutalement dans un monde
littéraire désert.
Au XVI' siècle, le théâtre
est déjà une institution reconnue
en Angleterre où un groupe de jeunes
gens lettrés a entrepris d'y faire
carrière.
• Chef de file de ce petit monde,
John Lyly (1554-1606) se distingue
par son style précieux et maniéré
baptisé « euphuisme » à la suite
d'un de ses ouvrages, Euphues
ou l'Anatomie de l'esprit (1578).
Ses divertissements mythologiques
comme Galatée (1592) remportent
un vif succès à la Cour.
• George Peele (1558-1597)
se fait remarquer par des pastorales
mythologiques masquées comme
le Jugement de Pâris (1584) et
la Chasse de Cupidon (1591) ainsi
que par des œuvres à la structure
en « miroir », tandis que Robert
Greene (1558-1592) écrit des tragédies
comme Orlando Furioso (1592)
et des comédies telle The Honorable
Historie of Frier Bacon and Frier
Bongoy (v.
1591).
Chez
Marlowe, le héros conquérant,
comme dans Tamerlan le Grand (1587),
ou visionnaire, comme dans lo
TI'Dgique Histoirr du docteur Foust
(v.
1588), emporté par ses désirs, tire
l'intrigue vers la tragédie la plus sombre.
Kyd est l'auteur de la Tragédie espagnole
(1586) qui crée un genre :la simulation
de la folie en vue de l'accomplissement
d'une vengeance qui s'avérera sanglante.
• Thomas Heywood (1573-1641 ), qui
se vante d'avoir écrit deux cents pièces,
pratique la comédie de mœurs, parfois
larmoyante, comme Une femme tuée
par bonté (1607).
Cyril Tourneur
(1575-1626), lui, met son style élégant
au service de la violence, du sadisme
et de la cruauté comme dans
la Tragédie du vengeur (1607).
• John Fletcher (1579-1625 ) et son
collaborateur
Francis
Beaumont
(1584-1616)
signent à
quatre mains
des tragi
comédies
romanesques
comme
Phi/aster (1608) ou la Belle Dédaigneuse
(1616), em pre inte s de passi on s
audacieuses.
AunUR.
ArnUR ET ACTIONNAIRE
• En tant qu'acteur, Shakespeare
endosse volontiers les seconds rôles.
Il campe ainsi le personnage d'Adam,
le vieux serviteur de Comme il vous
plaira, ou le fantôme dans Hom/et
• De 1594 à sa retraite volontaire à
Stratford, Shakespeare est le sociétaire
de la même compagnie -qui passera
de la protection du chambellan à celle
-'W�� :::::;:;;;J � ...
du roi.
Il règne "' à partir de
1598 sur le
théâtre du
Globe.
Ce
choix d'un lieu
et d'une troupe
fixes lui permet
de consolider
ses premiers
succès d'auteur et de devenir ainsi,
de son vivant, le dramaturge le plus
recherché des scènes élisabéthaines.
• Jusqu'en 1608, Shakespeare signe en
moyenne deux pièces par an.
Ensuite
sa production littéraire se ralentit un peu.
PAS
DE PIÈCES PUBUtES
....
WIUIAlt
SHAitESPEARES ..;OWEOIE:S.
HfliTOI\IE .t;
TR.ACEOII:.S.
• t:œuvre complet de Shakespeare
n'est édité qu'en 1623, soit sept ans
après son décès, grâce aux soins
de John Heming et Henry Candeil,
deux de ses compagnons.
• Si Shakespeare n'a pas publié ses
œuvres de son vivan� c'est d'abord
parce qu'elles sont la propriété
de la troupe dont elles constituent
le fonds.
Car une compagnie ne vend
ses manuscrits à un éditeur que si elle
connaît des difficultés financières ou
que la pièce a épuisé sa durée de vie
au théâtre.
En elfe� dès qu'une pièce
est publiée, elle peut être montée par
qui veut.
C'est pourquoi les compagnies
conservent précieusement le texte
de leur pièce :c'est le seul moyen
de se réserver l'exclusivité des
représentations et de fidéliser le public.
• D'autre part, le texte d'une pièce est
sujet à des retouches continuelles : ajout
d'un monologue, retrait d'une tirade
pour ne pas prêter le flanc à la censure.
t:auteur prend aussi en compte
les improvisations des personnages,
notamment du bouffon, et réécrit,
après les premières représentations,
les passages qui ne produisent pas
les effets escomptés sur le public.
Travaillant dans la hâte et sous la
pression des spectateurs, Shakespeare
n'a certainement jamais signé de
version définitive de ses pièces.
· Enfin, le théâtre n'est pas considéré à
cette époque comme un genre littéraire
à part entière.
Selon Shakespeare lui
même, il s'adresse « à des spectateurs,
pas à des le ct eu rs ».
&:ŒUVRE DE SHAKESPEARE
lEs SOURCES D'INSPIRATION
• Le plus souven� Shakespeare nlnvente
pas l'intrigue ni les personnages de ses
pièces : il les trouve dans les œuvres
d'autres auteurs.
• Comme tous les dramaturges
élisabéthains, il est fasciné par les grands
auteurs latins :
Séntque pour
la tragédie,
Plaute et
Terence pour
la comédie.
• Shakespeare
" pioche » aussi
largement
dans les écrits
des écrivains anglais ou étrangers
contemporains ou plus anciens.
Ainsi il
se fonde sur les Chroniques d'Angleterre,
d'Écosse et d'Irlande (1577) de Raphaël
Holinshed pour bâtir ses drames
historiques traitant de l'histoire
d'Angleterre.
li emprunte au poème
la Tragique Histoire de Romeus et Juliet THE
(1562)
d'Arthur
M 0 s T E x.
Brooke pour
cdlcncand l.mencabl• son Roméo TngNJ_:.
·��o rr.«) el Juliene,
-� à
1-'
�-:::.q�· Rosa ynue
(1591) de
Thomas Lodge
pour Comme
,
= ·· il vous plaira, """'\.':::�-=- à
1 Suppositi
(1509) de l'Arioste (1474-1533) pour
la Mégère apprivoisée, ou encore au
Décaméron (1348-1353) de Boccace
pour Tout est bien qui finit bien.
• Les récits d'événements
contemporains constituent une autre
source d'inspiration pour Shakespeare.
Ainsi, la Tempête est en partie inspirée
par A Discover
y of the Bermudas (1610)
de Sylvester Jourdan qui relate un
naufrage survenu en 1609.
l'ART DE SHAKESPEIIBE
• t:art de Shakespeare réside dans sa
manière de s'approprier les sujets dont
il s'inspire et dans son talent à adapter
l'histoire pour la scène, qui rendent
ses pièces uniques en leur genre et
ses représentations plus captivantes que
celles des autres auteurs de son époque.
• Son génie consiste à aborder des sujets
qui préoccupent ses contemporains
tout comme les grands thèmes à la
mode : l'histoire d'Angleterre, les
intrigues amoureuses- intemporelles-,
le complo� la vengeance et la ruse, la
sorcellerie et la folie -ressort théâtral
de l'époque élisabéthaine.
• Pour encore mieux frapper les esprits,
Shakespeare recourt souvent à l'artifice
du " miroir » -tiré du Miroir pour
magistrats (1559) de William Baldwin :
il s'agit d'un monologue tragique délivré
par le spectre d'un prince que Dieu a
puni pour son crime et qui veut faire
entendre raison aux grands de ce monde.
lA LANGUE DE SHAKESPEIIBE
• La langue de Shakespeare est d'une
richesse inouïe-elle a recours à près
de 15 000 mots -et puise dans tous
les domaines linguistiques : parler
populaire, jargon de métier, préciosité
des courtisans, vocabulaire des sciences
ou militaires, argot de la pègre ...
Ainsi, dans le théatre shakespearien,
chaque personnage parle suivant sa
condition un langage réaliste ou stylisé,
mais toujours fluide et naturel.
• Jonglant avec la langue, Shakespeare
use largement de jeux de mots, des
calembours, des doubles sens implicites
- ironiques ou obscènes -et cela
même dans ses plus grandes tragédies.
• Shakespeare manie la prose ou le vers
selon l'humeur du moment.
Il affecte
toutefois particulièrement le vers blanc
de préférence au vers rimé, d'où
la souplesse de ses paragraphes.
• Son lyrisme est renforcé par l'usage
de métaphores et le recours à un
langage très imagé.
LES PIÈCES HISTORIQUES
·À la fin du XVI' siècle, l'Angleterre prend
conscience de son existence nationale
et porte aux nues le drame historique.
De tous les auteurs élisabéthains,
c'est sans nul doute Shakespeare qui
maîtrise le mieux ce genre.
Ces œuvres
sont classiquement réparties en deux
grandes tétralogies : celle de« Henri IV»
se compose de Richard Il (1595-1596),
des deux parties d'Henri IV (1597-1598)
et d'Henri V (1598-1599) ; celle de «
Henri VI » comprend les trois parties
d'Henri VI (1589-1591) et Richard Ill
(1592-1593).
• Le talent de Shakespeare consiste
à traiter les événements historiques
relatés par ces pièces gorgées de sang
et de trahison comme des histoires de
famille.
Les protagonistes ne sont plus
des personnages historiques, jouets
du destin, mais des êtres humains
dont les actions -meurtres, trahisons
ou usurpation de la couronne -
sont guidés par les sentiments.
l.Es COMtalES ROMANESQUES
• Constituant un genre à part, les
comédies de Shakespeare sont très
différentes les unes des autres, mais
relèvent toutes du « jeu romanesque »,
genre qui ne s'embarrasse guère
de réalisme, dans l'intrigue, le temps
ou les personnages.
• Entrent dans ce genre la Comédie
des erreurs (1593-1594), la Mégère
apprivoisée (1594), le Marchand de
Venise (1596-1597), Beaucoup de bruit
pour rien (1599) Comme il vous plaira
(1599), la Nuit des rois (159 9-1600)
ou Mesure sur mesure (1603).
• Brillant divertissement, ces comédies
multiplient les imprévus et les péripéties,
se parent de touches d'exotisme,
prétextes aux costumes les plus insolites,
et préservent toujours la morale.
• Habile peintre de la comédie
humaine, Shakespeare évoque l'amour
comme nul autre.
Il fait de chacun
de ces personnages -Catharina dans
la Mégère apprivoisée, Rosalinde dans
Comme il vous plaira, Viola dans la
Nuit des rois, Béatrice dans Beaucoup
de bruit pour rien -l'archétype des
passions qui le dévorent ou l'exaltent
LES GRANDES TRAGtoiES
• Avec Jules César (1599-1600),
Shakespeare amorce la période « noire»
des grandes tragédies.
Parmi celles-ci
figurent notamment Hom/et (1601),
Othe/la (1604), le Roi Leor (1605),
Macbeth (1606), Antoine et Cléopâtre
(1606), Timon d'Athènes (1606-1607)
et Coriolan (1608).
• À la différence des dram es historiques
où des hommes avides de pouvoir se
livrent des luttes implacables, les héros
de la tragédie shakespearienne aspirent
à la mort des tyrans et au retour à l'ordre.
• Explorant les âmes et les cœurs,
Shakespeare dépeint des personnages
en proie au tourmen� dans Ham/e t
aux fantasmes, dans Othe/la, au remord,
dans Jules César, à la démesure, dans
le Roi Leor, à la passion amoureuse,
dans Cléopâtre.
La seule issue possible
à leur peine demeure la mort libératrice
- meurtre ou suicide.
LES INCLASSABLES
• t:œuvre de Shakespeare se caractérise
par sa grande diversité.
Une même
pièce peut présenter plusieurs facettes,
mêler plusieurs genres -farce, comédie,
féerie, drame, tragédie.
C'est le cas de
la Tempête (1611), qui est considérée
comme le testament du dramaturge.
• Roméo et Juliette (1595-1596)
est une autre pièce jugée inclassable
de Shakespeare.
Elle présente tous
les aspects de la comédie romanesque,
hormis sa fin tragique qui la fait
basculer d'un genre à l'autre.
• De même, Tout est bien qui finit bien
(1602-1603) est une comédie amère
à l'issue tragique..
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