Grand oral du bac : Le symbolisme (Histoire de la littérature)
Publié le 14/11/2018
Extrait du document
LES REVUES
La presse et les grandes revues, souvent critiques, accompagnent la naissance et le développement du symbolisme. Trois générations de revues se succèdent :
• Jusqu'en 1885, La Nouvelle Rive gauche (qui devient Lutéce, dirigée par Léo Trézenik) abrite les écrivains «décadents». Sur un ton plus modéré s'expriment les titres belges : L'Art moderne et La Jeune Belgique (1881), La Société nouvelle (Verhaeren, Maeterlinck, 1884), L'Élan littéraire ; ainsi que des publications françaises telles La Revue indépendante (1884) et La Revue contemporaine (1885).
• Viennent ensuite, avec la phase de l'installation du symbolisme, Les Taches d'encre de Barrés (1884), prélude à une nouvelle vague de revues plus doctrinaires : en 1885, La Revue wagnérienne; en 1886, Le Décadent, La Pléiade, La Vogue, Le Symboliste...
• Les revues créées durant la troisième phase, celle du triomphe du mouvement, seront plus durables : La Plume, La Revue blanche et, en 1890, Le Mercure de France.
LES RESSOURCES MUSICALES DE LA LANGUE
Le symbolisme est un mouvement littéraire et pictural de la fin du XIXe siècle. En littérature, il prend son essor à partir de 1885 et se prolonge au début du XXe siècle. Si le roman est le moyen d'expression privilégié du naturalisme, c'est à travers la poésie et le théâtre qu'une pléiade d'auteurs d'horizons très différents va explorer la musicalité de la langue et sublimer un « style archétype et complexe, [...] l'alexandrin à arrêts multiples et mobiles». Ces poètes vont en tirer une esthétique résolument novatrice, de laquelle il convient moins de rechercher un sens logique que d'en goûter les libres jeux de sonorités et les images et symboles qui leur répondent.
ORIGINES ET DÉFINITIONS
En réaction contre LE ROMANTISME ET LE NATURALISME
Depuis le début du siècle, les écoles du romantisme et du réalisme dominent la scène littéraire.
• Le groupe des parnassiens
«Théophile Gautier, Théodore de Banville, José Maria de Heredia, Sully Prudhomme, Leconte de Lisle...) s'oppose au lyrisme exacerbé du romantisme et se déclare en faveur du formalisme ; les membres de ce groupe œuvrent essentiellement entre les années 1850 et 1870.
• Le symbolisme se crée aussi en opposition au réalisme et au naturalisme (incarné par la haute figure d'Émile Zola), voués à une description précise et fidèle de la réalité. Pour les symbolistes, il s’agit à présent de dégager la littérature de tout intérêt documentaire, de tout rôle social, de toute responsabilité morale.
Mallarmé, le maître
Mallarmé s'impose comme théoricien et maître du mouvement symboliste. L'esthétique mallarméenne se fonde sur un principe idéaliste : les deux mots clés sont «Verbe» (ou «Dire») et «Idée»; le Verbe comme révélateur et véhicule de l'idée pure.
Trois générations
• La première génération est dite «des maîtres» : Auguste Villiers de L'Isle-Adam, Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé et Charles Cros.
• La deuxième génération réunit notamment Émile Verhaeren, Georges Rodenbach, Jean Moréas, Jules Laforgue, Jean Lorrain, Rémy de Gourmont, Albert Samain, le sâr Péladan, Gustave Kahn, Charles Morice, Félix Fénéon, Saint-Pol Roux, Maurice Maeterlinck, Max Elskamp, Maurice Barrés, Paul Adam, Marie Krysinska, Henri de Régnier, Francis Vielé-Griffin, etc.
• La troisième génération est représentée surtout par Marcel Schwob, Léon Daudet Paul Claudel,
Francis Jammes, André Gide, Paul Valéry, Pierre Louÿs, Paul Fort, Camille Maudair, Alfred Jarry et Aurélien Lugné-Poe. Au sein de cette génération, il faut distinguer deux groupes : les poètes et les dramaturges (auteurs de théâtre ou d'opéra). Paul Fort, Lugné-Poe, Claudel et Jarry ont participé au renouveau de l'écriture théâtrale et de la mise en scène.
Les influences
Les symbolistes puisent leurs sources dans des courants assez divers : le romantisme (allemand d'abord), la philosophie platonicienne des idées, les philosophies de Hegel et de Schopenhauer, ainsi que la tradition ésotérique des xviiie et XIXe siècles.
Acte fondateur et principes
• Le symbolisme naît officiellement le 18 septembre 1886 avec la publication du Manifeste de Jean Moréas dans le supplément littéraire du Figaro.
• Trois grands principes définissent l'esprit symboliste :
1. préférer l'idée et le signe au réel ou à la matière;
2. privilégier la suggestion plutôt que la représentation ;
Paul Verlaine (Metz, 1844 - Paris, 1896)
• Sa vie - Employé à l'hôtel de ville de Paris, Verlaine consacre tout son temps libre à la poésie et rencontre Rimbaud en septembre 1871. Avec lui, il vagabonde pendant deux ans en Angleterre et en Belgique. Cette période lui inspire Romances sans paroles, sans doute son meilleur recueil. Il adopte le parti pris constant d'une esthétique de la suggestion. En 1873, sous l'emprise de l'alcool, il tire sur Arthur Rimbaud, son compagnon, et passe deux ans en prison au cours desquels il écrit Sagesse, dont les vers témoignent d'une double conversion morale et mystique.
«
Saint-Pol
Roux, fait ses débuts littéraires
en 1886 dans le groupe des écrivains de
la "Pléiade» en publiant une petite
plaquette de vers, Lazare.
Il entre
ensuite dans le mouvement symboliste
et collabore à toutes les revues
de l'école, en particulier à L'Ermitage
et au Mercure de France.
Sa doctrine,
l'" idéoréalisme », est définie dans les
Reposoirs : recherche de l'Idée à travers
la Nature.
Pour lui, l'imagination seule
peut nous rendre la vraie réalité,
déformée par l'usage quotidien qui a
rendu le monde des choses à n'être plus
que "l'enseigne inadéquate du monde
des idées».
Au cours des années 1895-
1897, pendant un séjour dans la forêt
des Ardennes, le poète écrit une fresque
dramatique, La Dame à la faulx (publié
en 1899).
En 1900, il obtient un grand
succès en composant le livret du célèbre
opéra de Gustave Charpentier, Louise.
Puis il se détache du milieu intellectuel
parisien et s'installe en Bretagne afin
d'établir un contact avec la nature la plus
sauvage.
Il connaît une fin tragique,
aux premiers jours de l'Occupation ,
dans son manoir de Coecilian (brûlé
par les Allemands), où il vivait retiré
depuis 1905.
• Ses thèmes -grande place laissée
à l'Imagination, retour à la nature.
• Ses œuvres les plus célèbres :
- Les Reposoirs de la procession, 1893
-La Rose et les Épines du chemin.
1901
- Les Féeries intérieures, 1907
Émile Verhaeren
(Sint
Amands, Belgique,
1855-
Rouen, 1916}
Sa vie
Fils de
bourgeois drapiers
flamands ,
Verhaeren
étud ie
chez les jésuites, puis à l'université.
Avocat stagiaire à Bruxelles, il fréquente
les peintres Théo Van Rysselberghe et
James Ensor, et débute dans la critique
d'art.
Il s'oriente vers le naturalisme dans
ses premières poésies (Les Ramandes,
1883}.
Si la Belgique sensuelle l'avait
d 'abord attiré, c'est vers la mystique
qu'il se tourne à partir de 1886, avec Les
Moines.
Par la suite, Verhaeren traverse
une grave crise spirituelle , frôle le
suicide.
Il perd la foi, est assailli de
visions d'épouvante et de désespoir,
et rédige une véritable trilogie morbide :
Les Soirs (1887}, Les Débâcles (1888} et
Les Rambeaux noirs (1890}.
Au milieu
des années 1890, la guérison aidant
Verhaeren se tourne vers les problèmes
de la société moderne, découvrant les
promesses d'un avenir meilleur.
Dans les
dernières années de sa vie, le poète a
acquis une renommée européenne et
donne de nombreuses conférences en
Allemagne, en Suisse, en Russie.
En 1916,
il meurt tragiquement écrasé par un
train.
• Ses thèmes -Les bouleversements
modernes , la grande ville, les petites
villes flamandes et leur environnement
naturel.
• Ses œuvres les plus célèbres :
- Les Apparus dans mes chemins, 1891
-Les villes tentaculaires, 1893-95
-Forces tumultueuses , 1902 Jean
Maréas
(Athènes, 1856-Paris, 1910}
• Sa vie -Fils d'un magistrat grec.
loanis
Papadhiamandopoulos parle trés jeune
le français.
Après avoir
passé sa
jeunesse à
Athènes et
parcouru
l'Europe
(notamment l'Allemagne),
le poète
s'Installe
à Paris en 1882 (il se fera naturaliser
français et modifiera son nom).
Il
fréquente, tel un dandy, le cabaret du
Chat noir où se réunissent des poètes.
Ils forment ensemble le groupe des
décadents.
Il écrit alors son premier
recueil de vers, Les Syrtes (1884},
d'un satanisme complaisant et d'une
préciosité assez artificielle .
Grand
admirateur de Mallarmé, en 1886 il renie
ses premiers vers et rédige lui-même le
Manifeste du symbolisme.
Cependant
son symbolisme ne sera jamais
que superficiel : il n'en adoptera que
momentanément les principes.
Pour
Le Pèler in passionné (1891-1893 ), il se
place dans la continuation des poètes
du XVI' siècle, ayant recours à des tours
archaïques qui rendent la poésie
obscure et hermétique, tel un exercice
de pure rhétorique.
Moréas incarne un
néoclassicisme moderne qui influencera
des poètes du début du "d' siècle
(Henri de Régnier, Anna de Noailles).
• Ses thèmes -Esotér isme , légendes
anciennes, mythologie.
• Ses œuvres les plus célèbres :
-Les Syrtes, 1884
-Les Cantilènes , 1886
-Le Pèlerin passionné, 1891-1893
-Les Stances (six livres, 1899-1901}
-I phigénie en Tauride, 1903
Iules Laforgue (Montevideo, 1860-Paris , 1887}
• Sa vie -Après une "jeunesse triste
et mal nourrie>> à Tarbes, Laforgue
fréquente à Paris les milieux littéraires.
Il rencontre souvent Charles Cros
et Gustave Kahn.
S'étant livré à des
travaux de copie pour Charles Ephrussi.
directeur de La Gazette des beoux-art5,
il collabore à de petites revues.
En 1881 , il devient le lecteur attitré de
l'Impératrice Augusta de Prusse (grand
mère du futur Guillaume Il) et rédige à
Berlin ses Complaintes .
En 1886, avec
L'Imitation de Notre-Dame de la lune,
Laforgue se montre un maitre du vers
libre, son œuvre trouvant sa source
dans les mystères de la vie intérieure .
Tuberculeux, il revient à Paris à la fin
de 1886 et doit limiter son travail à
quelques contributions, entre autres à
La Vogue de Gustave Kahn et à La Revue
indépendante d'Édouard Dujardin.
Il meurt l'année suivante, dans
le dénuement le plus complet
• Ses thèmes -Esotérisme, vie intérieure.
• Ses œuvres les plus célèbres :
- Complaintes, 1885
-L 'Imitation de Notre-Dame de la lune,
1886
- Moralités légendaires, 1887
Georges Rodenbach
(Tournai , 1855 -Paris, 1898}
• Sa vie- Reçu docteur en droit à
l'université de Gand (Belg ique ) en 1878 ,
il exerce pendant deux ans la profession d'avocat
à Bruxelles, où il participe avec
son ami Verhaeren à la fondation de la
revue La Jeune Belgique.
Il se rend
souvent à Paris et se lie d'amitié avec
Edmond de Goncourt et Stéphane
Mallarmé.
Son premier recueil laisse
apparaître une personnalité à l'écoute
de sa musique intérieure, livrée à des
rêveries alimentées par les souvenirs
languissants de la brumeuse Belgique.
Cette prédilection pour les demi-teintes,
les sonorités voilées s'affirme dans les
recueils suivants, aux titres évocateurs :
Le Règne du silence (1891 ), Les Vies
encloses
(1896}, Le
Miroir du del
natal (1898}.
Le
plat pays sera
à l'honneur
jusque dans les
dernières œuvres de
Rodenbach.
• Ses thèmes- Questions ésotériques,
disparition.
absence.
• Ses œuvres les plus célèbres :
-La Jeunesse blanche, 1886
-Le Règne du silence, 1891
-B ruges -la-Morte , 1892
-Les Vies encloses, 1896
- Le Carillonneur, 1897
LA TROISIÈME GtNtRAnON
Paul Valéry
(Sète, 1871-Paris, 1945)
• Sa vie -Après une jeunesse passée sur
le rivage méditerranéen , Valéry est attiré
par la mer et
songe à l'École
navale, mais il
préfère laisser
libre cours à sa
passion pour
les lettres
et la peinture.
Grand lecteur ,
amateur
de poésie,
il poursuit ses études à Paris (1886},
commence des études de droit (1892 },
mais s'intéresse alors plus à la musique
et aux sciences exactes.
C'est à cette
époque qu'il commence à écrire des
poèmes.
Il fait la connaissance de Pierre
Louvs.
écrit à Mallarmé et rencontre
Gide.
Sans doute en partie sous
l'Influence de ces rencontres, il
développe autant d'Intérêt pour la
musique, la littérature et la peinture.
Membre de la dernière génération
symbol iste (Le Cyclope, d'Odilon
Redon), Valéry s'émancipe de cette
tendance dès
le début du
rr siècle
et produit
une œuvre
foisonnante et irréductible à
un mouvement
spéc ifique .
En 1937, il est nommé professeur de
poétique au Collège de France, ce qui lui
vaut une vie plus confortable et sereine
que celle de ses maîtres .
Ses Cahiers
nous restituent la genèse de son œuvre.
• Ses thèmes -Esotérisme.
·Ses œuvres les
plus célèbres :
- Introduction à la méthode de Léonard
de Vinci, 1895
-La Soirée avec M.
Teste, 1896
-La Jeune Parque, 1917
- Charmes, 1922
- Variétés, 1924-1944 Paul
Oaudel
(Villeneuve-surFère, 1868-
Paris, 1955}
• Sa vie-
Issu de la
bourgeoisie provinciale,
Claudel reçoit
d'abord la
triple influence
scientiste, naturaliste et matérialiste.
La lecture de Rimbaud, ce «mystique
à l'état sauvage», provoque en lui
un choc qui le fait rompre avec son
héritage culturel.
Dès ses quatorze ans,
il fréquente le cénacle de Mallarmé (de
1887 à 1895}, qui est pour lui un milieu
formateur.
"un cours du soin>.
Parti
aux États-Unis en 1893, il entame
une carrière diplomatique et parcourt
le monde jusqu'en 1933.
Il écrit en
Amérique L'Échange, peut-être sa plus
belle pièce et la plus moderne; Claudel
confiera plus tard qu'il était lui-même
les quatre personnages.
En 1946, il entre
à l'Académie française.
De ses diverses
influences (catholicisme, théâtre grec.
philosophies nietzschéenne et extrême
orientale), le symbolisme n'est qu'un
élément originel.
• Ses thèmes -Le conquéran� le
révolté, la séparation et la présence
absence.
• Ses œuvres les plus célèbres :
- Tête d'or, 1889
-La Ville, 1890
-L'Échange, 1894
IUHf.!dhNŒti La fin de siècle apporte à la dramaturgie
un renouveau considérable.
Pour
les auteurs, il s'agit de désincarner
ou déréaliser l'œuvre dramatique,
de réa liser «un acte scénique vide
et abstrait en soi, impersonnel».
Deux grandes figures jouent un rôle
majeur dans cette évolution : Paul Fort
et Lugné-Poe, qui ont créé chacun
une école théâtrale.
Paul Fort
( R eims, 1872-Argen lieu, 1960)
• Sa vie- Adepte de l' esthétique
symboliste .
Paul Fort fonde en 1890
l e théâtre d'Art en réaction contre le
naturalisme (représenté à l'époque par
André Antoine).
Il publie ses premiers
vers au Mercure de France et à
L'Ermitage avant de devenir l'animateur
de la revue Vers et Prose (1905-1914}
et des réunions poétiques à la Closerie
des Lilas, boulevard du Montparnasse,
à Paris.
Reprenant la tradition de la
ballade, il en renouvelle la forme et
l'espri� notamment avec Ballades
françaises (publié à partir de 1897}.
Sa poésie , souvent proche de la chanson
populaire, a le charme de l'ile-de-France
à laquelle il est resté attaché toute sa vie.
·Son œuvre la plus célèbre :
-B allades françaises, 1897
Aurélien Lugné-Poe
(Paris, 1869-Villeneuve-lès-Avignon,
1940) Après avoir participé au Théâtre
libre d'André Antoine, Lugné-l'ae Oci
peint par
Édouard
Vuillard en
1891} fonde
en 1893
avec Maurice
Denis, Édouard
Vuillard et Camille Mauclair
le théâtre de l'Œuvre.
La mise en scène
d'Ubu Roi (1896} de Jarry y fait scandale.
Maurice Maeterlinck
(Gand, Belgique, 1862-Nice, 1949}
Sa vie- La
nature et la
poésie tiennent
une si grande
place dans
l'adolescence de cet élève des
jésuites qu'il
renonce à la
pour se consacrer à
la littérature.
Lié avec de jeunes poètes
belges, il rencontre à Paris en 1896
Villiers de l'Isle-Adam et prend part
au mouvement symboliste.
Il se fait
connaître dans le mo nde des lettres par
les Serres chaudes (1889} et publie la
même année un drame, La Princesse
Ma/eine.
Les drames suivants, Les
Aveugles (1891}, Les Sept Princesses
(1891 }, L'Intruse (1890 } et surtout Pelléas
et Mélisande (1892 } font de lui le plus
grand représentant du symbolisme au
théâtre.
Pendant cette même période ,
il étudie Ruysbroeck, Novalis , Emerson,
ce qui l'Incline au pessimisme, à
l'accélération de la do uleur .
Il traite
de la destinée humaine (Le Trésor
des humbles, 1896; La Sagesse et la
Destinée , 18 98 } et de la vie des animaux
(La Vie des abeilles, 1901 ).
Les mêmes
tendances se développent dans son
théâtre : Sœur Béatrice (1901 }, Monna
Vanna (1902}, L'Oiseau bleu (1908) .
Il vit pendant vingt ans avec Georgette
Leblanc.
admirable interprète de ses
drames.
En 1911, il reçoit le prix Nobel.
• Ses thèmes -les drames, la nature
• Ses œuvres les plus célèbres :
-La Mort de Tintagiles, 1894
- Joyzelle, 1904
- L'In telligence des fleurs, 1907
-M arie Madeleine, 19 13 .
Alfred larry
(Laval, 1873-Paris , 1907}
• Sa vie-En 1890, Jarry crée, par
le moyen d'un
spectacle de
marionnettes , le
personnage du
père Ubu qui
tiendra une
grande place
non seulement
dans son œuvre,
mais aussi dans l'hist oire littéraire.
La figure d'Ubu qui ap paraît dès ses
premières œuvres (Les Minutes de
sable mémorial , 189 4; César antéchrist,
1895 }, potache, virulente et cocasse,
opère ainsi une rupture .
La dramaturgie
de Jarry se caractérise par la
schémat isation des caractères, des
actions, du décor, et par le refus du
réalisme .
Les pièces du cycle d'Ubu
sont saturées de symboles énormes et
anarchiq ues .
Alcoolique et tuberculeux,
Jarry meurt dans la misère.
·Ses thèmes- Quête de la mère, réalité
et folie, épisodes mythologiques.
• Ses œuvres les plus célèbres :
- Ubu roi, 1896
-Almanachs
du père Ubu,
1 899 -1901
- Les Jours
et /es Nuits, 1897
- L'Amour absolu,
1899.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Grand oral du bac : Le théâtre de Molière (Histoire de la littérature)
- Grand oral du bac : La poésie espagnol(Histoire de la littérature)
- Grand oral du bac : Les artistes « maudits » (Histoire de la littérature)
- Grand oral du bac : La tragédie (Histoire de la littérature)
- Grand oral du bac : Histoire de LA DÉMOCRATIE