Grand oral du bac :Edgar Allan Poe
Publié le 10/11/2018
Extrait du document

L'ENFANCE
Un très jeune orphelin
Edgar Poe naît le 19 janvier 1809 à Boston. Ses parents, Elizabeth et David Poe, y ont élu domicile juste après leur mariage en 1806, et leur premier fils, Henry, y a vu le jour l'année suivante. Leur sédentarisation n'est toutefois que provisoire : les Poe sont acteurs et se déplacent dans les grandes villes de la côte Est au gré des saisons théâtrales. Après la naissance d'Edgar, la famille, en proie à des difficultés économiques, quitte Boston pour
New York, où David Poe abandonne femme et enfants. Elizabeth part s'installer à Richmond, en Virginie,
et donne naissance à Rosalie en décembre 1810. Pendant quelques mois, l'actrice doit recourir à la charité publique pour nourrir sa famille. A l'été 1811, elle tombe malade (vraisemblablement une pneumonie) et doit cesser de travailler. Elle décède le 8 décembre suivant. David Poe, en tournée, n'a pas l'occasion de se racheter auprès de ses enfants : il succombe à une infection pulmonaire la même semaine. Cette expérience précoce de la mort explique sans doute en partie la récurrence de ce thème dans l'œuvre à venir, peuplée de fantômes et de jeunes héroïnes trop tôt arrachées à la vie.
Edgar « Allan » Poe
Leur mère décédée, les enfants Poe doivent être pris en charge. La famille de leur père accepte de s'occuper de l'ainé, Henry, mais laisse Edgar et Rosalie aux soins de la bonne société de Richmond. Le réseau de solidarité mis en place autour d'Elizabeth lors des derniers mois de sa vie entre en action : Rosalie est accueillie par la famille MacKenzie ; Edgar rejoint le foyer de Frances et John Allan, un riche négociant en tabac. Dès le début les rapports de l'enfant avec son père adoptif sont complexes. Conformément à la promesse faite à la famille,
John Allan va en effet pourvoir à ses besoins et à son éducation, mais il ne le considérera jamais comme son propre fils.
Refusant de l'adopter formellement il lui accordera néanmoins son patronyme en guise de deuxième prénom, ainsi que le droit de l'appeler papa. Bientôt la relation entre John Allan et Edgar \"Allan\" Poe se mue en une longue et douloureuse négociation sur les thèmes de l'argent et de la reconnaissance, lesquels poursuivront l'écrivain bien après l'enfance : au début de sa carrière, Poe matérialisera cette tension identitaire en utilisant des pseudonymes ; quant aux problèmes d'argent. ils ne cesseront jamais de le tourmenter.
POE ET LE ROMAN POLICIER
Double Assassinat dons la rue Morgue est souvent considéré comme le texte fondateur du genre policier. le soudain intérêt de l'écrivain pour les thèmes du meurtre et de l'enquête répond avant tout à un contexte historique : dans les années 1830, la criminalité augmente considérablement dans les grandes villes américaines, où la loi peine à s'imposer, et la presse se fait l'écho de faits divers toujours plus effrayants. la nouvelle dont il est question ici raconte l'enquête du détective Dupin : la narration à la troisième personne du singulier, comme le lait que le héros n'appartienne pas au corps de la police sont des éléments qui placent Edgar Poe un peu en amont de sir Arthur Conan Doyle, futur maître incontesté du genre policier.
Un homme rattrapé par ses démons
Depuis leur arrivée à Philadelphie, Edgar Poe a consacré beaucoup de temps et d'attention à sa jeune et bien-aimée épouse, Virginia. Il a notamment assuré son
éducation et l'a encouragée à cultiver son goût pour la musique. Mais Virginia a contracté la tuberculose et deux nouvelles écrites à cette époque font directement écho à cette inquiétude : dans Le Masque de la mort rouge, un prince tente de sauver son royaume d'un mal étrange et, dans Le Portrait ovale, un artiste travaille au portrait de sa femme sur le point de mourir de maladie.
l'écrivain se remet aussi à boire, et échoue une nouvelle fois à rassembler l'argent nécessaire à son projet de magazine. Plus tard dans l'année, il profite de deux longs entretiens avec Charles Dickens, alors en tournée aux États-Unis, pour demander à ce dernier de lui trouver un éditeur anglais. Dickens honore sa promesse et transmet les œuvres de Poe à plusieurs maisons, sans succès toutefois.
Poe continue de faire publier ses contes dans les journaux, mais ses rentrées d'argent sont toujours insuffisantes. En avril 1844, les Poe s'installent de nouveau à New York et l'écrivain est embauché comme éditeur par l'Evening Mirror, dans lequel il publiera son poème le plus célèbre, Le Corbeau -un succès, réimprimé à plusieurs reprises par le journal. Courant 1845, il rejoint
le Broadway Journal, dont il devient bientôt propriétaire, mais des dettes l'obligent à jeter l'éponge. Un an plus tard, Virginia décède de la tuberculose et Poe se réfugie à nouveau dans l'alcool, un vice qui colle désormais à son image publique.
ÉTRANGE PRÉCURSEUR
Bien que mondialement connu, Edgar Allan Poe demeure un personnage difficile à cerner. A la fois poète maudit et nouvelliste à succès, critique respecté et alcoolique notoire, forte personnalité et identité sans cesse questionnée, l'écrivain américain, traduit en français par Baudelaire et Mallarmé, préfigure par son œuvre des genres aussi divers que la poésie symboliste, la littérature fantastique et le roman policier. Plus généralement sa manière d'explorer l'âme humaine, son penchant pour le bizarre et le morbide, son sens du grotesque et sa perpétuelle quête de la beauté font de cet écrivain à la destinée tragique un symbole de modernité.
L'ARMÉE ET WEST POINT
A cette époque, Poe parvient à faire imprimer un premier recueil, Tamerlan et outres poèmes, soit une quarantaine de pages fortement influencées par Byron, simplement signées « A Bostonian ». A la fin du printemps 1827, il brouille à nouveau les pistes en s'enrôlant pour cinq ans dans l'armée des États-Unis sous un faux nom : Edgar A. Perry. Poe s'adapte bien à la vie de garnison. Il est apprécié par ses supérieurs et. en 1829, il accède au grade de sergent-major. Malgré cette réussite, le jeune homme ne souhaite pas aller au terme de son engagement. Il écrit donc à John Allan plusieurs lettres, restées sans réponse. A la mort de son épouse Frances,John Allan consent néanmoins à se réconcilier avec son fils adoptif, très affecté par la nouvelle du décès. Il accepte aussi de couvrir les frais de son inscription à la prestigieuse académie militaire de West Point.
L'ANGLETERRE
En juin 1815, John Allan décide de s'installer en Angleterre pour monter une succursale. Le voyage commence en Écosse, d'où il est originaire. Certains biographes voient dans ce bref séjour en terres de légendes, de châteaux hantés sur fond de paysages désolés, le point de départ de la prédilection de l'écrivain pour les univers inquiétants et les atmosphères d'épouvante.
Pour l'heure, la famille se fixe à Londres, où son commerce prospère rapidement. Edgar poursuit donc sa scolarité dans la grisaille londonienne. C'est un bon élève et son père adoptif est satisfait. mais, arrivé à l'âge adulte, Edgar se référera à cette aventure anglaise comme à une période solitaire et plutôt malheureuse de sa vie.

«
POE
ET LE ROMAN POUCIER
Double Assassinat dons la rue
Morgue est souvent considéré
comme le texte fondateur du genre
policier.
le soudain intérêt de
l'écrivain pour les thèmes du meurtre
et de l'enquête répond avant tout
à un contexte historique : dans les
années 1830, la criminalité augmente
considérablement dans les grandes
villes américaines, où la loi peine
à s'imposer, et la presse se lait l'écho
le jeune éditeur, qui s'adonne
à la boisson.
Quelques semaines
a peine après son arrivée, Edgar
retourne à Baltimore.
Au mois d'octobre, White accepte
néanmoins de le réintégrer en échange
d'une promesse d'abstinence.
Poe
revient donc à Richmond avec Maria
Clemm et Virginia, qu'il épousera
au mois de mai 1836, à l'�ge virginal
de 14 ans.
Sa situation semble
s'améliorer : ses talents d'éditeur,
sa plume acérée de critique
et la publication de ses propres œuvres
contribuent a l'essor du Southern
Literory Messenger.
Cet emploi régulier
lui permet en outre de gagner plus
d'argent qu'il n'en a jamais eu.
Pourtant, ses dettes s'accumulent
et ses problèmes d'alcool le rattrapent.
En janvier 1837, il quitte son travail
et déménage à New York avec Maria
et Virginia.
Il y demeurera jusqu'au
printemps 1838, date à laquelle
la famille s'Installera à Philadelphie.
À court d'argent, Pot accepte un nouvel
emploi d'éditeur au Burton's
Gentleman's Magazine.
Son salaire
n'est pas élevé et il n'apprécie pas
particulièrement le propriétaire
du journal, William Burton, mais
il entame une période d'intense
activité.
Outre ses nombreux articles
et chroniques, le magazine publie
certains de ses contes, dont le très
gothique Chute de la maison Usher,
où un homme appelé au chevet
d'un ami d'enfance assiste à la ruine
d'une demeure hantée par une tristesse
surnaturelle.
Il parvient également à faire éditer
son premier et unique roman, Les
···- Aventures
GOAïi,�'ii :PYM �:r:: r
Pym, écrit
' pendant
son dernier
séjour à
Richmond.
Ce roman
d'aventures
plein de
péripéties
(mutineries, naufrages,
massacres), à la facture
assez classique,
reçoit de bonnes
critiques
et, en juin 1840, un recueil de ses
nouvelles, Tales of the Grotesque and
Arabesque, est également plébiscité par
la presse.
En juin 1840, alors qu'il
semble à nouveau s'adonner à la
boisson, Edgar Poe quitte le Burton's
Gentleman's Magazine avec un plan : de
faits divers toujours plus
effrayants.
la nouvelle dont il
est question ici raconte l'enquête
du détective Dupin : la narration
à la troisième personne du singulier,
comme le lait que le héros
n'appartienne pas au corps de la
police sont des éléments qui placent
Edgar Poe un peu en amont de
sir Arthur Conan Doyle, futur maitre
incontesté du genre policier.
monter son propre journal.
Mais The
Penn -tel qu'il projette de le nommer
ne verra jamais le jour car, après avoir
passé six mois à collecter des fonds,
l'écrivain renonce devant l'ampleur de
la t�che.
À nouveau sans ressources, Poe rejoint
l'équipe du Graham's Lody's and
Gentleman's Magazine, une nouvelle
mouture du journal de Burton, revendu
à George Graham.
Malgré ses
réticences habituelles sur le manque
d'indépendance et la mauvaise qualité
du magazine, Poe y effectue un travail
remarquable et publie presque
un conte par mois, dont le fameux
Double Assassinat dons la rue Morgue
en avril 1841, et plusieurs poèmes.
le journal est en plein essor, mais Poe,
que sa première tentative malheureuse
de monter son propre magazine
n'a pas découragé, sent qu'il ne peut
y exprimer pleinement sa créativité.
En juin 1842, il fait donc ses adieux
à Graham.
UN ÉCRIVAIN BAILLANT ET CONTROVERSÉ
les années qui viennent de s'écouler
ont permis à Poe d'affiner son style
et de se distinguer des écrivains de sa
génération.
Tout d'abord, sa technique
de la nouvelle s'est perfectionnée
et singularisée -bientôt, elle servira
de référence.
Ses récits débutent généralement dans
une réalité que le lecteur peut accepter
sans réserve et par l'annonce du
dénouement, une entrée en matière
qualifiée par Baudelaire d'• attirante,
sans violence,
comme
un tourbillon ».
Une fois l'issue
connue, Poe
développe les
mécanismes qui
y ont abouti :
le bizarre
s'insinue alors
comme un doute par l'intermédiaire
de détails, puis s'intensifie graduellement
jusqu'à devenir terriblement angoissant
et proprement surnaturel.
Cette
manière de capturer le lecteur est
servie par une écriture brillante,
érudite, un • style pur et bizarre »,
pour reprendre les termes de
Baudelaire, • serré comme les mailles
d'une armure ».
Cette profonde exigence de qualité
artistique place indiscutablement Edgar
Poe au-dessus de la mêlée des écrivains
qu'il critique dans les pages de ses
magazines, mais elle limite aussi son
audience.
Par ailleurs, Poe n'est
pas connu que pour son talent.
Son originalité, son penchant pour
la noirceur, son ancrage dans
le fantastique, ou encore son
maniement virtuose du grotesque et
de l'ironie font de lui un écrivain
controversé.
Il a ses admirateurs, mais
les tenants de l'Amérique puritaine
ne peuvent que condamner cet auteur
pessimiste (le mal l'emporte presque
toujours sur le bien), fantasque et,
de surcroît, alcoolique.
UN HOMME RATTRAPÉ PAR SES DÉMONS
Depuis leur arrivée à Philadelphie,
Edgar Poe
a consacré
beaucoup
de temps
et d'attention
à sa jeune
et bien-aimée
épouse, Virginia.
Il a notamment
assuré son
éducation et l'a encouragée à cultiver
son goût pour la musique.
Mais Virginia
a contracté la tuberculose et deux
nouvelles écrites à cette époque font
directement écho à cette inquiétude :
dans Le Masque de la mort rouge,
un prince tente de sauver son
royaume d'un mal étrange et, dans
Le Portrait ovale, un artiste travaille
au portrait de sa femme sur le point
de mourir de maladie.
l'écrivain se remet aussi à boire,
et échoue une nouvelle fois à
rassembler l'argent nécessaire à son
projet de magazine.
Plus tard dans
l'année, il profite de deux longs
entretiens avec Charles Dickens, alors
en tournée aux États·Unis, pour
demander à ce dernier de lui trouver
un éditeur anglais.
Dickens honore
sa promesse et transmet les œuvres
de Poe à plusieurs maisons, sans succès
toutefois.
Poe continue de faire publier ses contes
dans les journaux, mais ses rentrées
d'argent sont toujours insuffisantes.
En avril 1844, 1es Poe s'installent
de nouveau à New York et l'écrivain est
embauché comme éditeur par I'Evening
Mirror, dans lequel il publiera son
poème le plus
célèbre, Le Corbeau
-un succès,
réimprimé à plusieurs
reprises par
le journal.
Coura nt1845,
il rejoint
le Broadway Journal, dont il devient
bientôt propriétaire, mais des dettes
l'obligent à jeter l'éponge.
Un an plus
tard, Virginia décède de la tuberculose
et Poe se réfugie à nouveau dans
l'alcool, un vice qui colle désormais
à son image publique.
UNE FIN MYSTÉRIEUSE
la fin de la vie d'Edgar Poe est
marquée par deux romances avortées.
Fin 1848, 1'écrivain courtise Sarah
Whitman, la veuve -elle-même
poétesse -de Watt Whitman.
Celle-ci accepte
de se fiancer
à condition qu'il
arrête de boire
et
.
comme
il n'y parvient
pas, elle rompt
son engagement.
En juillet 1849,
une nouvelle
tournée destinée à
lever des fonds ramène Poe
à Richmond et auprès d'Eimira Royster,
son premier amour.
À la fin du mois
d'août.
il obtient une promesse
de mariage et s'inscrit aux Fils
de la tempérance, un ancêtre des
Alcooliques anonymes.
Un mois
plus tard, il retourne à Baltimore.
le 7 octobre, il est retrouvé inconscient
dans la rue au petit matin, sans papiers
ni argent.
Transporté d'urgence
à l'hôpital, il y décède sans que les
circonstances de cette mort mystérieuse
aient été éclaircies.
HISTOIRES EXTRAORDINAIRES
P OE ET BAUDELAIRE
À sa mort, en 1849, Poe est déjà
un auteur reconnu dans son propre
pays ; au cours des années suivantes,
la publication de ses œuvres finit
d'asseoir sa réputation.
De l'autre côté
de l'Atlantique, son nom se répand
comme une traînée de poudre.
En France, Edgar Poe est indissociable
de Charles Baudelaire, son traducteur
officiel.
Outre cette proximité de fait.
il existe entre les deux hommes une
parenté sinon de style, du moins
d'univers, soulignée par le poète
français à de nombreuses reprises.
Baudelaire aimait ainsi à dire que les
histoires de Poe ressemblaient à celles
que formait son esprit mais qu'il n'était
.- -
--H-IST-0- JR -ES----, jamaiS
EXTRAORDINAIRES
PUll parvenu
à écrire.
Que ce soit
par goût
ou en
raison de
difficultés
techniques,
Baudelaire
concentre
son attention
L_ _ __ ___ _j sur les
nouvelles de Poe -regroupées
en France sous le titre d'Histoires
extraordinaires- ainsi que sur son
roman, mais laisse le soin à Stéphane
Mallarmé de traduire ses poèmes.
HISTOIRES ET NOUVELLES HISTOIRES
En France, les Histoires extraordinaires
sont sans conteste l'œuvre la plus
célèbre d'Edgar Poe.
le premier volume
rassemble treize contes, dont Manuscrit
trouvé dons une bouteille el
Metzengerstein, l'une de ses premières
publications, où un jeune conte
LE CORBEAU : POE ET MALLARMÉ
• Une fois, par un minuit lugubre,
tandis que je m'appesantissais,
faible et fatigué, sur maint
curieux et bizarre volume de savoir
oublié -tandis que je dodelinais
de la tête, somnolant presque :
soudain se fit un heurt, comme
de quelqu'un frappant doucement
.
frappant à la porte de ma chambre -
cela seul et rien de plus.
»
(Le Corbeau, Edgar A.
Poe,
première strophe, traduction
de Mallarmé).
Baudelaire s'est
essayé à la traduction du Corbeau,
le plus célèbre poème d'Edgar
Poe, sombre variation sur le thème
de la mort, ponctué d'un lancinant
«Jamais plus », mais c'est la version hongrois
cruel
et avide
de
puissance
est conduit
à sa perte
par un
étrange
cheval,
énorme
et possédé
par une force
diabolique.
Dans
Le Scarabée d'or, Poe plonge
le lecteur dans le récit de la chasse
au trésor de William legrand,
persuadé que les cryptogrammes
qu'il a découverts le mèneront droit
au butin du capitaine Kidd.
le second tome, intitulé Nouvelles
Histoires extraordinaires, contient
pour sa part vingt·trois histoires, dont
les très célèbres Chute de la maison
Usher el Chat noir, dans lequel
un homme que rien ne destinait
à être mauvais éborgne Pluton,
son chat, avant de pendre ce symbole
de sa culpabilité.
Mais le chat revient
et pousse l'homme à assassiner
son épouse d'un coup de hache.
Au moment de l'enquête, ses
miaulements indiquent aux policiers
l'emplacement du corps, cimenté
dans le mur de la cave.
Dans le même
ordre d'idées, Le Cœur révélateur
raconte comment un homme ayant
assassiné un vieillard est assourdi
par les battements du cœur
de sa victime, enterrée sous
le plancher, et avoue finalement
son crime à la police.
Un peu
plus tard, dix Histoires grotesques
et sérieuses viendront compléter
cette collection.
de Stépllae
.
.,.,.,. .
illustrée
à l'époque
par Manet.
qui en France
est restée
dans l'histoire.
Une lois
Mallarmé adoubé comme chef de file
par les tenants du symbolisme
naissant
.
l'écrivain américain-
à propos duquel Mallarmé affirmait
n'avoir appris l'anglais que pour
mieux le lire -allait lui aussi être cité
en référence par les poètes du
mouvement et devenir un symbole
de modernité..
»
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