GOUDEAU Émile : sa vie et son oeuvre
Publié le 15/12/2018
Extrait du document
GOUDEAU Émile (1850-1906). Écrivain et journaliste, né à Périgueux. Le nom de Goudeau est inséparable de celui des « hydropathes », dont il fonda le Club, et de celui des « hirsutes », dont il devint le président. Il dirigea ces deux cercles littéraires composés de francs lurons épris d’ivresse matérielle et poétique; son étoile, comme la leur, fut éphémère. Elle brilla de 1878 à 1885.
Émile Goudeau fut élève à Bergerac, puis à Péri-gueux, professeur à Marmandc, à Évreux, journaliste à Bordeaux et dans quelques autres villes de province, avant de débarquer à Paris, en 1873, avec dans sa valise quelques poèmes, nouvelles et ébauches de romans. Son poste d’attaché au ministère des Finances ne l’empêche pas d’être toujours sans le sou. Mais il fera carrière dans les cafés, les cabarets, grâce à sa verve ironique et gouailleuse, qui, lorsqu’il lit ses poèmes (dont il publiera un recueil, Fleurs de bitume, en 1878) et ses monologues satiriques, subjugue son auditoire. Il ne manque ni de sensibilité ni d’invention, et, surtout, c’est un merveilleux fumiste : c’est-à-dire qu’il possède cette espèce de « folie intérieure se traduisant à l’extérieur par d’imperturbables bouffonneries ». Comment, avec tout cela, ne pas briller?
«
Émile
Goudeau fut élève à Bergerac, puis à Péri
gueux, professeur à Marmande, à Evreux, journaliste à
Bordeaux et dans quelques autres villes de province,
avant de débarquer à Paris, en 1873, avec dans sa valise
quelques poèmes, nouvelles et ébauches de romans.
Son
poste d'attaché au ministère des Finances ne l'empêche
pas d'être toujours sans le sou.
Mais il fera carrière
dans les cafés, les cabarets, grâce à sa verve ironique et
gouailleuse, qui, lorsqu'il lit ses poèmes (dont il publiera
un recueil, Fleurs de bitume, en 1878) et ses monologues
satiriques, subjugue son auditoire.
Il ne manque ni de
sensibilité ni d'invention, et, surtout, c'est un merveil
•eux fumiste: c'est-à-dire qu'il possède cette espèce de
« folie intérieure se traduisant à l'extérieur par d'imper
turbables bouffonneries ».
Comment, avec tout cela, ne
pas briller?
Le Sherry Gobbler, où il débute en 1875, puis les
autres cafés du quartier Latin sont bien vite trop petits
pour son succës.
Il décide de fonder un club, et c'est, en
1 878, celui des hydropathes, qui aura pendant deux ans
un gros succès et dont il sera l'âme turbulente :
Certes ne t'attends pas à trouver un goOt d'eau
Au Parlement criard que dirige Goudeau.
Il fonde un journal, l'Hydroparhe (dont la parution
s'échelonnera de janvier 1879 à mai 1880), qu'il
transforme pour l'agrandir en le Tour-Paris, revue bien
plus fragile encore que la précédente puisqu'elle n'aura
que cinq numéros.
Mais Goudeau, qui est aussi un
homme d'action et de ressources, a déjà pris du service
dans plusieurs grands journaux parisiens.
Il publiera
encore un roman, la Vache enragée, en 1885, et un récit
autobiographique, Dix Ans de bohème, en 1888.
BIBLIOGRAPHIE Noël Richard, A l'aube du symbolisme, Nizet.
1961.
F.
COURT-PEREZ.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Bernard, Émile - vie et oeuvre du peintre.
- Borduas, Paul-Émile - vie et oeuvre du peintre.
- HENRIOT Émile : sa vie et son oeuvre
- GUILLAUMIN Émile : sa vie et son oeuvre
- HENNEQUIN Émile : sa vie et son oeuvre