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Germinal

Publié le 16/12/2013

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Germinal : Quel est le projet de Zola dans Germinal à propos des Rougon-Macquart ? Introduction : Germinal paraît en 1885 d'abord sous forme de feuilletons dans le journal Le Gil Blas.A cette époque, Zola est célèbre. L'Assommoir publié en 1877 a assuré à l'auteur un succès à scandale. Dans chaque roman du cycle des Rougon-Macquart, une différente transformation de la société est visée, pourtant il y a un rapport entre chacun des thèmes car ils sont tous issu du même siècle: celui des mécaniques. PS (Il s'engage pour défendre le capitaine Dreyfus. Il publie l'article J'accuse, il dénonce la machination militaires.) Zola veut rivaliser avec la comédie humaine d'Honoré de Balzac. Il aborde toutes les transformations de la société du XIX° siècle Nous chercherons à expliquer en quoi et comment le roman Germinal s'inscrit dans le projet de Zola à propos du cycle des Rougon-Macquart. Ce projet est définit par l'auteur lui-même dans une forme de sous-titre : " Les Rougon-Macquart l'histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire" En première partie, nous chercherons à démontrer qu'il s'agit bien d'une histoire naturelle dans Germinal. En deuxième partie, s'il s'agit oui ou non d'une histoire social puis en dernière partie nous chercherons à prouver que dans Germinal il s'agit bien d'une famille Le titre révèle les intentions de Zola :- "Histoire", "Second Empire", "sociale" : ce sera la peinture de la société, de toute la société, des bas-fonds jusqu'à la haute bourgeoisie.- "Naturelle" : le roman ne sera pas la simple expression d'une réalité, mais une investigation de cette réalité avec des outils scientifiques, ceux de la biologie, des sciences naturelles.- "Famille», celle des Rougon-Macquart ; Zola a été passionné par les phénomènes d'hérédité, et il va mettre en oeuvre ces lois. A l'origine de cette famille, on trouve la tante Dide, une folle ; dans ses différents romans, Zola va vouloir suivre l'évolution héréditaire et les différentes manifestations de la folie originelle de cette tante. PS (Il s'engage pour défendre le capitaine Dreyfus. Il publie l'article J'accuse, il dénonce la machination militaires.) L'Histoire Naturelle chez Zola .La Mine et les Conditions de travail et la Société. Comme pour tous ses romans, Zola s'est longuement documenté sur le monde minier. Invité dans une exploitation minière à Anzin dans le Nord, il a côtoyé les mineurs, connu leurs difficultés de travai...
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« remplaçait Chaval, il lui resterait 50 francs pour lui, son père, Catherine et Jeanlin ».

Zola insiste sur les difficultés qu’à la famille à se nourrir à plusieurs reprises  Anémie car les familles mourraient de faim. Question de la mine en général, ce lieu de travail est particulièrement dangereux, avec des coups de grisou ou des effondrements, qui ne manqueront pas de faire de victimes, notamment Zacharie. • Zola décrit avec précision les dures conditions de travail des mineurs en particulier au chapitre 4 de la première partie .

C’est « un travail de bagne ».

« Les quatre haveurs venaient de s’allonger les uns au- dessus des autres (…) Ils devaient pour attaquer la houille rester courbés sur le flanc, le cou tordu et brandissant de biais la rivelaine, le pic à manche court.

(…) C’était Maheu qui souffrait le plus.

En haut la température montait jusqu’à 35° degrés, l’air ne circulait pas, l’étouffement à la longue devenait mortel ».

• Les mineurs sont relégués au rang d’animaux : Maheu semble « un puceron pris entre deux feuillets » ( Chapitre 1 Partie 4 ) , les haveurs « entièrement nus comme des bêtes ont des échines de singe », « comme des bêtes traquées, résolues à mourir au fond du trou » (Chapitre 4 partie 5 ) Catherine « besognait, la croupe barbouillée de suie, avec de la crotte jusqu’au ventre, ainsi qu’une jument de fiacre » ,( Chapitre 5 Partie 2 ) « cette heure dans cette fourmilière géante » (Chapitre 1 Partie 3 ) La descente des chevaux est également décrite.

Trompette un jeune cheval peureux connaît une descente pathétique : « il parut son œil fixe, dilaté de terreur ».

(Chapitre 1 Partie 5) II.

L’Histoire Sociale sous le Second Empire : La Politique : Etienne veut renverser la bourgeoisie et le patronat.

Il rêve d’un monde où les classes sociales auraient disparu.

C’est au cours de la troisième partie que se fait son apprentissage politique.

Il lit beaucoup et mal.

Il ne comprend pas ce qu’il lit par manque de méthode ce que ne manque pas de critiquer Zola : « Aussi se prit-il pour l’étude du goût sans méthode des ignorants affolés de science ».

(Chapitre 3 parties 3) Il digère ses lectures mais les explique mal, reste très maladroit.

• Il sera très vite dépassé par l’enthousiasme révolutionnaire qu’il a suscité.

La foule lui échappe, il ne contrôle plus aucun mineur.

Le problème d’Etienne est qu’il ambitionne de devenir un bourgeois.

Il reste en marge des autres personnages.

Il ne fait pas partie des mineurs qu’il finit par mépriser à certains moments à la fin du texte Etienne dit « Ces ouvriers dont l’odeur de misère le gênait maintenant ».

(Chapitre 6 parties 5) • Etienne prône un marxisme (Def : Voir Glossaire) de base, souvent mal compris et assimilé.

Il rêve de dépasser sa simple condition ouvrière ce qui expliquera son semi-échec.

Semi-échec car à la fin du roman, il part pour Paris dans l’espoir de réussir là où il a échoué à Montsou.

Rasseneur , patron du cabaret, est un ancien haveur congédié à la suite d’une grève.

Il veut que les choses changent cependant il s’oppose à lui quant aux méthodes à employer.

Il est plus lucide qu’ Etienne , il incarne la voie moyenne.

Il pense qu’il faudrait éviter la grève et négocier avec la Compagnie.

Il proscrit toute violence et toute précipitation.

Il pense que la grève va conduire les mineurs à la catastrophe : « Maintenant vous pouvez réclamer du pain, c’est du plomb qu’on vous donnera ».

(Chapitre 5 parties 6) Il est donc le rival politique d’Etienne.

Souvarine est un machineur d’origine russe.

Il représente le nihilisme (Def : Voir Glossaire) et l’anarchisme politique (Def : Voir Glossaire).

Il ne croit pas aux idées socialistes d’Etienne qu’il qualifie de bêtises.

Il pense que la seule solution est la destruction : « Allumez le feu aux quatre coins de la ville, fauchez les peuples, rasez tout et quand il ne restera plus rien de ce monde, peut-être en repoussera-t-il un. »

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