GEORGES SIMENON
Publié le 06/02/2019
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PRINCIPALES ŒUVRES
1929 : La maison de l’inquiétude
1932 : L’affaire Saint-Fiacre
1933 : Les fiançailles de M. Hire
1934 : Le locataire
1937 : L’assassin - Le testament Donadieu
1938 : L’homme qui regardait passer les trains
1940 : Les inconnus dans la maison
1941: Cour d’assises
1942 : La neuve Couderc
1944 : Signé Picpus
1947 : Maigret à New York
1948 : Pedigree - La neige était sale
1950 : Un nouveau dans la ville -
Les volets verts
1955 : La boule noire
1958 : Maigret voyage - Le président
1960 : Maigret aux assises - L’ours en peluche
1962 : La porte
1963 : Les anneaux de Bicêtre
1964 : La chambre bleue
1967 : Le chat
1968 : La main
1975 : Des traces de pas
1980 : Mémoires intimes
une abondante correspondance avec André Gide, qui lui conseille de transformer un court récit autobiographique, «Je me souviens... » (1945), en un roman à la troisième personne: ce sera le monumental et admirable Pedigree (1948), véritable matrice de toute son œuvre. Gide voit en lui «un grand romancier, le plus grand peut-être et le plus vraiment romancier» de son temps.
Études de la condition humaine
On a parlé au sujet de son œuvre de paralittéra-ture, ou de littérature de gare. Mais Simenon préfigure à sa façon certains aspects de l’existentialisme et du nouveau roman. En effet, ses romans policiers enquêtent aussi sur la nature humaine et constituent une réflexion sur la condition humaine, sur l’identité et les liens de l’individu avec la famille, la société. Dans Maigret voyage (1958) il résume, par la voix de son héros, sa recherche sur la condition humaine: «Toute sa vie il s’était efforcé d’oublier les différences de surface qui existent entre les hommes, de gratter le vernis pour découvrir, sous les apparences diverses, l’homme tout nu. » Comme Sartre ou Camus, Simenon s’attache à peindre les malaises de l’homme contemporain. La notion de destin est au centre de ses romans qui privilégient l’éclairage existentiel. Simenon donne aussi une dimension sociale et historique à son œuvre. Ses personnages sont souvent asphyxiés, prisonniers de relations aliénantes, dans une situation étouffante qui traduit le malaise de la classe moyenne. Simenon manie avec brio les structures temporelles du récit, reconstitue l’espace par petites touches, à la manière du pointillisme pictural, qu’il admire beaucoup. Simenon déclarait: «On m’embête assez avec l’atmosphère Simenon. On dit que je suis un écrivain réaliste. C’est absolument faux, parce que si j’étais réaliste, j’écrirais exactement les choses comme elles sont. Or il faut les déformer pour leur donner une plus grande vérité. » Le climat poétique de ses livres crée une
Replaçant l’action dans le contexte de la France des années 1950, la série télévisée avec Bruno Cremer dans le rôle de Maigret (ici avec Aurore Clément) est sûrement l’une des plus fidèles adaptations de l'œuvre, autant pour la description de l’époque, que pour la physionomie que Simenon imaginait de son personnage. Celui-ci n’eut pas moins de 21 visages, depuis la première adaptation cinématographique avec Harry Baur (1932). On garde aussi en mémoire les interprétations de Jean Gabin (1957, 1959,1963) et de Jean Richard (1973). On connaît moins celles de Pierre Renoir en 1932 et Michel Simon en 1952.
impression d’intimité. Son style, aux constructions banales et au vocabulaire résolument limité, est simple jusqu’à la sobriété, sans fioritures. Il compose ainsi un univers où les drames déshabillent les héros de leur vernis social artificiel, un espace tragique où les humiliés côtoient les offensés, dans des affrontements et des conflits qui dévoilent le malaise et le vide intérieur.
Les limites de la création
En 1945, il entre aux Presses de la Cité, créées par son ami Sven Nielsen ; il lui restera fidèle jusqu’à la fin de sa vie. En 36 ans, il a écrit 144 titres, dont 52 Maigret, parmi lesquels Lettre à mon juge (1947), La neige était sale (1948), Les volets verts (1950), Le président (1958), Le passage de la ligne (1958), L’ours en peluche (1960), Les anneaux de Bicêtre (1963), Le chat (1967). De 1945 à 1955, il vit aux États-Unis, qui lui inspirent quelques-uns de ses nouveaux récits: Trois chambres à Manhattan (1946), Feux rouges (1953), La boule noire (1955), La main (1968)...

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UJ Georges
Simenon
Le locataire (1934), Les Pitard (1935), Le testa
ment Donadieu (1937), L'homme qui regardait
passer les trains (1938), Le bourgmestre de Furnes
(1939), Les inconnus dans la maison (1940), Cour
d'assises (1941), La veuve Couderc (1942) ...
En 1938, il s'installe en Vendée où il reste pen
dant toute la durée de la guerre.
Simenon est fas
ciné par Cocteau, Nimier, Colette, Céline, Pagnol,
Mauriac, Gide, etc.
De 1938 à 1950, il entretient
PRINCIPALES ŒUVRES
1929: La maison de l'inquiétude
1932: L'affaire Saint-Fiacre
1933 : Les fiançailles de M.
Hire
1934 : Le locataire
1937: L'assassin -Le testament Donadieu
1938: L'homme qui regardait passer les trains
1940: Les inconnus dans la maison
1941: Cour d'assises
1942 : La veuve Couderc
1944 : Signé Picpus
194 7 : Maigret à New York
1948: Pedigree- La neige était sale
1950 : Un nouveau dans la ville -
Les volets verts
1955 : La boule noire
1958 : Maigret voyage -Le président
1960: Maigret aux assises -L'ours en peluche
1962 : La porte
1963 : Les anneaux de Bicêtre
1964: La chambre bleue
1967 : Le chat
1968: La main
1975: Des traces de pas
1980: Mémoires intimes une
abondante correspondance avec André Gide,
qui lui conseille de transformer un court récit
autobiographique, > Le climat poétique de ses livres crée une ......
Replaçant
l'action dans
te contexte de ta
France des années
1950, ta série
télévisée avec Bruno
Cremer dans te rôle
de Malgret (Ici avec
Aurore Clément) est
sûrement l'une
des plus fidèles
adaptations de l'œuvre, autant pour
ta description
de l'époque, que pour
ta phy sionomie que
Simenon imaginait
de son personnage.
Celui-cl n'eut pas
moins de 21 visages,
depuis ta première
adaptation
cinématographique
avec Harry Baur
(1932).
On garde
aussi en mémoire
les interprétations
de Jean Gabin (1957,
1959, 1963) et de
Jean Richard (1973).
On connan moins
celles de Pierre Renoir
en 1932 et Michel
Simon en 1952 .
impression d'intimité.
Son style, aux constructions
banales et au vocabulaire résolument limité, est
simple jusqu'à la sobriété, sans fioritures.
Il compo
se ainsi un univers où les drames déshabillent les
héros de leur vernis social artificiel, un espace tra
gique où les humiliés côtoient les offensés, dans
des affrontements et des conflits qui dévoilent le
malaise et le vide intérieur.
Les limites de la création
En 1945, il entre aux Presses de la Cité, créées par
son ami Sven Nielsen; il lui restera fidèle jusqu'à
la fin de sa vie.
En 36 ans, il a écrit 144 titres, dont
52 Maigret, parmi lesquels Lettre à mon juge
(1947), La neige était sale (1948), Les volets verts
(1950), Le président (1958), Le passage de la ligne
(1958), L'ours en peluche (1960), Les anneaux de
Bicêtre (1963), Le chat (1967).
De 1945 à 1955,
il vit aux États- Unis, qui lui inspirent quelques-uns
de ses nouveaux récits: Trois chambres à Manhat
tan (1946), Feux rouges (1953), La boule noire
(1955), La main (1968) ...
Puis il rentre en Europe et s'installe bientôt en
Suisse, pays qu'il ne quittera plus.
En septembre
1972, il est assis à sa table de travail et s'arrête au
bout de quelques lignes: l'inspiration est tarie et
ne reviendra jamais plus.
Il s'installe à Lausanne,
où il finira sa vie.
Le 13 février 1973, le jour de ses
70 ans, il s'achète un petit magnétophone et enta
me ses «Dictées».
Il en enregistre 21 jusqu'en
1979, un an après le suicide de sa fille Marie-Jo.
Il
reprend une dernière fois la plume et rédige ses
Mémoires intimes (1980), puis se tait définitive
ment.
Il meurt le 4 septembre 1989 à Lausanne.
En cinquante ans, il aura écrit une œuvre consi
dérable, souvent adaptée au cinéma ou à la télé
visio n: 25 ouvr ages à caractère autobiogra
phique, 192 romans (dont 75 Maigret), 155 nou
velles, traduits en 55 langues dans 44 pays et ven
dus à quelque 550 millions d'exemplaires.
Ce
démiurge a composé une galerie de plus de
9 000 personnages..
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