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FRANCAIS DISSERT SUR NANA DE ZOLA

Publié le 22/05/2023

Extrait du document

« « La différence de chacun nous fait apprécier ce que l’on est et ce que l’on ne veut pas devenir » est une citation de Steve Lambert qui nous montre que apprécier des différences et défauts peut nous être bénéfiques.

C’est au XIXe siècle, qu’on nous montre à l’état brut les différences et défauts des personnages à travers un nouveau mouvement littéraire : le naturalisme. Ce mouvement a pour but de créer des œuvres réalistes.

Émile Zola, auteur français du XIXe siècle, est connu pour avoir participé à ce mouvement en écrivant entre 1870 et 1893 vingt volumes ayant pour personnages les Rougon-Macquart dont Nana fait partie.

Dans ce dernier, le neuvième volume du cycle, l'action se situe à Paris durant le Second Empire.

Nana (Anna Coupeau) est la fille de Gervaise, la blanchisseuse de L'Assommoir.

Sans talent, elle a pourtant un grand succès au théâtre dans le rôle de la Vénus bonde, succès qu'elle doit à son physique sensuel et à ses attitudes provocantes.

Les hommes sont fous d'elle et ses liaisons vénales sont multiples.

Mais cette vie de débauche va la conduire à sa perte.

Suite à cette lecture, il serait donc bon de se demander si un lecteur lambda pourrait apprécier un protagoniste tel que Nana.

Pour répondre à cette question, nous allons nous interroger à travers quoi un lecteur s’identifierait au personnage afin de l’apprécier.

Puis, il convient de se demander en quoi Nana déplairait à un lecteur. S’inscrivant dans la veine naturaliste, Zola fait de Nana quelqu'un de très réaliste, par les descriptions qu'il en fait.

L'écrivain puise sa connaissance dans des femmes existantes : Berthe, son premier amour, mais aussi des mondaines, comme Blanche D'Antigny, Anna Deslions, ou Cora Pearl, dont il a étudié la vie.

Afin de prouver cette réalité si bien représentée, on peut s'appuyer sur un extrait du roman, lorsque Nana se regarde dans son miroir, en compagnie du conte Muffat (p.227).

Cet extrait est riche en champs lexical du corps et de l’anatomie : « cou », « hanche », « bras », « torse », « dos », « reins », « ventre »… Cela nous montre que Zola décrit tellement bien Nana, qu’on aurait même l’impression de la voir de nos propres yeux, de vivre la scène à travers les personnages.

De plus, on peut remarquer un effet de gros plans : « face »/ « gorge » qui nous montre la précision dont veut nous faire part l’auteur.

En effet, il part d’un plan plus large puis se rapproche et s’accroche sur les moindres détails du corps de notre protagoniste.

C’est donc grâce à cette exactitude que le lecteur pourrait se référer à Nana, ses émotions et sentiments, et donc apprécier ses actes et manières de penser. Mais encore, Nana est un personnage symbolique.

Effectivement, c’est la figure mythique du désir et le symbole de son peuple.

En effet, comme cité dans le livre, elle est comparée à Vénus : « Vénus se décomposait »(p.524).

Vénus qui, rappelons-nous, est la déesse de l’amour, de la séduction et de la beauté féminine dans la mythologie romaine.

Zola vise donc, par cette comparaison, à nous prouver la puissance de sa beauté, de son charme enivrant et.... »

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