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Flaubert - Un coeur simple

Publié le 13/04/2023

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« Un coeur simple, FLAUBERT Cette nouvelle est remarquable car elle attache à raconter la vie d’un personnage qui échappe complètement à la convention du romanesque. Quel est l’intérêt de raconter une telle vie? Pq s’intéresser à ces persos anonymes, à ces petites vies, sont-elles + émouvantes, + exemplaire que les autres c’est à dire + morale, + simple Pq le dénouement est ironique? Est ce que Flaubert veut donner l’exemple concret de sa fameuse formule : « écrire un livre sur rien, qui ne tient par sa force que de son style ». « le roman comme miroir que l’on promène le long d’un chemin » STENDHAL Incipit : début du livre mais surtout le début de la rencontre entre le lecteur et le monde fictif du récit. —> Flaubert rêve d’écrire un livre sur rien, qui ne tiendrait que par la force de son style.

Son rêve accompli dans un cœur simple. —> Dans cet incipit, cela manque d’intrigue, d’act°. —> Un incipit, manifeste de la modernité littéraire, est un incipit qui refuse de plaire aux lecteurs et de jouer le jeu du romanesque. —> C’est un incipit plat. —> La caractéristique de cet incipit est que les choses semblent avoir + d’importunes que les personnes = sortes d’inversion, c’est le décor qui prend la première place et les persos apparaissent comme éteint, décoloré, sans vie. —> Félicité = nom qui promet la joie et le bonheur. —> incipit paradoxal, non romanesque, qui multiplie les détails triviaux et désagréables. —> mots en italiques, manière inélégante de parler, c’est un roman d’un point de vue d’un parisien qui note avec ironie les manières de faire et de dire = caractéristiques de la province. —> madame : s’ennuie, elle est veuve, ruiné, côté lugubre, représentation de l’ennui, le pari de Flaubert c’est que le lecteur déçu, frustré dans ces attentes va persister pour voir jusqu’au le narrateur et le romancier vont aller ans cette représentation du vide. —> espace saturé d’objet dont aucun n’est beau.

Abondance inutile, déborde plutôt de confort ou du luxe.

Les objets sont situés les uns par rapport aux autres.

Cela manque d’harmonie, de vie.

Donc, peinture de la tristesse. 1) Analyse de Barthes : —> Barthes fait la réflexion suivante, il s’intéresse à la façon dont sont construits les récits.

Comment fonctionne un récit? Tout a une f°, le détail est soumis à la structure d’ensemble, chaque élément trouve sa raison d’être dans cet ensemble ou tout fait sens parce que tout a une f°. —> Barthes dit « à quoi sert ce baromètre qui ne sert à rien? » « Vieux piano » sert à la description, il s’agit de montrer que madame aubin à la fois appartient à une classe privilégiée, bourgeoisie mais c’est une bourgeoisie appauvrie, déclassée, sans grand prestige sociale et donc le piano est vieux.

On peut aussi faire valoir que « vieux » sont des éléments de mobiliers dont on ne se sert pas.

Et, donc on peut montrer que la description vise à signifier la tristesse, le caractère morne de cet espace.

Relat° entre personnage et espace : ce vieux piano joue un rôle d’indice, c’est un signe. Mais de quoi le baromètre est-il le signe? —> Barthes ne trouve pas et soudain, il dit « le baromètre » qui n’est le symbole de rien, qui ne sert à rien pour les personnes.

Il a comme f° de ne pas avoir de f°, il est le réel, c’est ce qui n’est donné, qui n’a pas de sens, de justification, qui est là dont la présence est bref, évidente. La diégèse : le contenu de l’histoire, le baromètre ne sert à rien et au niveau de la poétique du récit, du discours qui rapport la diérèse, le discours sert à dire « c’est un récit réaliste, qui représente ce réel, qui existe en dehors du texte ».

Ce petit objet « le baromètre devient un signe esthétique (pas ce qui est beau, qui rend voit à une conception de l'œuvre d’art). Barthes propose une prosopopée : (figure de rhétorique par laquelle on fait parler et agir une personne que l'on évoque (absent, défunt, animal ou chose personnifiée).

: le baromètre prendrait la parole et dirait « je suis le réel ».

L’idée à retenir c’est que dans un récit littéraire tout est signifiant même ce qui paraît ne pas avoir de sens, l’insignifiant même signifie qqch : que le texte entreprend de rendre compte, de décrire, de montrer le réel. 2) Analyse de Marx : —> Époque où la France engage sa révolution industrielle, le chemin de fer, la presse..

On voit apparaître un nouveau personnage social : l’ouvrier = conflits sociaux parfois très violents. —> Apparaît alors avec la révolution, des penseurs dissocialistes qui s’interrogent sur la répétition de la richesse comme Marx, pose la q° de justice sociale.

Le marxiste dit que le roman de Flaubert témoigne de cette invasion des objets, pas seulement dans l’aristocratie ou l’objet est art, un bon meuble, un tableau comme chez Balzac dans Sarrasine. —> Sartre dit que la bourgeoisie est une place intermédiaire, à présent elle va être liquidée par le prolétariat.

Et, comme elle a peur de l'avenir, elle se rassure en s’entourant d’objet qui fait un rempart entre la réalité qui l’échappe elle.

Objets = rempart de protection, on se rassure avec des objets, on consomme pour se rassurer.

On craint de ne pas exister assez.

La bourgeoisie se célèbre elle-même dans ces objets. Le baromètre indique la température qui renvoie à la nature, qui serait l’indice que la bourgeoisie se réfère à un temps inoffensif plutôt qu’au temps de l’histoire. Jacques rancière : enquête sur la not° de fict° (oeuvre d’imagination) —> Part de la def de fict° par Aristote : « œuvre construite, organisée et structurée. Une construction avec un début, milieu et une fin avec des évolutions, on passe de la fortune à l’infortune, au bonheur au malheur, de l’ignorance au savoir.

Structure hiérarchique : intrigue + accessoire soumis à.... »

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