Flaubert, chef de file du réalisme
Publié le 03/06/2012
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Tout comme Balzac, Rabelais, Boileau ou encore Diderot, Gustave Flaubert, écrivain français, fut considéré longtemps comme « chef de file « du réalisme : mouvement artistique moderne apparu en Europe dans la seconde moitié du XIXe siècle. Cependant il refuse d’être inscrit au sein de celui-ci, allant même jusqu’à en renié le titre qu’on lui donne. Toutefois il restera classé parmi ces autres écrivains réalistes malgré le refus de cette l’affiliation. Par définition du terme réalisme, tout critère reliant Flaubert à ce mouvement est à première vue présent dans ses oeuvres, cherchant réellement à retranscrire la réalité sans idéalisation (clé du réalisme) il en écrit notamment Madame Bovary en 1857 qui est un succès, engendrant un bon nombre de lettre de lecteur saisit par l’oeuvre. Flaubert répondrait ainsi de cette façon aux aspects du réaliste. Mais comment peut-on comprendre ce paradoxe en particulier après lecture de ces oeuvres renvoyant pourtant à un réalisme en lui-même ?
PLAN GENERAL DE LA DISSERTATION :
I – Flaubert « chef de file « du réalisme
1) Le réalisme
Définition générale et complète
2) Flaubert et le réalisme
Caractéristiques du réalisme abondant chez Flaubert (une des caractéristiques : un gout prononcé pour la description)–
De nombreuses lettres de lecteurs en accord avec ses oeuvres
Cependant une idée du réalisme différent pour lui, et dont il renit l’utilisation dans ses oeuvres – Flaubert verrait le réalisme d’une façon différente.
3) Le réalisme de Flaubert
Les caractéristiques, les différences face au réalisme en lui-même.
II – Un refus très fortement marqué de l’étiquette du réalisme
1) Plutôt une haine du réalisme
Une exécration du réel –
Ce qu’il a voulu faire, des histoires inventées (caractéristique de SON réalisme)
Mais pourtant parfois vrai, car « ce que l’on invente est vrai «
2) Un réel avant tout imaginé
Produire une sensation profonde de la verité d’une vie banale
But seul au final : laisser un effet d’ébahissement aux spectateurs
3) Des caractéristiques contraires aux réalismes
L’inspiration de fait divers du réel
L’image d’un simple journaliste
Une réalité sans idéalisation

«
Tout comme Balzac, Rabelais, Boileau ou encore Diderot, Gustave Flaubert, écrivain
français, fut considéré longtemps comme « chef de file » du réalisme : mouvement artistique
moderne apparu en Europe dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Cependant il refuse d’être
inscrit au sein de celui -ci, allant même jusqu’à en renié le titre qu’on lui donne.
Toutefois il
restera classé parmi ces autres écrivains réalistes malgré le refus de cette l’affiliation.
Par
définition du terme réalisme, tout critère reliant Flaubert à ce mouvement est à première vue
présent dans ses œuvres, cherchant réellement à retranscrire la réalité sans idéalisation (clé du
réalisme) il en écrit notamment Madame Bovary en 1857 qui est un succès, engendrant un bon
nombre de lettre de lecteur saisit p ar l’œuvre.
Flaubert répondrait ainsi de cette façon aux
aspects du réaliste.
Mais comment peut -on comprendre ce paradoxe en particulier après
lecture de ces œuvres renvoyant pourtant à un réalisme en lui -même ? Dans un premier temps
nous analyserons le te rme « réalisme » dans le principal but de mieux comprendre ses
caractéristiques afin d’établir un parallèle avec Flaubert qui en est dit « chef de file ».
Ensuite
nous examinerons de plus près ce refus généralisé et fortement manifesté par l’écrivain face à
cette affiliation marqué par son public.
Et qui le pousse même jusqu’une haine à l’encontre de
ce courant qui lui est pourtant lié.
Le terme « réalisme » vient du latin « realis » signifiant « réel » : une œuvre réaliste ;
dont no us allons principalement nous intéresser ici, se définit comme un ouvrage qui s'appuie à
représenter davantage les hommes et le monde tels qu'ils sont et non à travers le filtre de
l'intelligence ou de l'imaginaire de son auteur.
Historiquement, le réali sme est un mouvement
artistique, essentiellement littéraire et pictural, qui naît en 1850 et s'étend sur la seconde moitié du
19ème siècle .
Le réalisme s'inspire des méthodes scientifiques pour se concentrer sur l'étude et la
description objective des fai ts et des personnages.
Le terme de réalisme fut très utilisé concernant la
peinture et du courant artistique qui se développait.
Les peintres qui en faisaient usages auraient
brisés les conventions en s’adaptant à peindre des sujets quotidiens, dans l’obje ctif de faire découvrir
la réalité telle qu'elle était.
C'est donc dans ce contexte qu'émerge le courant littéraire qu'est le
réalisme.
Il représente de ce fait, le réel avec un souci de vérité, tantôt jusque dans ce qu'il peut y
avoir de trivial et dont n otamment on peut en découvrir de nombreux aspects à travers l’œuvre de
Flaubert, Madame Bovary.
D’ailleurs l’auteur en aurait été même jugé, pour « outrage à la morale
publique et religieuse et aux bonnes mœurs », cependant il en sera acquitté.
En outre, l’écrivain, dans l’élaboration de ces œuvres, fait recourt à une importante
documentation c’est -à-dire à l’observation de fait réel, ainsi pour lui l’explication de la réalité
historique et sociale de son temps, est fondée sur une observation systématique.
Par ailleurs
Flaubert semble développer un « goût » très prononcé pour la description, de cette façon il parvient
à faire ressentir aux lecteurs un puissant effet du réel.
De nombreux lect eurs, tombés sous le
« charme », de l’œuvre référence qu’est Madame Bovary en témoigne même.
L’œuvre serait
considéré comme le chef d'œuvre du roman réaliste français du XIXème siècle.
Le roman marque
profondément ses lecteurs et le ravage qui en résulte laisse l’assignation du réalisme lui être
octroyé.
Flaubert finit par être designer par ces derniers comme « chef de file » du réalisme.
Néanmoins celui -ci en reniera l’affiliation, l’écrivain, dans une certaine mesure, verrait le réalisme
d’une autre fa çon..
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