Fiche oral "Génie" de Arthur Rimbaud

« 1) Le poète/génie magicien, maître des lieux, créateur de poésie - « il est l'affection » attaché : en chacun de nous (« Ô lui et nous ! ») => Génie ≠ Dieu qui s'adresse aux Hommes, mais un homme lui-même => chacun peut voir son génie s'il accepte de se plonger dans l'imaginaire => le reconnaître et le suivre pour accéder à un épanouissement des sens (poésie du « vertige ») - Le génie a « seul la clé » du poème : clé du sens, mais aussi clé de la musique (« poète voyant ») => chef d'orchestre, tire lui-même les ficelles du spectacle => naissance d'une poésie nouvelle (reprise de quelques fondements : majuscules, musicalité (chère à Verlaine)) - «génie» (latin «ingenium») = « esprit inventif » => illumination => génie d'éternité et d'amour universel qui souffle sur l'esthétique Rimbaldienne 2) Vers un nouveau départ, une renaissance - Renouveau poétique annoncé : lumière du jour, envie d’évasion ; abandon souffrances ; contraste passé/avenir => l'infini s'offre à nous dans la lumière (« immensité de l'univers, fécondité de l'esprit ») : Hymne à la création - La poésie se nourrit de néant : elle n'existe que par les mots => poésie qui donne à voir autre chose que d'habitude => Un poème qui crée son propre sens, son propre univers - Esthétique Rimbaldienne : => refus des dogmes (vérité absolue religieuse) : foi par l'esprit et non l'action => du chaos vers la lumière (apparition du génie «brisement de la glace croisée de violence nouvelle») => lier le matériel à l'immatériel => précurseur du surréalisme • Conclusion « Génie » est un poème en prose très riche en sens et en style.

Le poète qui fixe les vertiges d'une poésie nouvelle gouvernée par un esprit divin qui souffle sur l'esthétique Rimbaldienne. Ainsi, le monde qui nous entoure ne sera plus un bruit sourd et confus mais un « chant clair » qu'on écoute pour mieux soigner et guérir ceux qui souffrent.. »