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Fiche « Le cygne partie I, Baudelaire » (Bac Français)

Publié le 24/01/2024

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« Introduction Rebonjour Madame/Monsieur ; vous m’invitez aujourd’hui à relire le poème “Le cygne” de Baudelaire.

Contemporain des travaux haussmanniens, Baudelaire, né en 1821 et mort en 1867, vit dans un Paris en pleine métamorphose.

C’est l’occasion pour lui de peindre la boue de la ville et l’or de l’imaginaire poétique qui la transforme dans les “Tableaux parisiens”, la section ajoutée aux Fleurs du Mal lors de la seconde édition en 1861.

De cette section est issu le poème intitulé « Le cygne », ce poème, l’un des derniers écris en vers par Baudelaire, nous donne la vision que Baudelaire a des travaux hausmaniens qui modifient le visage de Paris. Angle lecture s’organise en deux parties numérotées, néanmoins je ne vais en expliquer que la première.Ce texte mets plutôt l’accent sur la mélancolie et la mémoire, matériau de l’imagination du poète, qui de façon originale rapproche des figures bien différentes (Hugo, Andromaque, le cygne) et exprime la mélancolie de Baudelaire. Mouvement du texte Le texte est à la fois très fluide et très construit, en sa première comme en sa seconde partie.

La dynamique de la première partie est fondée sur des évocations successives :    celle d’Andromaque dans le premier quatrain, à qui s’adresse le poète celle de Paris en chantier dans les second et troisième quatrains, sur quoi il médite, celle de la ménagerie puis du cygne dans les quatre derniers quatrains de la première partie, dont il se souvient. 1er mouvement Victor Hugo est c’est une figure littéraire poétique et politique.

Il s’est exilé en Belgique suite au coup d’état de Napoléon III après les élections.

Il s‘informe sur la situation du pays en échangeant des lettres.

On pourrait le qualifier d’exilés d’excellence car il symbolise le mécontentement de toute une génération littéraire devant le pouvoir.

Baudelaire lui dédie son poème au cours du quel il lui apprend la fin de sa source d’inspiration. Paragraphe 1 : Andromaque est une princesse troyenne, dont le mari, Hector, a été tue durant la guerre.

Elle est contraint à l’exil puisque elle est prise en trophée par le roi des Pyrres comme symbole de victoire, néanmoins malgré l’éloignement et la mort de son mari elle lui restera fidèle.

Ce choix courageux la contraint à la tristesse et à la mélancolie ce qui fait d’elle une allégorie de la mélancolie et de la fidélité.

Racine s’est approprié ce personnage 2 siècles avant Baudelaire grâce à une tragédie.

Les poètes de l’Antiquité invoquaient au début de leurs œuvres les muses avec par exemples le premier vers de l’Odyssée : Conte-moi, Muse, l'homme aux mille tours 1 qui erra longtemps sans répit après avoir pillé la citadelle sacrée de Troie 2.

Il vit des milliers d'hommes, visita leurs cités et connut leur esprit. C’est exactement ce que fait Baudelaire avec Andromaque dans ce poème.

Le critique Jean Starobinski dit de ces personnages qu’ils sont pour le poète des “répondants allégoriques”, c’est-à-dire des personnages qui allégorisent ce que Baudelaire ressent et cherche à dire.

Ce que l’on retrouve dans le 1er vers avec la structure « Andromaque, je – vous ». Dans la culture occidentale, le topo de la mélancolie est une jeune femme de profil avec une partie de visage caché qui est courbé en train de regarder soit un plan d’eau soit un miroir, quelque chose lui permettant de voir son reflet.

Dans le poème Andromaque appareils branchés en train de regarder un petit fleuve réplique dérisoire du Simoïs, fleuve de son enfance.

Dans ce premier paragraphe, un autre motif iconographique est introduit, celui du miroir d’eau. On pourrait même dire que le poème entier Évoque un miroir de par sa structure.

En effet, cette partie du poème est composé de sept quatrain tous formés par des alexandrins avec à chaque fois des rimes croisées suivant le schéma à B à B. Baudelaire insiste sur la douleur du majestueux personnage en faisant déborder la proposition au vert suivant avec un enjambement. Baudelaire transpose le motif du miroir dans le domaine des sons au vert quatre en évoquant les pleurs de Andromaque, ces quelques gouttes d’eau nous évoquent davantage un son bien précis. 2ème mouvement Paragraphe 2 : Baudelaire nous fait comprendre que les mythes sont inspirés du réel, que la mémoire du poète engendre la création poétique et cela grâce au cinquième vers. On comprend que le poète ressens une nostalgie précoce ainsi que un certain déplaisir envers ces travaux.

Tout cela est amplifié avec le hélas suivi du !. Paragraphe 3 : Maintenant l’ancien Paris n’est plus de ce monde il n’appartient plus qu’à la mémoire du poète, avec la négation restrictive du vers 9. On remarque que la nostalgie et la mélancolie de Baudelaire sont toujours croissante avec la dégradation encore une fois du motif du miroir il y a la dégradation de la présence d’eau avec l’eau des flaques. Une sensation de confusion du paysage se dégage du texte, cela est dû aux jeux sur les sonorités que fait Baudelaire. Tout comme l’avait fait Hugo, dédicataire du poème, Baudelaire désarticulent l’alexandrin en le marquant pas la césure des deux hémistiches cela accentue encore la sensation de confusion. Toujours dans l’optique de renforcer d’insister tentation de confusion Baudelaire condense le groupe brillante au carreau en bric-à-brac.

Cette condensation est également une dégradation du motif qu’est le miroir 1 fois 2 plus. Baudelaire ou autrement avec les sonorités, ce qui en résulte est un miroir sonore renvoyant à Andromaque.

En effet, il y a donc de nombreuses répétitions du son ac notamment avec Barack flaque bric-à-brac vois que également avec Caro à l’envers. Dans cette strophe, Baudelaire que nous avons amateurs d’art et d’image, tout en transmettant ce qu’il ressent au lecteur, nous dépeint un tableau du pari de sa mémoire pour préparer l’apparition du cygne 3ème mouvement Paragraphe 4 : Baudelaire nous annonce que l’apparition du.... »

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