fiche de lecture, Phèdre ou le désespoir de Marguerite Yourcenar
Publié le 06/05/2013
Extrait du document


«
-« Tropique du cœur » détournement de Tropique du Cancer = cancer/gangrène du
cœur de Phèdre
- 2 : l.18-78 : contremouvement, retour de la fatalité/destin
« stupeur » elle bute sur Hippolyte « sans le savoir » impuissance de Phèdre/ introduction du concept
moderne de l’inconscient.
Attention elle n’est plus à la source des actions montre qu’elle se peut rien
faire.
« Hache à double tranchant » symbole de la Crète = corne de taureau étymologie Labris d’où
labyrinthe/symbole des amazones.
Symboliquement représente Phèdre qui est aussi dangereuse pour
Hippolyte que pour elle-même.
Deux notions modernes alourdissent la faute : l’inceste et l’infanticide.
Contrairement à Racine,
Yourcenar appuie sur les fautes de Phèdre, elle les énonce clairement et sans tabou « infanticide »
volonté et impossibilité de tuer Hippolyte qu’elle à créer/façonner à son image.
Hippolyte /inceste.
Elle fabrique Hippolyte, en fait son alter ego, son reflet.
Il devient sa marionnette.
Thématique du
double = narcissisme profond chez Phèdre.
C’est son minotaure intérieur, sa « fêlure », l’hérédité, sa par de monstruosité du à la malédiction qui
transgresse tous les tabou.
« Poteaux indicateurs du Palais de Minos »=retour de la tare=retour à la
situation initiale symboliquement.
« Aricie » crée par Phèdre pour entretenir sa haine envers Hippolyte/ elle est la justification de
Phèdre.
L 45-50 Oenone est à peine évoquée, elle n’est pas nommée=régression infantile de Phèdre.
L 50-53 opposition soleil=Phèdre=la brillante et spectre (lumineux et fantôme)
Elle recrée labyrinthe pour sa monstruosité intérieure mais il n’a pas d‘issu.
Le fil libérateur devient
toile d’araignée.
Phèdre se piège elle-même.
L 67-71 Phèdre et non Oenone invente l’histoire du viol pour cacher sa faute.
Montre toute sa
perversité.
Phèdre est un personnage perverti.
« disparition d’Hippolyte fiat le vide autour d’elle »=une partie d’elle-même disparait puisque
Hippolyte est une projection/reflet d’elle-même.
Mort d’Hippolyte par le monstre=Phèdre, l.
86
« défiguré par ses morsures de fauve » emploi du déterminant possessif « ses » donc « morsures » de
Phèdre.
- 3 : l.78-101 : accomplissement du destin+méditations sur le mythe de Phèdre et de son
prolongement au cour des siècles, sur sa réactualisation par l’auteur grâce au vocabulaire qui
permet de donner une intemporalité au texte dans son ensemble.
« sans changer de lieux » fatalité=il n’y a pas eu d’évolution retour à la situation initiale.
Palais de
Trézène a été un enfer pour Phèdre qui part dans le palais de Minos qui est l’enfer, il n’y a donc pas
d’évolution pour le personnage.
Il y a une dissémination du Labyrinthe qui bien que Phèdre change
d’endroit réapparait sans cesse.
Phèdre a accompli son destin, elle est pardonnée dans les enfers où elle se retrouve au milieu de ses
semblables qui partagent sa malédiction/ « fêlure ».
Métaphore filée du métro=actualise le
texte/anachronisme.
Retour à la normalité à la foule pour le personnage de Phèdre qui a toujours été
seul.
Sorte de piège qui se referme sur elle = « galerie de mine » retour au labyrinthe.
Toujours en.
»
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