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Faire l'introduction, le premier axe et la conclusion du commentaire composé sur le portrait de Vautrin, dans Le Père Goriot de Balzac. Bibliolycée p. 33-34 (l.375- 416)

Publié le 06/10/2018

Extrait du document

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Pour finir, il est vrai que Vautrin était apprécier dans la pension Vauquer), mais il était aussi craint par ses occupants « ses obligés seraient morts plutôt que de ne pas le lui rendre, tant, malgré son air bonhomme, il imprimait de crainte [ ... ]regard profond et plein de résolution » (l.389-391) « sang-froid imperturbable » (l. 392) « Il savait ou devinait les affaires de ceux qu'il l'entourait, tandis que nul ne pouvait pénétrer ni ses pensées ni ses occupations » (l. 408409). Son statut particulier, son indépendance et l’absence de motif de justification de sortit appuis cette idée. Il possède une place privilégié dans la pension. Il détient un passe-partout et « lui seul jouissait de cette faveur » (l.399). Ses mœurs sont décrites. On apprend que Vautrin à une nature vagabonde ; l’énumération de verbes d’actions en ’’à’’, nous le confirme : « ses mœurs consistaient à sortir après le déjeuner, à revenir pour dîner, à décamper toute la soirée, et à rentrer vers minuit » (l.396-397). Il avait aussi une relation particulière avec Madame Vauquer qu'il considère comme sa propre mère : « Il appelait maman en la saisissant par la taille. » (l. 400). Ce portait d’un premier abord élogieux puis mystérieux, nous connote ainsi la description d’un personnage pleins de mystères, généreux, au soutien des autres, sociable, serviable, plaisant, bon vivant, simulant l'affection et en même temps effrayant, par sa détermination, la fermeté de son caractère et son pouvoir de perspicacité.

 

Ce portrait de Vautrin est réaliste et montre bien le style de Balzac. Derrière la peinture de réel se cache un héros ambigu en marge de la société dont les motivations sont simples et familières. Mais son portrait symbolique nous montre une autre facette de sa personnalité qui, malgré son apparence sociable et serviable, cache un lourd secret. Cet autre aspect crée l'ambigüité du personnage à travers une description détaillée de ses relations avec autrui. Ce passage est à la fois un portrait et un élément romanesque important, puisqu'on y livre au lecteur des indices sur le passé mystérieux de Vautrin Sa rancune à l'état social va certainement évoluer par la suite et nous laisse craindre à un avenir pathétique. Ce portrait révèle de la technique du roman policier : le narrateur

 

délivre des brides d'information, il sème des interrogations, mais en professionnel averti de la chose romanesque, il ne vend pas le mèche si vite, il ne dit pas tout ce qu'il sait, il se borne à une demi confiance, juste assez pour éveiller la curiosité en laissant entendre « qu'il avait au fond de sa vie un mystère soigneusement enfoui ». Ainsi, Vautrin représente l’une des figures emblématiques de «La Comédie humaine».

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« ici, pour le moins l’illégalité. Dans cette description, nous voyons se refléter un personnage très énigmatique.

Ses activités montrent que c’est un homme d’expérience mais tout de même très mystérieux.

Le champ de son savoir, d’autre part, est très large.

Un champ lexical de la connaissance parcourt le texte...

.

« Il connaissait tout d’ailleurs » (l.385 ; « Ca me connait » (l.385).

Mais nous insistons surtout sur l’aspect mystérieux de ses occupations : le champ lexical du mouvement ( « sortir », « revenir », « décamper », « rentrer »), les compléments circonstanciels de temps (« après le déjeuner », « pour dîner », « toute la soirée », « vers minuit ») traduisent un va-et-vient permanent, des occupations extérieures inconnues, mystérieuses associées à la possession d’un passe-partout, l’ensemble constituant un aspect trouble : Il est indépendant et cachotier « sa vie un mystère soigneusement enfoui » (l.416). La conclusion reprend cette idée de mystère et de rapports troubles avec la société et de nombreux indices dans le texte, elle laisse le lecteur convaincu qu’il s’agit d’un personnage au passé inquiétant ou du moins devant un certain nombre de questions auxquelles la suite du roman ne va pas tarder à répondre.

« Il jette une barrière entre les autres et lui » (l.

410-411).

Ce portrait réaliste montre le mystère dégager par cette étrange personne qui cache son apparence par ses favoris teints, son expérience de vie mais dont les éléments ne sont pas développés, son tout–savoir. Cependant à travers ce portrait nous pouvons voir l’aspect symbolique qui montre dans un premier temps la correspondance entre le physique et le psychologique mais aussi avec le milieu de vie. En effet, son portrait physique est lié au portrait moral.

Il est caractérisé par la force, la puissance.

Le regard se porte sur les épaules, puis sur le buste, la musculature, et les mains.

Les adjectifs qualificatifs, « large », « bien développés », « apparents », « épaisses », « carrées » insistent sur la force, l’aspect robuste et puissant de Vautrin.

De plus, les termes « bouquets de poils touffus et d’un roux ardent », selon les lois de la physiognomonie qui fait correspondre le physique au psychologique.

Selon cette théorie, le corps et le reflet de l’âme et il est possible de déduire l’un de l’autre.

Vautrin essaye de cacher son apparence « favoris peints » pour cacher sa véritable identité.

La couleur rousse de ses cheveux peut refléter le mal dont il peut être capable.

Par ailleurs, le regard se porte ensuite sur le visage : ses rides, sa voix, et plus loin son regard qui dénoncent son expérience, mais surtout son ambiguïté.

En effet, le personnage est fondé sur le quiproquo ; de très nombreux contrastes le soulignent.

On en vient ensuite à examiner sa personnalité.

Son caractère généreux, serviable et débrouillard ne tarde pas à apparaître.

La répétition en ''si'' accentue cet effet de débrouillardise : « Si quelque serrure allait mal (l.383) […] Si quelqu'un se plaignait trop, il lui offrait aussitôt ses services » (l.387).

En outre, l'énumération de verbes d'actions nous connote son habileté et son adresse : « il l'avait bientôt démontée, rafistolée, huilée, limée, remontée...

» (l.384).

Vautrin est présenté comme un 2. »

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