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Extrait - Zola L'OEuvre (chap.4) commentaire

Publié le 30/03/2015

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zola

·    La semaine suivante, comme le soleil avait reparu et qu'il lui vantait la solitude ... promenade, les réactions des personnages, l'évocation de la ville.

C'est la première promenade du couple. Pour la première fois, Christine s'affiche au bras de Claude. La complicité se fait progressivement plus forte (« Se serrant l'un contre l'autre «) et s'épanouit dans le désir de s'isoler («La joie d'être seuls «). La pointe de l'île devient un «refuge «, «un asile «. La fin du texte signale cette montée du désir («une fièvre dont ils avaient peur «). Tous deux ignorent encore la vraie nature du lien qui les unit. Et l'île est un échappatoire à la tension sensuelle de l'atelier oppressant et torride: «grosse chaleur «, «poêle rouge«, « suf­foquait «, «chauffer«, « fièvre «. La phrase va en progressant de l'extérieur (l'ate­lier) et gagne les corps (« fièvre «).

zola

« MÉTHi!>DIQU&S Nous sommes à la fin de l'hiver; le récit a commencé en juillet.

Christine rend visite régulièrement à Claude.

Entre eux naît une tendre complicité.

Le pas­ sage décrit une promenade du couple dans l'île Saint-Louis où se trouve l'ate­ lier de Claude.

C'est une description de Paris, avec trois centres d'intérêt: le récit d'une promenade, les réactions des personnages, l'évocation de la ville.

1 -LE RÉCIT D'UNE PROMENADE !:'.~- précisfon réalist~ C'est un quartier bien connu de Zola.

L'itinéraire est rapporté avec une extrême minutie et on peut le suivre sur un plan: le couple fait le tour de l'île Saint-Louis.

Zola nomme chaque rue, décrivant ce que voient les personnages.

Une vue de Paris Zola déploie ses qualités picturales: c'est un Paris ensoleillé qui contraste avec le Paris nocturne et orageux de la première page.

Il dispose les couleurs sur la toile: l'eau omniprésente, le sable des berges, le «ciel pâle», les dômes qui «bleuis­ saient», les arbres.

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