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EXTRAIT DE L'OEUVRE DE ZOLA SUR LA CREATION

Publié le 11/12/2013

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EXTRAITS SUR LA CREATION DANS L'OEUVRE DE ZOLA LIRE ET TROUVER LES DIFFERENTES ATTITUDES VIS-A-VIS DE LA CREATION DEVELOPEES DANS CES EXTRAITS, EXEMPLES A L'APPUI 1 Mais Claude demeurait immobile. Un grand froid le glaçait. Son coeur s'était arrêté un moment, tant la déception venait d'être cruelle. Et, les yeux élargis, attirés et fixés par une force invincible, il regardait son tableau, il s'étonnait, le reconnaissait à peine, dans cette salle. Ce n'était certainement pas la même oeuvre que dans son atelier. Elle avait jauni sous la lumière blafarde de l'écran de toile ; elle semblait également diminuée, plus brutale et plus laborieuse à la fois ; et, soit par l'effet des voisinages, soit à cause du nouveau milieu, il en voyait du premier regard tous les défauts, après avoir vécu aveuglé devant elle. PAGE 153 2 Puis il attaqua la gor...
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« Des cris féroces s’élevèrent, et il fallut à Claude toute son autorité pour dominer les voix.

« Il a raison, on doit apprendre son métier.

Cependant, ce n’est guère bon de l’apprendre sous la férule de professeurs qui vous entrent de force dans la caboche leur vision à eux » 7 Dans ce déséquilibrement qui s’aggravait, Claude en arrivait à une sorte de superstition, à une croyance dévote aux procédés.

Il proscrivait l’huile, en parlait comme d’une ennemie personnelle (…) De sorte que son originalité de notation, si claire, si vibrante de soleil, tournait à la gageure, à un renversement de toutes les habitudes de l’œil, des chairs violâtre sous des cieux tricolores.

La folie semblait au bout.

8 Durant cinq heures, Claude travailla.

Et le surlendemain, lorsque Sandoz le ramena du cimetière, après l’enterrement, il frémit de pitié et d’admiration devant la petite toile.

C’était un des beaux morceaux de jadis, un chef d’œuvre de clarté et de puissance, avec une immense tristesse en plus, la fin de tout, la vie mourant de la mort de cet enfant.

page 305 9 Ah, ce qu’il ferait, il le voyait, superbe, héroïque, inattaquable, indestructible.

Perpétuel mirage qui fouette le courage des damnés de l’art, mensonge de la tendresse et de la pitié sans lequel la production serait impossible, pour tous ceux qui se meurent de ne pouvoir faire de la vie! 10 « Nom de Dieu! C’est encore raté… Décidément, je suis une brute, jamais je ne ferais rien ! » Et, d’un élan, dans une crise de folle rage, il voulut se jeter sur sa toile, pour la crever du poing.

Ses amis le retirent.

Voyons, était-ce enfantin, une colère pareille ! p74. »

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