Exposée de français : Le libertinage du XVII° au XIX° siècle (comparaison entre Dom Juan et les héros libertin dans Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos)
Publié le 05/01/2013
Extrait du document
si nous prenons Dom Juan, celui-ci base ses conquêtes sur la stratégie militaire mais il ne recherche que
des proies faciles (Charlotte et Mathurine) et naïves (Done Elvire). De plus il ne s’intéresse qu’à la
séduction, il ne se préoccupe pas que la femme soit belle ou
laide. Contrairement, à Valmont qui lui préfère les femmes belles et riches.
Dom Juan rejette la femme une fois que celle-ci cède à lui, alors que
Valmont attend le plaisir charnelle. Lorsqu’on regarde bien on observe qu’il y ait des différences avec le
libertinage des moeurs. On remarque qu’il on le même libertinage d’esprit.
Don Juan et Valmont sont tout deux athées chez Dom Juan, le
libertinage d’esprit est très prononcer car celui-ci tente de défié la religion (ex : acte5 scène5 ; acte 3
scène 2).
Conclusion :
Durant les siècles, le libertinage ne cesse de se répandre et de se fortifier, on le voit très bien à travers
ces deux livres car il on été écrit à des siècles différents. De plus, aujourd’hui encore, le libertinage est
plus que répandue.
«
conquête dont ils s’avèrent finalement les victimes.
Mme de Merteuil demande à son ancien amant, le vicomte
de Valmont de séduire Cécile de Volange la fiancée de Gercourt dont elle désire se venger.
Valmont avec
qui elle avait une étroite complicité libertine mène à bien cette aventure afin d’obtenir une fois des
relations intimes avec Mme de Merteuil.
Cependant avant de mener à terme cette vengeance commune,
Valmont cherche à conquérir la vertueuse Présidente de Touvel.
Celle-ci finit par céder faisant par la
même occasion Valmont tombé amoureux d’elle.
Mme de Merteuil le met au défie de rompre cruellement
« ce n’est pas ma faute », ce qu’il exécute.
Se sentant trahis la Présidente meurt de chagrin.
Le roman se
termine par la mort de Valmont, tué en duel par Danceny (l’amant de Cécile), la rentrée de Cécile au
Couvent et la révélation des correspondances scandaleuses de Mme de Merteuil et de Valmont.
b) Présence du libertinage dans l’œuvre
Dans Les Liaisons dangereuses, nous observons le libertinage des mœurs.
Le libertin du 18ème S est un
homme qui s’adonne aux plaisirs charnel avec une liberté qui dépasse les limites du moral conventionnel
et de la sensualité, mais aussi avec un certain raffinement cultivé.
Ainsi chez le libertin des mœurs,
l’amour est une chasse.
Dans le roman épistolaire de Laclos les « liaisons » qu’entretiennent Valmont et Merteuil se
font telle une partie d’échec où le vainqueur sera le plus adroit et le plus intelligent.
Mme de Merteuil et
Valmont sont deux libertins qui s’affrontent sur le terrain
amoureux.
Durant ce siècle le libertinage ne
cesse de croitre, signe de l’ouverture des esprits.
(Femmes comme les hommes sont libertine).
Le vicomte de Valmont se consacre
d’abord à la satisfaction de ses désirs.
Chez lui la séduction est un domaine où il souhaite surpasser les
autres hommes.
L’amour n’ayant aucune importance, il se plait à accumuler ses conquêtes par la
tactique.
Seul les proies belles et difficiles lui plaisent.
On observe
que Valmont est un libertin de mœurs : il jouit avant tout de plaisir charnel et sensuel.
Cependant, au jeu de la séduction, il se perd car il tombe amoureux de la Présidente de Tourvel, ce qui
cause sa perte puisque un libertin ne peut pas aimer.
Mme de Mertreuil en revanche mène les règnes et se joue de l’amitié de Valmont (« ce n’est
pas sur elle que j’ai remporté cette avantage ; c’est sur vous : voilà le plaisant et qui est vraiment
délicieux »).
A travers elle Laclos fait une critique de l’amour et de l’éducation des
femmes.
Pour Merteuil l’amour est la satisfaction de ses besoins, de sa
volonté et la vengeance sur
le sexe adverse.
Cecile, Danceny, Tourvel….
Ne sont en faite que les pions pour elle.
On s’aperçoit que
Mme Merteuil est une libertines d’esprit, elle fait preuve d’un fort athéisme, d’autodidacte.
A la fin, elle finit par tomber avec Valmont.
On ne distingue pas le gagnant,
ni le perdant.
Transition :
III] Confrontation
Tout d’abord, on peut remarquer que ces deux livres parle tous les deux du libertinages, mais il n’ont pas
été écrit à la même époque.
Cela ce voit car Dom Juan, on n’a affaire qu’a un seul libertin, alors que pour
Les Liaisons dangereuses, on voit que le libertinage est bien rependue car il met en scène deux libertins
de sexe opposé.
On observe même des confrontations entre Mme Merteuil et Valmont ainsi qu’avec
d’autre libertin Prévant et Valmont.
Dans Dom Juan, nous n’avons aucun passage avec des scènes où le plaisir charnelle domine.
Alors que pour Les Liaisons dangereuses, il y en a plusieurs comme le viole de Cécile.
On observe aussi qu’au niveau de la stratégie de séduction, les deux œuvres diffères car.
»
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