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Exposé sur une femme dans Bel Ami : Mme de Marelle

Publié le 20/12/2011

Extrait du document

Introduction :

 

Mme de Marelle est un personnage qui accompagnera G. D. tout au long du roman et évoluera avec lui. Elle représente aussi une classe social qui émmerge à l’époque, la bourgeoisie bohème.

 

  1. Une maîtresse charmante et indulgente.

 

  • Clothilde de Marelle est une femme bourgeoise mariée.

  • Son mari s'absente régulièrement, mais elle parle de corvée quand celui-ci revient. On doute donc de son amour pour lui.

  • Elle a aussi une fille prénommée Laurine, la seule enfant évoluant dans ce monde et ce milieu d'adultes.

  • Elle est brune et elle a un physique particulier, c'est une séductrice.

  • Elle est jolie plus que belle.

« Ainsi, au début du roman, elle n'est pour lui qu'un objet sensuel et sexuel et un moyen de s'élever socialement tout comme G.

D.

utilisera Mme de Forestier et Mme Walter.

En séduisant Mme de Marelle, G.D.

a l'impression de rentrer dans le haut Paris.

Elle succombe facilement à ses charmes Puis, G.D.

succombera à son tour.

En effet, malgré lui, leur relation prendra un tour nouveau.

En effet, unerelation amoureuse et véritable s'installe entre eux.

Mais bien qu'amoureuse, le couple va se séparer à quatre reprises. Leur première dispute et rupture a lieu à cause de Rachel, la prostituée des Folies Bergères.

Rachel faitcomprendre qu'elle connaît Duroy.

Madame de Marelle, déçue, jalouse et irritée de cette révélation le laisse seulet rompt avec lui.

Mais quelques mois plus tard, ils se retrouvent comme si rien ne s'était passé et Duroy laretrouve dans leur appartement " frémissante d'amour ". Leur deuxième rupture aura lieu quelque temps plus tard lorsque Duroy lui annonce son mariage avec MadeleineForestier.

Elle fond en larmes et est très malheureuse mais elle reste lucide et sait que, même marié, Bel Ami luireviendra. Leur troisième rupture a lieu à cause de Madame Walter.

En effet celle ci, par amour, a enroulé des cheveuxautour des boutons de gilet de son amant.

Madame de Marelle découvre donc que Duroy a une autre maîtresse etétant très jalouse elle quitte de nouveau son amour.

Après le divorce de celui-ci, ils se retrouvent etrecommencent leur histoire. Leur quatrième et dernière rupture a lieu à cause du mariage de Bel Ami avec Suzanne.

Sa maîtresse, par amouret par désespoir, critique Suzanne et Duroy la bat pour cela. Extrait page 363 : « Il la lâcha et lui lança par la figure un tel soufflet qu'elle alla tomber contre le mur.

Mais elle se retourna verslui et soulevée sur ses poignets vociféra encore une fois : - Tu as couché avec ! Il se rua sur elle, et, la tenant sous lui, la frappa comme s'il tapait sur un homme. Elle se tut soudain, et se mit à gémir sous les coups.

Elle ne remuait plus.

Elle avait caché sa figure dans l'angledu parquet de la muraille, et elle poussait des cris plaintifs. Il cessa de la battre et se redressa.

» Mais les deux amants ne peuvent se séparer bien longtemps et en sortant de l'église pour son mariage Duroy semet à penser à elle, ce qui laisse supposer une nouvelle réconciliation et un amour vrai. On comprend donc que Mme de Marelle est très attachée à G.D.

et que cet attachement devient réciproque au fils des pages.

Mais n'oublions pas que Maupassant est un auteur réaliste.

Le personnage de Mme de Marelle estdonc représentatif d'une bourgeoisie bohème et libre. Mme de Marelle, une image d'Epinal. 1. Mme de Marelle représente une classe sociale émergente au XIX ème siècle, la bourgeoisie qui profite de la Révolution Industrielle pour s'enrichir démesurément.

En effet, elle est la femme typique de cette époque d'après Maupassant : elle ne se préoccupe pas des affaires masculines comme la politique, l'économie ou le journalisme , elle est gaie et gentille.

Elle a des relations sociales et se lie d'amitié facilement. Mais tout de même, elle incarne une nouvelle forme de bourgeoisie, plus bohème qui cherche à s’émanciper des didacts de la classe bourgeoise (les « bobos »).

En effet, bien que bourgeoise modèle, elle s'autorise des écarts de conduites et prend plaisir à participer aux réjouissances prolétaires. Extrait page 127-128: « J'ai des goûts canailles.

Je m'amuse mieux ici qu'au café Anglais.

Puis elle dit : - Si tu veux me faire tout à faitplaisir, tu me mèneras dans un bastringue.

J'en connais un très drôle près d'ici qu'on appelle la Reine Blanche.

». »

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