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Exposé sur Albert Camus

Publié le 20/05/2013

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Exposé sur Albert Camus (1913-1960) Un enfant pauvre Albert Camus naît le 7 novembre 1913 à Mondovi, petit village du Constantinois, près de Bône en Algérie. Il est le second enfant de Lucien Camus, ouvrier agricole et de Catherine Sintes, une jeune servante d'origine espagnole qui ne sait pas écrire et qui s'exprime difficilement. Le jeune Albert ne connaitra pas son père qui meurt un an après sa naissance, en 1914 lors de la bataille de la Marne. Sa mère s'installe alors dans un des quartiers pauvres d'Alger. Les années de formation Grâce à l'aide de l'un de ses instituteurs, M. Germain, Albert Camus obtient une bourse et peut ainsi poursuivre ses études au lycée Bugeaud d'Alger, à partir de 1924. Il y découvre les joies de la philosophie grâce à son professeur Jean Grenier et obtient son baccalauréat en 1932. Il découvre également à cette époque qu'il est atteint de la tuberculose, une maladie qui lui fait brutalement prendre conscience de l'injustice faite au homme (il dira même : « La mort est le plus grand scandale de la création «). Il commence alors des études de philosophie et écrit ses premiers essais, premiers écrits publiés dans une revue étudiante. En 1933, il milite contre le fascisme tout en continuant ses études. En 1934, il épouse Simone Hié, ils se sépareront 2 ans plus tard. En 1935, il adhère au parti communiste. En 1936, ayant achevé sa licence de philosophie, il prépare son diplôme d'études supérieures sur « les rapports du néoplatonisme et de la métaphysique chrétienne «. En 1937, sa maladie lui ferment l'accès à l'agrégation et du professorat auquel il se destinait. Il rompt alors avec le parti communiste qui le somme de réviser ses convictions, favorables aux revendications musulmanes. Journalisme et ré...

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« En 1947, il dénonce les massacres de Madagascar et dit m ême   : «   Nous faisons dans ces cas­l à ce que nous avons   reproch é aux Allemands de faire   ». Il arr ête alors le journalisme mais continue cependant son engagement et sa lutte   pour la justice et la d éfense de la dignit é humaine. En 1956, Albert Camus lance un appel pour une tr êve civile en Alg érie. Appel qui ne rencontre aucun  écho. De part et   d’autre, les positions se durcissent, les actes terroristes se multiplient et le conflit se g énéralise. Camus invite les   intellectuels  à protester  à l’ONU. Camus précise sa position dans le conflit.

Se dressant dans le no man's land entre les deux armées des colons français et des nationalistes algériens, il déclare que la guerre est une duperie et que le sang, s'il fait parfois avancer l'Histoire, la fait avancer vers plus de barbarie et de misère encore.

C’est dans le désespoir de tant de souffrances qu’il déclare désormais « personnage humaniste ». Un écrivain humaniste En 1936, Camus fonde le  Th éâtre du Travail   à Alger afin de mettre les œuvres dramatiques classiques et   contemporaines  à la port ée du public d éfavoris é. Il est acteur, metteur en sc ène, adaptateur…c’est un homme   passionn é par cet art. Il  écrit avec trois amis cette m ême ann ée  R évolte dans les Asturies , une pi èce qui sera interdite.  En 1937, Camus livre quelques cl és essentielles de son univers  à travers «   L’Envers et l’Endroit   », une s érie d’essais   litt éraires vari és o ù apparaissent d éjà les grands th èmes de sa maturit é   : la mort, le soleil, la M éditerran ée, l’isolement,   le destin de l’homme, le rapprochement entre d ésespoir et bonheur…Il  écrit  également son premier roman  La mort   heureuse  qui est un  échec. En 1939, il publie un autre essai intitul é  des Noces . En 1942, il publie  L’ étranger  et le  Mythe de Sisyphe  qui enflamment les jeunes lecteurs et valent  à Camus d’acc éder  à   la  notoriété. Un an plus tard, il devient lecteur chez Gallimard et rencontre  Jean Paul Sartre  avec qui il se lie d’amiti é.

  Camus est un homme passionn é qui a besoin d’exemple, il parle  à travers d’autres hommes, m ême lorsqu’il  écrit ce qu’il   ressent au plus profond de lui­m ême. On retrouve dans ses œuvres un fond philosophique, une id ée qui serait comme   un tableau que l’on peint au fur et  à mesure de la lecture, il en  était conscient et selon lui «   un roman n’est jamais   qu’une philosophie mise en images   ». Camus  pourtant ne se revendiquait pas philosophe, il se qualifiait plut ôt d’artiste   :  «   Pourquoi suis­je un artiste et   non un philosophe   ? C’est que je pense selon les mots et non selon les id ées   » disait­il  à ce sujet. Ce qui explique   s ûrement le mieux l’intensit é de son amiti é avec Jean­Paul Sartre, de leur rivalit é puis de leur brouille, c’est qu’ils sont   tous les deux philosophes, des penseurs engag és, membres de la r ésistance intellectuelle, ils sont proches des   communistes et croient en la r évolte. Il publie alors clandestinement  les premi ères Lettres  à un ami allemand .  En 1945, Camus fait d écouvrir l’acteur  Gérard Philippe  dans sa pi èce  Caligula . 2 ans plus tard, le 10 juin 1947, publication de  La peste  qui rencontre un grand succ ès aupr ès du public et qui re çoit le   prix des Critiques . 1954,  d ébut de  la guerre d’Algérie  qui fut pour Camus «   un malheur personnel ». En mai 1956, il publie  la Chute  qui est un roman insolite prenant la forme d’un monologue dramatique. Camus   exprime encore sa nostalgie de l’innocence et de la communion entre les  êtres, dans un monde o ù chacun r êve de   pouvoir.. »

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