exposé respect des morts
Publié le 21/10/2023
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«
INTRODUCTION
« Le respect des morts », roman d’Amadou KONE, écrivain ivoirienne nous
parle du modernisme.
Dans cette œuvre romanesque, le modernisme est définie
dans un premier temps comme le développement, la construction d’un barrage.
Il dénonce l’acculturation du Noir.
C'est dans cette optique qu'il nous est demandé de parler du modernisme dans
l'œuvre Le respect des morts d’Amadou KONE.
Pour y parvenir, nous ferons dans un premier temps la présentation de l’auteur,
dans un second temps nous parlerons du modernisme dans ce roman et de ce
qui en découlent.
I- PRESENTATION DE L’AUTEUR
1.
Biographie de l'auteur
Amadou Koné est né en mai 1953.
C'est un écrivain et universitaire
ivoirien, professeur de littérature francophone et de culture africaine à
l'Université de Georgetown aux Etats-Unis.
2.
Bibliographie de l'auteur
Œuvres de l'auteur :
- Jusqu’au seuil de l’irréel (roman) Abidjan, Dakar, NEA, 1976
- La Force de vouloir (livre pour enfant écrit en collaboration avec Mary
Lee Martin Koné), Abidjan, Ceda, 1978.
- Les Frasques d’Ebinto (roman), Paris, Abidjan, Hatier et Ceda, 1979.
- Les Liens (nouvelles), Abidjan, Ceda 1980.
Un recueil de cinq nouvelles
brèves qui traitent des relations entre les hommes.
- Le Respect des morts suivi de De la chaire au trône (théâtre), Paris,
Hatier, 1980.
(Le Respect des morts traduit en allemand for WDR as Der
Staudamm, Cologne, 1991.
De la chaire au trône en italien : La vita
provisoria, Rome : Grin srl, 1996).
- Traites, sous le pouvoir des Blakoros, I (récit), Abidjan Dakar, NEA,
1980.
- Courses, sous le pouvoir des Blakoros, II (récit), Abidjan, Dakar, NEA,
1982 (prix de la Fondation Léopold-Sédar-Senghor).
- Les Canaris sont vides (théâtre), Abidjan, NEA, 1983.
- Terre ivoirienne (livre pour enfant), Abidjan, Ceda, 1985.
- Kaméléfata, l'ennemi de la traite, sous le pseudonyme de Gbanfou, Paris,
Hatier, 1987.
1
- Les Coupeurs de têtes (roman), Paris, Éditions Ceda Sepia, 1999.
- Sigui, Siguila, Siguiya (théâtre) Ottawa, Éditions Malaïka, 2006.
- L'Œuf du monde, Abidjan, NEI CEDA, 2010.
II-
LA MODERNITÉ OU MODERNISME DANS L’ŒUVRE LE
RESPECT DES MOTS D’AMADOU KONE
La modernité selon Le Robert est « le caractère de ce qui est moderne»,
tandis que moderne est défini comme « ce qui appartient au présent ou à une
époque récente qui se conforme aux évolutions les plus récentes ».
En tant que
concept philosophique et sociologique, le modernisme est avant tout le projet
d’imposer la raison comme norme transcendantale à la société.
Dans la
sociologie de Michel Freitag, cité par R.
Boyld et.
al.
la modernité est :
Un mode de reproduction de la société basée sur la dimension
politique et institutionnelle de ses mécanismes de régulation par
opposition à la tradition dont le mode de reproduction d’ensemble
et le sens des actions qui y sont accomplies est régulé par des
dimensions culturelles et symboliques particulières.
La modernité
est un changement ontologique du mode de régulation de la
reproduction sociale basée sur une transformation du sens temporel
de la légitimité.
(6)
Le modernisme inclut tout ce qui vient de l’extérieure, soit l’Europe, soit
d’autres cultures non africaines.
Dans Le Respect des morts, les prôneurs de la modernité sont le
gouvernement représenté par le sous-préfet et N’douba.
Puisque le sous-préfet
prend la parole au gouvernement qui s’intéresse au développement du village en
question, il ne souscrit pas aux idées des prôneurs de la tradition.
Au contraire, il
tente de les convaincre pour supporter le projet de barrage du gouvernement.
Il
déclare son opinion :
2
Ce barrage représente pour notre jeune pays un intérêt économique
certain..
et pour l’intérêt du pays on ne saurait avoir des scrupules
pour un petit village.
(Koné 27)
Le sous-préfet parle de cette façon parce qu’il n’est, en aucun cas, d’accord avec
les arguments des prôneurs de la tradition.
Il souscrit à l’idée de la modernité, du
progrès et du développement qui est dépourvue de toute croyance traditionnelle.
Au côté des prôneurs de la modernité se trouve N’douba, le fils du roi.
Comme le sous-préfet, N’douba ne souscrit pas à l’idée des prôneurs de la
tradition.
Il nous montre cela à travers sa réponse à son père lorsque celui insiste
qu’il offre sa fille pour le sacrifice.
Il dit :
Nos problèmes, père, ne doivent plus être posés en terme de destin
mais ils doivent être en terme de liberté.
Il nous faut être libres,
libres d’abord.
Nous devons avoir notre destin, je veux dire notre
devenir entre nos propres mains.
Cela d’abord.
(Koné 41)
Cette liberté dont parle N’douba ici c’est la liberté de toute sorte de croyance
archaïque qui empêche le développement et le progrès.
Voici en quoi consiste le
message des prôneurs de la modernité.
Mais ces actions des prôneurs de la
modernité provoquent le conflit que nous discutons dans ce qui suit.
1- LE CONFLIT....
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