exposé Madame de Lafayette
Publié le 29/11/2012
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«
Réaction peut être à l'image de cette mère qui paraît à ses yeux esclave de ses passions.
Elle
apparaît alors désabusée face au sentiment amoureux, et on peut assurément dire que les sentiments
que ressent la Princesse de Clèves pour son mari semble effectivement se rapprocher de ceux
qu'elle-même ressent pour François, qu'elle estime plus qu'elle n'aime, et de qui elle mit peu de
temps à se détacher et avec qui elle passa en somme peu de temps au cours de sa vie.
Romancière
allergique à tout part trop grande de romanesque dans sa vie mais elle ne peut être décrite comme
une âme insensible.
Il serait plus juste de décrire Madame de Lafayette comme une femme de
raison, qui, dans la lignée janséniste recherche d'abord la sérénité de l'âme qu'elle trouvait dans la
solitude amoureuse plutôt que le feu du cœur.
Il est toutefois réaliste de penser qu'elle n'aura jamais
réellement expérimenté la passion dévorante de l'esprit qui baigne ses romans et nouvelles.
2.
Une Mondaine encrée dans l'air de son temps.
Néanmoins même s'il est vrai que la vie de la comtesse n'aura pas été rythmée par de
grandes histoires d'amour, on peut assurément parler de grandes histoires d'amitié.
Comme toute
mondaine elle fréquente les salons et noue au fil de ceux-ci des relations.
Elle est tout d'abord
comme on l'a dit précédemment l'amie ultime de la Marquise de Sévigné, mais également celle
d'Henriette d'Angleterre dont elle devient rapidement la confidente.
Ainsi dès sa jeunesse la
comtesse fréquente la cour de Louis XIV.
Mais c'est avec les salons mondains, en particulier celui
de l'italienne de l'Hôtel de Rambouillet, la Marquise de Rambouillet, et de Mlle de Scudéry, qu'elle
en vient à rencontrer les homme de lettres les plus en vogue de son temps : Segrais, Huet, et surtout
celui qui sera son grand ami : Gilles Ménage.
Elle a de ce fait accès à la meilleure société parisienne
et elle peut y briller car elle est en effet reconnaît par tous comme femme d'une intelligence
particulièrement vive, elle est admirée de ses contemporains.
C'est une mondaine en puissance et
elle est d'ors et déjà promise à un brillant destin, elle évolue dans un Paris où lettrés et poètes la
décrivent déjà « incomparable » avant qu'elle s'exile en Province alors qu'elle n'a encore que 17 ans.
Mais c'est surtout La Rochefoucauld qui l'introduit dans le monde de la littérature, il est le lettré
mondain par excellence et lui apprend les codes de ce monde.
Elle prend plaisir à participer aux
discussions littéraires des dames, elle est familière de ces salons et est même citée dans le
dictionnaire des précieuses, elle est en relation avec les milieux précieux de son temps.
Elle
rencontrera même durant ces salons Racine ou Corneille, de qui elle verra des lectures et qui
l'influenceront d'ailleurs, plus tard, lorsqu'elle développera dans ses nouvelles ou roman une
suprématie de la raison sur les sentiments amoureux.
Les salons et les mondanités permettent en
effet aux aristocrates de s'illustrer dans la vie littéraire et de participer à la création sans être
directement considérés comme des « écrivains », c'est directement le cas de Madame de Lafayette,
passionnée de littérature mais qui n'a jamais voulu être considérée, de loin ou de près, comme un
auteur ; pour cela elle utilise ses amis comme couverture.
Ces salons sont aussi les témoins d'une
mutation du goût à Paris, c'est un appel à renoncer à la culture classique et à la belle littérature, au
pédantisme et aux érudits succèdent alors une nouvelle génération de galants.
C'est l'évènement des
littérateurs et des écrivains amateurs qui succèdent alors aux grands théoriciens, grammairien, et
autres hommes de lettres spécialistes de l'écriture.
On est alors au cœur d'un climat qui laisse enfin
place à des formes d'expression plus légères, moins réglées, et moins proche d'une rhétorique
désormais jugée trop savante.
3) De la collaboration littéraire.
ESTHETIQUE GALANTE : collaboration, dans les salons, des savants avec les gens du monde.
Dans la lignée de toute mondaine qui se respecte, la Comtesse de Lafayette a des amis,
beaucoup, et surtout quelques amis très influents.
Les plus fidèles, et ceux à qui elle le restera
presque toute sa vie sont La Rochefoucauld, Ménage et Segrais.
C'est avec eux qu'elle écrira tout au
long de sa vie dans un rapport continue d'échange et d'entre-aide.
GRANDE INFLUENCE.
« L'un.
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