Explication linéaire n2 sur juste la fin du monde

« Problématique.

Quelle vision d’une famille en crise, se dégage des conseils et des reproches que la mère adresse à Louis. Trois.

Mouvements dans cette tirade. Lignes 128 à 132 : la mère se fait l’interprète des attentes des deux cadets envers leur aîné Ligne 134 à 150 : elle explique les effets de l’absence de Louis sur Suzanne benjamine Ligne 151 à 175, elle expose le rôle qu’Antoine a dû prendre en l’absence de son aîné Première partie La mère révèle à Louis les désirs secrets de son frère et de sa sœur •La mère demande à Louis d’encourager son frère et sa sœur, elle lui donne une fonction qui relève des fonctions paternelles, celle de relancer le désir et la confiance de ses cadets Les verbes autorisés interdire, encourager, s’inscrivent, dans le registre de l’autorité parentale, principalement paternelle à cette époque • l’insiste, prend la forme d’une phrase interrogative.

« Est-ce qu’il ne manquait pas toujours de ça » qui anticipe l’acceptation de Louis et critique implicitement la défaillance du père ou même des deux parents La mère demande donc à Louis de réparer une défaillance majeure • Cette demande est entourée de correction de modélisation « ce qu’il voudrait peut-être » La mère, par ce fait, cherche à ne pas accabler Louis sous des ordres qui pourrait lui déplaire.

Ces épanorthoses tentent presque à annuler la demande maternelle.

La mère qui n’a pas de prénom et de se fête identifié par l’auteur à l’archétype maternel. Deuxième partie La mère conseille à Louis d’inviter sa jeune sœur chez lui.

Elle désigne le manque la blessure chez Suzanne causés par son absence.

il s’agit pour Louis encore de réparer une perte douloureuse. • Utilisation à trois reprises du verbe dire sous forme de poli litote aux lignes 134 à 139, signale l’absolu Nécessité que Louis parle maintenant après le silence que sa longue absence a créé. • la demande maternelle possède une dimension tragique.

En effet, la mère qui souhaite ne pas donner le sentiment à son fils de s’immiscer dans sa vie, imagine le pire : que Louis n’est pas ce souhait de partager quelque chose avec sa sœur, c’est-à-dire qu’il se sépare de sa famille. •Pour obtenir que Louis invite sa sœur, la mère recours d’abord à une proposition subordonnée circonstancielle de conditions : « même si ce n’est pas vrai » ligne 7puis envisage que cette invitation ne soit que des paroles en l’air, un mensonge. Cela la conduit à redéfinir le mensonge à l’aide d’une périphrase : « une promesse qu’on fait en sachant par avance qu’on la tiendra pas » (ligne 7à 8du texte ) Ainsi, le mensonge effacés devient une promesse que ne n’engage pas Louis.

C’est dramatisation du mensonge, renvoie au thème de la tricherie de la pièce et montre le pragmatisme de la mère qui ne s’encombre pas de la morale traditionnelle. • à la fin de cette phrase, la phrase entre parenthèses nous ne savons pas où tu vis sonne comme un reproche envers Louis. Dans la phrase suivante, ligne 17 du texte « qu’elle peut bouger et partir… » souligne le besoin profond de Suzanne, qui partage avec Louis, le désir d’ailleurs et d’inconnu comme le montre les verbes de mouvement et la poysyndète : bouger, partir revenir et et Le spectateur comprend que Suzanne souffre d’un manque, celui de ne pas avoir été reconnu à sa pleine valeur, ni par son père et son frère. La mère fait alors une proposition à Louis, celle d’établir une relation réelle avec Suzanne En effet, d’après la mère, Suzanne désire le regard et la reconnaissance de son frère « et que tu t’y intéresses ». Troisième partie •Dans la longue phrase ligne 20 à ligne 37 du texte la mère réalise un portrait contrasté du frère cadet Antoine Antoine s’est chargé de la responsabilité de la mère et de sa sœur en endossant le rôle du père et du frère aîné.

La mère demande à.... »