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Explication Linéaire - E.L de Louise Labé

Publié le 29/10/2024

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« E.L de Louise Labé Dans un premier temps nous étudierons l’aveu et la douleur suscités par l’Amour (v.1 à 6) pour ensuite en venir à la mise en garde de celles qui s’en croient à l’abri (v.7 à 14). I. II. L’expression du sentiment amoureux : 1- L’aveu de l’amour 2- La douleur ressentie Les destinatrices : 1- Le reproche exprimé 2- Le conseil avancé I.1) Ce poème est un sonnet suivant donc la fixité de cette forme mais deux précisions sont à apporter : la première est la quasi perfection de l’écrit puisque les rimes suivant le schéma embrassé abba, abba et ccd, eed sont formées de rimes que l’on pourrait appeler « parfaites ». En effet les vers 1 et 4 sont en sonorité « -é » mais les vers 5 et 8 aussi, de même les vers 2 et 3 sont en « -entes » et les vers 6 et 7 de même. Cette « perfection » néanmoins rompt avec la facture habituelle classique du genre par la dislocation expressive qu’utilise Labé.

En effet la première phrase compose les 3 premiers vers et non pas l’ensemble du quatrain pour exprimer l’aveu de l’amour. Dès le vers 1 l’auteur avoue « j’ai aimé ».

Cet aveu s’accentue par l’emploi anaphorique de la condition « si » qui dépasse le quatrain et qui montre l’impuissance devant un tel sentiment : « si j’ai aimé » (v.1), « si j’ai senti » (v.2), « si, en pleurant, j’ai » (v.

4), « si j’ai failli » (v.6). Un champ lexical de l’amour plus douloureux s’exprime par la seconde anaphore « mille » qui exprime avec emphase combien l’Amour peut être à la fois divers et profond : « mille torches », « mille travaux », « mille douleurs » (v.2-3). 2) Les mots tels que « torches ardentes » (v.2), « travaux », « douleurs mordantes » (v.3), « pleurant », « consumé » (v .4), « las », « blâmé » (v.5), « failli », « peines » (v.6) expriment tout le mal que peut engendrer l’amour quand il s’empare de l’être.

La métaphore de l’amour comme un feu illustre bien cette idée : « torches ardentes » et « temps consumé » se faisant écho à la fin des vers 2 et 4.

Comme un feu intérieur qui brûle tout jugement, toute raison. La deuxième phrase du poème exprimant cette peine est sous la forme d’un enjambement entre le dernier vers du premier quatrain et le premier du second.

« Si en pleurant, j’ai mon temps consumé,/ Las ! que mon nom n’en soit par vous blâmé.

» cela encore manifeste la démarcation de Louise Labé quant à l’écriture de l’époque, elle fait.... »

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