Explication d’un extrait de La Princesse de Clèves, première partie, de « Mme de Chartres, qui avait eu tant d’application » à « quand on était jeune »

« Explication d’un extrait de La Princesse de Clèves, première partie, de « Mme de Chartres, qui avait eu tant d’application » à « quand on était jeune ». Introduction :La Princesse de Clèves paraît en 1678.

Elle met en scène Mlle de Chartres qui deviendra la princesse de Clèves ; l’action se passe sous la cour du roi Henri II , deuxième fils de François I°.

Mme de Chartres, la mère de la princesse de Clèves, est une mère vertueuse et continue « d’inspirer la vertu à sa fille.

» Elle montre à sa fille la complexité de la cour et ses pièges.

On peut se demander quels sont les dangers de la cour, de la galanterie ? I- Les dangers de la cour. Mme de Chartres continue « d’inspirer la vertu à sa fille .

» La cour est le lieu de « l’ambition et de la galanterie », il y a « tant d’intérêts et tant de cabales différentes ».

On trouve un chiasme dans la phrase : « L’amour était toujours mêlé aux affaires et les affaires à l’amour », ce qui montre les liens entre la galanterie et les intrigues. La cour est le lieu de toutes les intrigues, comme le montre l’énumération significative : « à s’élever, à plaire, à servir ou à nuire.

» Les intrigues et les plaisirs sont liés.

Il existe différentes cabales autour de hauts personnages : - - - - La reine Catherine de Médicis : elle déteste Mme de Valentinois.

Elle regroupe « celles qui avaient passé la première jeunesse et qui faisaient profession d’une vertu plus austère.

» La reine dauphine, marie Stuart, fille de Marie de Lorraine, nièce des Guise. Elle regroupe « celles qui étaient plus jeunes et qui cherchaient la joie et la galanterie.

» La reine de Navarre, épouse du roi de Navarre, famille de Bourbon, protestante.

Elle a des favorites et elle a l’atout de la jeunesse.

Son mari est lié au connétable de Montmorency, lié à Mme de Valentinois. Madame, fille de François I°, sœur de Henri II ; elle a épousé le duc de Savoie.

Elle est encore belle et a une petite cour. La duchesse de Valentinois, Diane de Poitiers ( 1499-1566 ), maîtresse en titre d’Henri II.

Elle déteste les de Guise et aussi le vidame de Chartres.

Elle n’aime pas la princesse de Clèves pour des raisons politiques car le vidame de Chartres est lié à la reine.

La duchesse a une petite cour mais est très exigeante. II-Toutes ces dames ont des intérêts et des attachements différents. Les plus âgées sont attachées à la reine.

Les plus jeunes « qui cherchent la joie et la galanterie » sont attachées à la reine dauphine ou à la reine de Navarre. Toutes ces cabales ont « de l’émulation et de l’envie les unes contre les autres.

» Il y règne de la jalousie entre les dames « ou pour la faveur ou pour les amants.

». »