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Explication de texte. Malherbe, Sonnet

Publié le 29/05/2012

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malherbe

Discours encomiastique. Valorise les travaux d’Henri quatre.

Métrique classique, schéma rimique traditionnel

Souci artisanal du poète de trouver l’idée juste malgré la forme codifiée.

 

Quelle tension entre la forme encomiastique et l’expression lyrique de l’absence de l’être aimée ?

Apitoiement du poète amant sur son sort ?

 

Subjectivité et objectivité mêlée, mélange de perception pour assurer avec plus de poids la présence forte et la beauté des ouvrages décrits. Vers 2 légitime l’idée de faire figure de poète artisan.

Miracle de l’art qu’observe Malherbe, l’art se veut l’invention qui peut se maîtriser par la rigueur de l’artisan. Supériorité de l’art sur la nature. « beau « assure la continuité avec le premier quatrain.

malherbe

« - Attention, il est délicat de rapprocher élégie et sonnet, car l’un est discours non- contraint et l’autre l’est (cf.

Epîtres de Louise Labé.) - Une dizaine de sonnet pour Malherbe, dont la moitié sont dits « amoureux », il y a donc un effet réducteur du Chansonnier de Pétrarque.

- A l’oral, on peut préciser que le sonnet s’étudie ici de manière indépendante, dans toute son autonomie de sens, mais que l’on n’oublie pas qu’il appartient à une chaîne et qu’il fait également sens dans cet ensemble de sonnet.

- Le poème fonctionne sur un syllogisme amoureux : je suis dans un lieu magnifique, de beaux lieux engendrent du plaisir à l’être, je ne suis pas heureux car l’être aimé manque à ces lieux.

- Attention, jusqu’à Verlaine et Rimbaud, la césure de l’alexandrin est toujours en six - six.

- La ponctuation est complètement trompeuse, syntaxiquement : un point ne marque pas une logique syntaxique.

Cette logique syntaxique, elle, fait du sonnet une seule et unique phrase.

Les trois premières strophes sont trois apostrophes qui s’enchaînent.

La ponctuation n’est faite que pour signaler artificiellement l’unité strophe.

Cela permet ainsi d’isoler le dernier vers comme clausule et comme chute.

To ut l’effet créé repose sur l’isolement du dernier vers.

C’est ce point qui permet de mieux décrypter la structure toute entière du poème.

C’est là que doit se poser la problématique.

Reprise Vers 1707, Malherbe consacre une courte période de poèmes amou reux pour une dame qu’il côtoie à la cours.

On le voit abandonner les grands genres pour se tourner vers le sonnet, forme plus légère et plus prompte aux sentiments amoureux.

Cependant, nous sommes tout de même très loin du Chansonnier de Pétrarque, c’est tout un art de l’ellipse.

Le poète traite de la douleur de l’absence de l’être aimée et fait preuve d’une déploration très fortement intellectualisée.

Elle se défend de toute sorte de pathos, ici le sonnet devient une machine à penser puisqu’il est le support d’un micro- raisonnement syllogistique.

LECTURE Comment le discours amoureux est -il traité dans ce sonnet de Malherbe ? Le sonnet est régulier, en alexandrins, où les strophes sont séparées du blanc typographique, mais aussi de la ponctuation.

Elle f orme alors quatrain+quatrain+sizain (divisé en deux tercets.) Malherbe nous montre qu’il maîtrise parfaitement le mécanisme du sonnet.

Pour autant, les étapes de ce syllogisme amoureux ne coïncide pas exactement avec cette tripartition du sonnet.

Il nous f aut alors revenir au mouvement des apostrophes (schéma en protase, acmé et apodose).

L’apostrophe est désignée comme une figure macrostructurale.

Il faut alors décrire la montée et le mécanisme de l’apostrophe.

Dés lors, le modèle strophique vole en éclat, c’est le modèle logique de la phrase qu’il l’emporte.

Il y a une triple apostrophe aux éléments (« Beaux et grands bâtiments », « Beau parc et beaux jardins », « Lieux »).

Aux vers 10- 11 on est au sommet, et on y reste avant de redescendre « Ce n’est point… ».

Le vers devient unité rythmique, il y a une accélération progressive.

Il faut caractériser le rythme. »

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