Explication de l’ACTE IV, SCÈNE 7 de “L’avare” Molière
Publié le 21/05/2014
Extrait du document
«
5) Recopiez les mots appartenant au champ lexical de la mort (L.
1 à 13) (1 point)
6) Expliquez l’ordre et le sens des verbes : « Je meurs, je suis mort, (1 point)
je suis enterré.
» (L.
12-13).
D’où vient le comique de cette phrase ?
7) Que signifie l’emploi de la première personne du pluriel dans la phrase : (1,5 point)
« Sortons.
» ? (L.17) Quel est le temps et le mode de ce verbe ? Qu’expriment-ils ?
8) Qui peut désigner, lors de la représentation théâtrale, le G.
N.
(2 points)
«gens assemblés» ? (L.
20) Même question pour le pronom «vous ».
L.
25.
Le pronom « ils », L.
25.
le pronom « vous ».
L.
26.
9) Quels sont les procédés comiques utilisés ici ? (2 points)
10) En tenant compte des indications scéniques et des changements de ton, (1,5 point)
Retrouvez les différents moments de cette tirade ; délimitez-les, et proposez un titre pour chacun d’eux.
11) Comparez la première et la dernière phrase.
(1 point)
12) Comment le personnage assimile-t-il le vol à un meurtre ? (1 point) Analysez en particulier les lignes 1 à 3.
13) Que représente l’argent volé pour Harpagon ? (L.
8 à 11) (1 point)
14) Quelles répliques semblent indiquer la folie de cet avare ? (1 point)
15) Plusieurs phrases sont composées selon un rythme ternaire, comme celle-ci : « J’ai perdu mon support, ma consolation,
ma joie.
» (L.
9-10).
Expliquez le sens de ces trois noms et l’ordre dans lequel ils sont employés.
Ecrivez à votre tour deux
phrases construites sur ce modèle et qui pourraient faire partie du monologue d’Harpagon (2 pts)
A) L’ENONCIATION ET LA MISE EN SCENE
1) À qui s’adresse Harpagon dans la première partie de la tirade (L.
1 à 13) ? En quoi est-ce comique ? (2 points)
2) À qui s’adresse-t-il dans la deuxième partie de la tirade (L.
13 à la fin) ? Par quels noms ou pronoms ses interlocuteurs
sont-ils successivement désignés ? S’adresse-t-il toujours à eux ? D’où vient le comique ? (3 points)
3) À qui s’adresse-t-il lorsqu’il dit « sortons » (L.
17) ? Quels sont le mode et le temps de ce verbe ? (1 point)
4) Déduisez des observations précédentes des remarques sur la complexité de la situation d’énonciation et sur le parti
comique que Molière en tire en s’amusant avec les codes théâtraux (illusion théâtrale, double énonciation).
(2 )
5) Relevez la phrase qui indique un jeu de scène : comment appelle-t-on ce type de phrases au théâtre ? En quoi est-ce que
ce jeu de scène confirme certaines des observations que vous venez de faire ? (2 points)
B) UN COMIQUE DE LANGAGE
6) Quels sont les deux principaux types de phrases de la tirade ? Que révèlent-ils ? (1 point)
7) « Où courir ? Où ne pas courir ? » (L.
4-5) : comment appelle-t-on ce type d’infinitif ? La négation vous paraît-elle
logique ? Quel effet dégagez-vous ? (2 points)
8) Expliquez le comique des cette phrase en commentant l’aspect, le sens et l’ordre de ces verbes : « Je me meurs, je suis
mort, je suis enterré.
» (L.
12-13) (1,5 points)
9) Quelle figure de style apparaît dans cette même phrase qui est à un rythme ternaire ? Identifiez-en un autre exemple dans
le passage.
(2 points)
10) Relevez tous les mots appartenant au champ lexical de la mort : qu’est-ce qui est mis en rapport grâce à ce champ
lexical ? (1,5 points)
11) De manière globale dans cette tirade, quelle figure de style est utilisée à des fins comiques ?
Dans quel état se trouve cet avare ? (Utilisez les réponses précédentes) (2 points)
II MÉTHODOLOGIE
A) ÉNONCIATION ET MISE EN SCENE
Pour ce texte également, étudier l’énonciation est fondamental et révèle beaucoup du fonctionnement du texte (voir le
rappel dans les conseils méthodologiques du texte de Lamartine, L’Automne)
1) Il faut chercher les pronoms de la 2e personne et les apostrophes, et observer ce qui est désigné par les noms relevés.
Vous en déduirez l’effet comique.
2) Il faut chercher à aussi les pronoms de 2e personne et les apostrophes.
Déduisez-en un jeu de scène comique.
3) Rappelez-vous que c’est un monologue !
4) Il suffit de faire un petit paragraphe rédigé sur l’ensemble de la situation d’énonciation, puis d’analyser en quoi Molière
rompt les codes théâtraux (l’illusion théâtrale, la double énonciation…).
RAPPEL : l’énonciation théâtrale classique
française veut que les personnages s’adressent les uns aux autres, laissant les spectateurs en position d’observateur de la
pièce, conçue, quant à elle, comme énonciation de l’auteur vers le public : il y a donc double énonciation : a.
de personnage
à personnage, b.
de l’auteur vers le public.
Le spectateur a donc l’illusion (conventionnelle) que l’action à laquelle il assiste
se produit réellement.
5) Le jeu de scène ne fait que traduire ce que l’on a mis en évidence dans la situation d’énonciation.
B) LE COMIQUE DE LANGAGE
6) On entend par « type de phrase », si celle-ci est affirmative, exclamative, etc….
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