Devoir de Philosophie

• « Examinez l'ordre social et vous verrez bientôt qu'il est tout entier armé contre une femme qui veut s'élever à la hauteur de la réputation des hommes. » • Ou : «Dès qu'une femme est signalée comme une personne distinguée le public en général est prévenu contre elle. » • Ou : « Une femme spirituelle n'est appelée à offrir aux hommes [envieux et sots] que ce qui les intéresse le moins des idées nouvelles ou des sentiments élevés : sa célébrité n'est qu'un bruit fatigant pour eu

Publié le 03/02/2011

Extrait du document

• Importance indéniable du problème de la femme pour l'homme.    • Présence constante par exemple dans toutes les créations artistiques masculines.    • Or elle est presque toujours vue pour l'homme, non pour elle-même.    • Annonce du plan.   

« • Mais habitudes de pensée et de vie subsistent, même en Occident - ne parlons pas- des pays musulmans oùcondition féminine progresse peu ou même rétrograde (ex.

Iran). • Le parti pris naturel, universel du statut de maître pour l'homme est encore peu entamé. • Femmes gardent sur elles le poids du qu'en-dira-t-on. • De plus elles « traînent encore leur esclavage intérieur » (M.

Barbéris), i.e.

se mettent elles-mêmes par leursparoles, leurs actes, en position d'inférieures. • Certaines vont jusqu'à le revendiquer. • Quand elles sont lettrées, intelligentes, libérales elles désirent évidemment l'égalité des sexes. • Au cours des siècles, fréquentes furent ces femmes supérieures : si elles peuvent avoir un pouvoir politique, mêmesi elles sont critiquées, elles obtiennent un résultat.

Ex.

Théodora - Elisabeth Ire d'Angleterre - Marie-Thérèsed'Autriche - Catherine II de Russie - Golda Meir. • Maïs tendance à les masculiniser ou à stigmatiser leur ambition (Agrippine-Athalie); on est plus sévère encoreparce que femmes. • Cependant leur fonction publique les aide presque.

Comme elles les met déjà à part, le reproche d'être supérieuresdonc inquiétantes est autant attribué à la fonction qu'au sexe, donc au total moins au sexe qu'en d'autres cas. • Car femmes supérieures en autres domaines ont plus de réticences encore à surmonter. • Certes on les admet dans les arts : musique, théâtre (à partir du XVle / XVIIe siècle), peinture ; mais déjà surpriseplus ou moins scandalisée quand elles se hasardent dans arts dits masculins (ex.

sculpture) et aussi dans littérature,à moins qu'elles aient des choix mineurs.

Ex .

: Mme de Sévigné. • Rares sont celles comme Mme de La Fayette (1) qui, se faisant un nom exceptionnel en littérature (cependant leroman était encore un genre assez second et de plus elle était aidée par féminisme des salons précieux etbaroques), n'ont pas été couvertes de calomnies et affabulations. • Tant d'autres suscitent légendes vénimeuses : laideur de Mme de Staël, dévoreuse d'hommes pour G.

Sand(scandale dû à ses pantalons et ses petits cigares), vie de demi-mondaine pour Colette, scandaleuse pour S.

deBeauvoir, « mé-mère » pour M.

Yourcenar... • On ne pardonnera rien à une femme qui se mêle d'être supérieure.

Mme Roland, militante féministe, y gagnera laguillotine.

Robespierre demandera d'ailleurs au Comité de sûreté générale de faire fermer tous les clubs et sociétéspopulaires féminins, disant que les femmes doivent « se contenter de cultiver les vertus qui sont les leurs », horstoute politique.

Femme de tête aussi fut Germaine Necker devenue baronne de Staël-Holstein (ambassadeur de Suède), femmepolitique, romancière, ouvrant un salon sous la Révolution, puis le Directoire. • Elle écrivit Delphine (1802), roman féministe et préromantique où elle plaide ardemment pour la liberté sentimentaledes femmes, contre les préjugés étouffants de la société... • ...

puis Corinne (1807) : féministe encore et avec transposition autobiographique.

On peut y voir sans douteallusion à Napoléon.

Elle avait deviné le génie de Bonaparte, mais lui, resta toujours insensible à l'intelligence de laromancière, la considéra comme une intrigante envahissante, l'exila, la fit surveiller par la police. • L'inégalité est encore trop souvent sensible en cette fin de XXe siècle.

Ex.

la première femme de l'Espace, Sally.Que d'années avant que les Américains se soient décidés à utiliser une femme ! De plus cette scientifique de hautequalité est moins payée que ses homologues masculins ! Conclusion. • Progrès certains de la condition féminine en Occident. • Libération par machinisme, lois (vote), ministère même (des Droits de la femme). • Lutte pour traitement égal à travail égal. • Libération de son corps et de son plaisir (en Occident).. »

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