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Etudiez les principaux personnages féminins - La guépard

Publié le 06/12/2019

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Angelica Sedàra est la fille unique de don Calogero, maire de Donnafugata, un parvenu riche et influent, et de donna Bastiana, «belle comme le soleil» mais qui ne sait ni lire ni écrire. À dix-sept ans, son père la présente à la famille Salina qu’elle séduit aussitôt par sa grande beauté. Élevée dans un collège de Florence, elle y a reçu une bonne éducation et un vernis culturel qui lui permettent de s’adapter très vite à ce nouveau milieu, où son ambition encouragée par son père la fait rêver d’entrer. Tancredi tombe immédiatement amoureux d’elle et ne tarde pas à la faire demander en mariage par son oncle, qui voit en elle une épouse utile

« une invention de Tancredi.

C'est sur elle -la dernière vraie représentante de l'ancienne maison Salina- que l'auteur clôt le roman, silencieuse et détachée de tout, même de ses « amers souvenirs».

IJ Angelica ou la belle parvenue Angelica Sedàra est la fùle unique de don Calogero, maire de Donnafugata, un parvenu riche et influent, et de donna Bastian a, «belle comme le soleil» mais qui ne sait ni lire ni écrire.

À dix-sept ans, son père la présente à la famille Salina qu'elle séduit aussitôt par sa grande beauté.

Êlevée dans un collège de Florence, elle y a reçu une bonne éducation et un vernis cultu­ rel qui lui permettent de s'adapter très vite à ce nouveau milieu, où son ambition encouragée par son père la fait rêver d'entrer.

Tancredi tombe immédiatement amoureux d'elle et ne tarde pas à la faire demander en mariage par son oncle, qui voit en elle une épouse utile à son neveu, jeune aristocrate ruiné par son père.

Très riche, grâce aux manœuvres politiques et commerciales de son père, elle est une héritière convoitée.

Elle choisit Tancredi car il lui apporte la noblesse et le mode de vie qu'elle souhaite mais elle n'éprouve pas véritablement d'amour pour lui.

Le narrateur, à l'issue des deux semaines de courses folles dans le palais de Donnafugata, que les fiancés font seuls, et malgré le désir qui les accompagne constam­ ment, annonce que leur mariage «même érotiquement, ne fut pas une réussite» (p.

171).

Pourtant à la fin du roman, dans le portrait mélioratif qui est fait d'elle, le narrateur présente positivement leur union : «Elle parlait beaucoup et elle parlait bien; quarante ans de vie commune avec Tancredi, une cohabitation orageuse et interrompue mais suffisamment longue, avaient effacé depuis longtemps jusqu'aux dernières traces de l'accent et des manières de Donnafugata» (p.

284).

À la fin du roman, veuve et âgée, elle est encore entourée et influente, comme le montrent la visite du séna­ teur Tassoni, et sa proposition d'aider son amie Concetta dans ses démêlés avec l'Église à propos de l'oratoire.

Angelica est le symbole du changement social qui eut lieu à cette époque, l'accession au pouvoir et aux honneurs d'une bourgeoisie enrichie à la place de l'aristocratie déclinante.. »

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