Etudes des fleurs du Mal : Ciel brouillé (Baudelaire)
Publié le 24/01/2012
Extrait du document

Présentation :
Ciel Brouillé : le poème numéro 50 dans le livre des Fleurs du Mal de Baudelaire. Il est précédé par « Le Poison « et suivie par « Le Chat «. Ce poème se trouve dans la partie « Spleen et Idéal « et il parle de la maîtresse de Baudelaire, Marie Daubrun (actrice de théâtre), dont il fait déjà référence dans « Le poison « et dans « Le chat « (il parle de ses yeux vert et on retrouve ces mêmes yeux verts dans « Ciel Brouillé «.). Ce poème est formé de 4 quatrains en Alexandrin. Les rimes sont toujours suivies : AABB CCDD EEFF GGHH
Lecture : Faire la lecture.
Analyse :

«
car ça a été dur pour lui).
Les mots utilisés tels que « agités d’un mal », « qui les tord », « les nerfs »
etc… rappelle clairement la partie spleen du poème.
On peut également observer que Baudelaire
joue sur les répétitions d e son sourds tels que « font », « fondre » et « pleurs », « cœur » et l e vers 7
n’est pas coupé régulièrement par une césure à l’ hémistiche.
Il finit par un enjambement.
La troisième strophe représente comme un tableau de paysages qui a de « beaux horizon s » mais
également « de brumeuses saisons » et « un paysage mouillé » (ou encore, Baudelaire écrit : « un
ciel brouillé » en faisant référence au titre).
Cette troisième strophe est également divisé en 2 parties
bien distinctes et qui se répètent.
Dans le premier et le troisième vers de la strophe Il compare et fait
une métaphore avec le paysage et dans le deuxième et quatrième vers il décrit l’action qui en
découle (en utilisant des mots du champ lexical de la chaleur et de la lumière : « allument, soleils,
enflamment, rayons », en opposition avec « brumeuses saisons, ciel brouillé » .
Baudelaire affirme en
quelque sorte que Marie Daubrun ressemble aux soleils des brumeuses saisons qui allument les
beaux horizons et il la compare juste après aux rayons tomb ant d’un ciel brouillé qui enflamment le
paysage mouillé .
Je pense qu’il veut parler en premier lieu du bonheur que lui apporte d’avoir Marie
Daubrun comme maîtresse mais qu’il regrette également sa relation avec un amante .
(il y a une
opposition entre « e nflammer » et « mouiller »)
Dans la dernière strophe, Baudelaire commence par une invocation en mêlant le climat séduisant à la
femme dangereuse.
Il veut dire par là que la femme l’a séduite mais qu’elle l’éprouve beaucoup .
Le
poète est ensorcelé (comme je l’ai dit précédemment) et il continue à « adorer » à la fois les
« frimas » du paysage et la « neige » de la femme (Il veut parler de la froideur de la femme mais
également de la pureté de la neige).
Baudelaire allient les mots neige et frimas et continue la
métaphore en écrivant « implacable hiver » et « la glace » .
Ce poème se termine par un
enjambement qui allie « plaisirs aigus » avec « la glace et le fer » (qui sont des matériaux hostiles et
blessants) .
Dans ce dernier quatrain, Baudelaire se demande si malgré la mauvaise facette de Marie
Daubrun, il pourra l’aimer en quelque sorte.
Conclusion :
On comprend mieux pourquoi Baudelaire utilisa comme titre « Ciel brouillé » car le ciel
représente l’amour heureux, infini, qui a été brouillé par la terrible découverte de l’amante
froide et pure.
Ce poème est une sorte de règlement de compte entre l’amour et le plaisir
charnel.
Présentation :
Le poème « Remords posthume » est le poème numéro 33 des Fleurs du mal de Baudelaire.
Il se
situe dans Spleen et Idéal, après « Le vampire » et avant « Le chat ».
Ce poème est un sonnet (et est
donc composé de 2 quatrains et 2 tercets) et les rimes sont em brassées : ABBA ABBA CDC DEE.
Il
possède seulement deux phrases, la première se terminant à l’avant dernier vers par un « ? ».
Baudelaire, dans ce poème, utilise de nombreuses marques temporelles ; telles que « Lorsque », « Et
lorsque », « Quand ».
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Baudelaire - Les Fleurs du mal : Ciel brouillé
- Texte d’étude : Charles Baudelaire, « L’Ennemi », Les Fleurs du Mal (1857): Le temps mange-t-il la vie ? (HLP Philo)
- Fiche de révision Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire (1857)
- Baudelaire, dans l’appendice aux Fleurs du mal, écrit : « Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or. » En quoi ce vers éclaire-t-il votre lecture du recueil de Baudelaire ?
- Etude linéaire - Spleen et Idéal, Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire