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étude thématique d’oral « il fallait édifier... » ou une pensée progressiste

Publié le 12/11/2016

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LISTE

 

1. Montaigne, Essais, Avant-propos : « Au lecteur ».

 

2. Montaigne, Essais, l-XXXI, Des Cannibales : « Je trouve... maisons »

 

3. Bayle, Pensées sur la comète, 7 et 47, « Deux préjugés : tradition et autorité >>.

 

4. Fontenelle, Histoire des oracles, Première dissertation, IV : « La Dent d’or »

 

5. Montesquieu, Lettres persanes, XXX, « Comment peut-on être Persan? »

 

6. Montesquieu, Lettres persanes, XLVIII, « Portraits »

 

7. Montesquieu, Lettres persanes, LXXIV, « La morgue des Grands ».

 

8. Montesquieu, L'Esprit des lois, Livre XIV, « De l’esclavage des Nègres »

 

9. Voltaire, L'Ingénu, Chap. 1, « Mademoiselle de Saint-Yves était fort curieuse... manger un Algonquin »

 

10. Diderot, Le Neveu de Rameau, Un singulier personnage : « Un après-dîner ... démêle son monde ».

 

11. Rousseau, Discours sur l'inégalité : « Le premier qui ayant enclos... se transforme aisément en propriété ».

Plan proposé

 

1. Introduction

 

Le titre de cette étude fait allusion à une formule souvent citée à propos du XVIIIe siècle.

Elle est d'un des grands spécialistes du « Siècle des Lumières », P. Hazard dont le livre La Crise de la conscience européenne fait toujours autorité.

 

La phrase complète est la suivante : « Il fallait édifier une politique sans droit divin, une religion sans mystère, une morale sans dogme ».

 

Mais elle est loin de se réduire à une opinion sur le seul XVIIIe siècle.

 

N’importe quelle époque ouverte aux changements, progressiste, pourra s’y référer.

 

La nuance qui différencie tiendra seulement au domaine que chacune de ces périodes privilégie. Ainsi le xvie siècle s'attaque plutôt à la religion, le xviiie à la politique ...

 

Plus encore, tout humaniste, c'est-à-dire tout penseur qui désire que l'homme ait sa place (une place primordiale) dans l’élaboration de sa pensée, de sa tenue de vie, de la société, de son destin, et qu’il la mérite par sa réflexion, sa rigueur, sa lucidité, son exigence, son respect des êtres... suivra deux démarches fermes.

« • Elle est d'un des grands spécialistes du " Siècle des Lumiè­ res ", P.

Hazard dont le livre La Crise de la conscience euro­ péenne fait toujour s autorité.

• La phrase complète est la suivante : " Il fallait édifier une politique sans droit divin, une religion sans mystère, une morale sans dogme ".

• Mais elle est loin de se réduire à une opinion sur le seul XVIII e siècle.

• N'impor te quelle époque ouverte aux changements, progressiste, pourra s'y référer.

• La nuance qui différencie tiendra seulement au domaine que chacune de ces périodes privilégie.

Ainsi le xv1e siècle s'attaque pl utôt à la religion, le XVIII e à la politique ...

• Plus encore, tout humaniste, c'est-à-dire tout penseur qui désire que l'homme ait sa place (une place primordiale) dans l'élabor ation de sa pensée, de sa tenue de vie, de la société, de son destin, et qu'il la mérite par sa réflexion, sa rigueur, sa lucidité, son exigence, son respect des êtres ...

suivra deux démarches fermes.

1.

La première démarche : supprimer • Ce qu'il faut éliminer • D'abord faire table rase de ce qui encombre l'esprit.

• On s'attaquera aux idées toutes faites, c'est-à-dire aux préjugés, au respect abusif d'une tradition qui n'est pas mise en question, à celui de tout principe d'autorité suivi aveuglément.

Ex : Bayle, Pensées sur la comète, 7 et 47.

• C'est alors un travail de sape contre ce qui, à travers habitudes, coutumes, paresse d'espri t...

a constitué des strates sclérosantes.

• Le premier travail sera donc de venir à bout des mauvaises manièr es de penser, de fâcheuses formes d'esprit marquées par l'absence de réflexion ou d'esprit critique, de l'incapacité de prise de recul ...

· • Elles sont fréquentes chez la majorité des hommes n'osant pas élaborer une pensée personnelle par modestie, ou inqu iétude sur soi, tantôt par méconnaissance -obtenue par manque de curio­ sité, par difficulté ou incapacité d'acquisition d'un savoir solide, par crainte ou fatigue de réfléchir par soi-même -, tantôt par vanité, donc par aveuglement.

Ex : les faux savants dont se moque Fontenelle : Dent d'or.

• ...

ou simplement par attitude grégaire, chacun se reposant sur. »

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