Etude linéaire d'un extrait de "Descente dans un maelstrom" E. A Poe
Publié le 30/03/2022
Extrait du document
«
Etude linéaire.
Parcours science et fiction.
Texte descriptif.
Raconte l’aventure soi-disant vraie arrivée à trois pêcheurs, trois frères, dont
un seul survivra, les cheveux blanchis par la frayeur de ce qu’il a vécu.
Leur bateau à ce stade de l’histoire a été absorbé par un maesltrom, gigantesque tourbillon
en mer.
Projet de lecture : comment le narrateur décrit le phénomène tout en exprimant ses
sentiments, mélange de peur et de fascination pour ce phénomène naturel qui acquiert une
dimension fantastique.
Structure du texte : trois paragraphes descriptifs : les deux premiers s’ouvrent sur la
mention des sensations du narrateur interne ; puis suivent une description du maelstrom vu
en quelque sorte d’en haut.
Le troisième paragraphe donne au maelstrom une dimension
proche du fantastique.
Premier paragraphe.
Narrateur interne (le pêcheur survivant) récit rétrospectif ; mélange de sentiments
énumérés : deux sentiments se rejoignent « effroi et horreur », manifestation de sa peur, et
de sa répulsion face au phénomène.
L’autre est différent : « admiration » : stts
contradictoires.
L’intérêt du narrateur et sa fascination vont justifier la description détaillée qui va suivre.
La
longueur de cette première phrase semble refléter cette admiration.
Le point de vue est à partir du bateau ; le narrateur souligne sa position étrange :
« suspendu comme par magie », cette comparaison donnant au phénomène naturel une
dimension surnaturelle.
Ce phénomène est décrit avec des contradictions : le narrateur souligne d’abord sa taille au
moyen d’adjectifs : « vaste circonférence » « profondeur prodigieuse »
Puis sa forme « entonnoir, circonférence, trou circulaire »
Cet « trou » est assimilé à un « abîme » dont le narrateur souligne l’obscurité et
paradoxalement la clarté : il décrit les parois en parlant « d’ébène », « des murs noirs » : le
maelstrom ressemble à une entrée des enfers, un lieu secret et menaçant comme en
témoigne l’utilisation de l’adjectif « intime » pour qualifier ses « profondeurs ».
Mais il est
aussi lumineux, ses parois sont « polis » « répercutaient les ayons de la pleine lune », sont
comparées à « un fleuve d’or » et un oxymore souligne cette contradiction « étincelante et
horrible clarté »
C’est donc un lieu à la fois menaçant et fascinant.
Deuxième paragraphe.
Celui-ci s’ouvre de nouveau sur le ressenti du narrateur qui se dit « troublé » par ce
spectacle et incapable de le décrire : le vocabulaire hyperbolique qu’il utilise pour décrire le
Maelstrom justifie selon lui qu’il ne puisse pas voir clairement : « magnificence terrifique » cet
oxymore met en évidence l’aspect à la fois terrifiant et fascinant du phénomène, et il
souligne aussi la violence de celui-ci par le groupe nominal « explosion générale », l’adjectif
rendant compte de la puissance du phénomène qui envahit tout l’espace.
Mais la description reprend « quand je revins un peu à moi » et le narrateur joue le d’un
témoin privilégié qui a le souci de tout décrire..
»
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