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Etude du thème de la mort dans les chants V à XIII de l'Odyssée

Publié le 06/10/2018

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III] Contre la mort, l'éloge de la vie

 

a) L'instinct de survie

 

Dans l'Odyssée, à l'omniprésence de la mort se superpose en contrepoint un hymne à la vie. Ulysse frôle sans cesse la mort, mais il la vainc toujours, animé d'un formidable instinct de survie. Même s'il est parfois désespéré au point de souhaiter la mort, le héros se reprend toujours et lutte pour survivre. La comparaison avec un poulpe qu'« on arrache à sa retraite » et qui « emporte des cailloux accrochés à ses tentacules » (V, v.431-432), quand il lutte au milieu des flots pour aborder le rivage des Phéaciens, montre bienl'instinct animal qui l'habite. Ulysse est « l'endurant », une force de la nature qui résiste à toutes les agressions physiques que son voyage lui fait endurer.

 

b) L'héroïsme de la vie

 

L'héroïsme d'Ulysse est motivé par l'amour de la vie dans ce qu'elle a de plus immédiat et de plus simple. Le thème récurrent de l'Odyssée est le désir du retour au pays natal. Il n'y est question ni de gloire ni d'honneur. Ulysse ne cherche pas l'immortalité que confère la gloire. Il refuse même l'immortalité tout court, celle que lui propose Calypso, alors qu'il sait quelle est la condition des morts. Vivre et mourir auprès des siens, telle est la leçon dispensée par Ulysse. Leçon confirmée par Achille, le plus illustre des héros grecs. Quand il le rencontre aux enfers, Ulysse lance à Achille : « nul homme plus que toi ne fut ni sera heureux » (XI, v.483), croyant que le même bonheur existe sur et sous la terre : « et maintenant, ici, parmi les morts, /tu règnes de nouveau : ne regrette donc pas la vie » (XI, v.485-486).

« d'ombres avides de sang noir, symbole de vie, qu'Ulysse est obligé de repousser pour pouvoir consulter Tirésias.

Désespérément avides de retrouver un peu de vie, ils donnent l'image d'une souffrance, d'une privation pathétique et effrayante. III] Contre la mort, l'éloge de la vie a) L'instinct de survie Dans l'Odyssée, à l'omniprésence de la mort se superpose en contrepoint un hymne à la vie. Ulysse frôle sans cesse la mort, mais il la vainc toujours, animé d'un formidable instinct de survie.

Même s'il est parfois désespéré au point de souhaiter la mort, le héros se reprend toujours et lutte pour survivre.

La comparaison avec un poulpe qu'« on arrache à sa retraite » et qui « emporte des cailloux accrochés à ses tentacules » (V, v.431-432), quand il lutte au milieu des flots pour aborder le rivage des Phéaciens, montre bienl'instinct animal qui l'habite. Ulysse est « l'endurant », une force de la nature qui résiste à toutes les agressions physiques que son voyage lui fait endurer. b) L'héroïsme de la vie L'héroïsme d'Ulysse est motivé par l'amour de la vie dans ce qu'elle a de plus immédiat et de plus simple.

Le thème récurrent de l'Odyssée est le désir du retour au pays natal.

Il n'y est question ni de gloire ni d'honneur.

Ulysse ne cherche pas l'immortalité que confère la gloire.

Il refuse même l'immortalité tout court, celle que lui propose Calypso, alors qu'il sait quelle est la condition des morts.

Vivre et mourir auprès des siens, telle est la leçon dispensée par Ulysse.

Leçon confirmée par Achille, le plus illustre des héros grecs.

Quand il le rencontre aux enfers, Ulysse lance à Achille : « nul homme plus que toi ne fut ni sera heureux » (XI, v.483), croyant que le même bonheur existe sur et sous la terre : « et maintenant, ici, parmi les morts, /tu règnes de nouveau : ne regrette donc pas la vie » (XI, v.485-486).

Mais Achille, en exprimant sa nostalgie de la vie – fût-elle la plus humble –, montre à Ulysse qu'il se trompe.. »

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