Etude du sujet de bac de Français (Corpus) des séries technologiques 2014
Publié le 18/02/2015
Extrait du document
«
Le ou les personnages concernés
Le narrateur, le point de vue
Les champs lexicaux
Le vocabulaire
Est-ce un portrait ? Action ? Dialogue ?
II.
Plan
Etape 2 : Je trouve mon plan pour répondre à la question.
Je compare les textes dans mon plan
(ressemblances/différences).
Question 1 : Qu’est-ce qui permet de rapprocher ces portraits de personnages ?
Je dois trouver 2 parties, assez larges pour y « caser » tous mes textes.
I.
Des personnages marqués par la différence physique
a.
Le champ lexical du « repoussant » -- les 4 textes
b.
Leur apparence influence leurs actions (travail, vie courante…) – tous sauf Dugain
c.
Ils attirent l’attention – les 4 textes
II.
Des descriptions réalistes de personnages hors-normes
a.
Les descriptions à l’imparfait, le narrateur omniscient
b.
Les mots qui n’enjolivent pas la réalité – les 4 textes mais on a du fantastique pour
Mangeclous
c.
Le réalisme est associé ici au registre pathétique – sauf Mangeclous on a du comique
III.
Rédaction
Etape 3 : Je rédige sur la copie mon introduction, mes parties, …
Le corpus à l’étude regroupe quatre extraits de romans des XIX° et XX° siècles, en lien avec
le réalisme et la modernité.
A travers les textes de Balzac, Hugo, Albert Cohen et Marc Dugain, nous
avons donc pour sujet de réflexion la dimension hors-normes de certains personnages de roman,
puisqu’il s’agit à chaque fois de portraits marqués par la laideur ; voilà ce qui réunit les textes.
[Nous
avons donc la description de Nanon dans le texte de Balzac, puis la présentation de l’enfant
Gwynplaine du roman L’Homme qui rit ; Puis viennent les portraits de Mangeclous et des « gueules
cassées » de la première guerre mondiale.]
La question posée est donc de savoir ce qui permet de rapprocher ces portraits de personnages.
[Autrement dit : quels sont les points communs à ces quatre descriptions et ont-elles éventuellement
des différences ?]
Pour répondre à cela, nous montrerons d’abord que ces personnages sont marqués par des
différences physiques ; avant de nous intéresser au caractère réaliste de ces portraits.
Saut de ligne
C’est d’abord le champ lexical du repoussant qui imprègne tous les extraits, comme en
témoignent ces termes relevés dans La chambre des officiers : « sinus béants », « absence de lèvre
supérieure », « pommette gauche enfoncée » ; on relèvera de même dans le texte de Victor Hugo des
termes renvoyant à la difformité comme « nez informe », « une protubérance » et une « face »
pareille à un « écrasement ».
De la même manière , Balzac nous présente une femme disgracieuse,
comme le connotent les mots « figure repoussante » et « teint de brique » et force est de constater
que le « Mangeclous » d’Albert Cohen est lui aussi marqué par sa laideur « pieds fort sales, poilus,
veineux », « visage tourmenté et décharné ».
Il est donc clair que nous avons affaire ici à des anti-
héros, bien éloignés des magnifiques, beaux et séduisants auxquels nous nous identifions dans les.
»
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