Etude de poèmes amoureux du recueil Alcools de Guillaume Apollinaire

« 2 Pour finir, le poète se sert de l’hiver pour son élégie, saison froide durant laquelle toute vie est morte ; et au vers 71, le poète fait une allégorie de sept épées représentant ses peines (« sept épées de mélancolie »). On retrouve ce même amour négatif dans le poème « Les colchiques ».

Dans celui- ci, l’auteur se sert des colchiques, qui sont des fleurs vénéneuses afin de décrire comment est la femme qu’il aime (« le colchiques couleur de cernes et de lilas » au vers 4).

Cette comparaison a pour but de célébrer négativement la femme qu’il aime. De plus, le vers 7 montre que l’amour que porte le poète est une souffrance (« et ma vie pour tes yeux lentement s’empoisonne »).

De plus, le poète fait une comparaison au vers 10 afin de dire que la femme qu’il aime n’est pas la seule à faire souffrir les hommes. Pour finir, Apollinaire compare les femmes à un « pré mal fleuris » au vers 15, afin de nous faire comprendre De plus, le poète fait deux comparaisons : au vers 10, il explique que les femmes se ressemblent toutes, donc que la femme qu’il aime n’est pas la seule à faire souffrir les hommes.

Il conseille à ses lecteurs masculins de se méfier des femmes. Puis, au vers 15, Apollinaire compare les femmes à un « pré mal fleuris », insistant encore sur le comportement dangereux des femmes sur les hommes. Donc, Apollinaire a toujours une image négative des femmes.

Mais on remarque grâce au poème « Rosemonde » que le poète se sent toujours rejeté vis-à-vis des femmes.

Il ne croit pas en l’amour des femmes. De plus, ce poète évoque l’amour à travers le comportement juvénile du poète.

On le remarque par l’utilisation des temps du passé : de l’imparfait (vers 11 « surnommé »), du passé composé (« j’ai donné » vers 8), de l’utilisation du plus-que- parfait (« j’avais suivie » vers 3) et du passé simple (« retrouvèrent » vers 8).

On note que le poète n’a pas osé déclarer sa flamme à celle qu’il aimait car le vers 5 le montre. Aussi, le vers 6 « mais le canal était désert » et le vers 7 « Le quai aussi et nul ne vit » démontrent que le poète ne croit pas que cet amour est réciproque et préfère rêver de celui-ci plutôt que d’essayer de se l’accorder. Donc, dès sa jeunesse, le poète n’a jamais cru en l’amour et rejette la faute sur les femmes. Nous pouvons donc en conclure qu’Apollinaire utilise des thèmes chers aux mouvements du romantisme (fuite du temps, amour, élégie). De plus, dans ses poèmes, nous remarquons qu’il s’inspire de sa propre vie pour composer.

Mais on note que si le poète trouve les femmes dangereuses, diaboliques, méchantes c’est parce qu’il n’a jamais eu l’occasion d’accédé à l’amour d’une d’entre elle.

En outre, ses poèmes sont tous composés en vers libres, ce qui permet au poète de mieux pouvoir exprimer ses idées. Bibliographie : Livre Alcools de Guillaume Apollinaire. »