Etude corpus JAUCOURT / CONDORCET / BERNARDIN de ST PIERRE

« précédents textes : « Ma jeune demoiselle, ayez pitié d'une pauvre esclave fugitive » ( L 10-11)   c- Le discours argumentatif : Ces trois textes sont donc des textes argumentatifs autour du thème de l'esclavage. Les auteurs des Lumières n'acceptant pas que l'homme puisse asservir son semblable, ces textes sont réunis par une thèse commune : la dénonciation de l'esclavage. L 20- 21 : Le Chevalier de J.

affirme que «  les hommes et leur liberté ne sont point un objet de commerce » ce que confirme Condorcet dans le texte B : « On peut acquérir des droits sur la propriété future d'un autre homme , mais jamais sur sa personne ». Chez Bernardin de St Pierre, cette dénonciation transparaît dans le discours de Virginie : «  Infortunée créature ! ( L 24 ) et « Pauvre misérable ! J'ai envie d'aller demander votre grâce à votre maître », propos d'une jeune fille innocente et pleine d'humanité.   2 ? Le texte de Bernardin de Saint Pierre : une argumentation différente ( 3 points )   Le Chevalier de J.

et Condorcet proposent aux lecteurs une argumentation directe : ils formulent leurs thèses de manière claire et organisée, sans passer par un récit.   Bernardin de S.P propose à l'inverse une argumentation indirecte .

C'est dans son roman Paul et Virginie que se fond cette argumentation sur la dénonciation de l'esclavage sous la forme d'un dialogue entre Virginie et une négresse fugitive qu'elle vient de rencontrer.

Il s'agit d'une scène , moment important sur lequel le narrateur juge bon de s'attarder.   Dans ce dialogue romanesque ressort néanmoins de manière efficace le combat idéologique des Lumières pour dénoncer l'esclavage :  . »