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Étranges étrangers - Jacques prévert

Publié le 04/02/2013

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Jacques Prévert - La pluie et le beau temps Jacques Prévert est né en 1900 à Neuilly-sur-Seine dans un milieu bourgeois où il y passe son enfance. Son père André Prévert, fait divers métiers pour gagner sa vie et de la critique dramatique et cinématographique par plaisir. Il l'emmène souvent au théâtre et au cinéma. Suzanne, sa mère, l'initie à la lecture. Il s'ennuie à l'école, et dès 15 ans et après son certificat d'études, il abandonne les études. Il fait divers boulot notamment au grand magasin Le Bon Marché. Mobilisé en 1917, son service militaire se poursuit à Saint-Nicolas-de-Port où il rencontre Yves Tanguy, avant d'être envoyé à Istanbul où il fait la connaissance de Marcel Duhamel. En 1925, il participe au mouvement surréaliste avec eux. Prévert, poète et scénariste français est devenu célèbre avec son premier recueil de poèmes : Paroles et devint un poète populaire grâce à son langage familier et ses jeux de mots. Ses poèmes sont depuis lors célèbres dans le monde francophone et massivement appris dans les écoles françaises. Il a également écrit des scénarios pour le cinéma et des pièces de théâtre. En 1933, le groupe de théâtre "Octobre" dont il fait p...

« touché par la beaut é de la nature que ses hommes avaient connu. Pr évert parle des   enfants   du   S énégal   et   Indochinois   et   de   leurs   innocente   et   insouciante   enfance   lorsqu’il   dit   du   vers   38   au   vers   40   «   Jongleurs   aux   innocents   couteaux   qui   vendiez   autrefois aux terrasses des caf és    de jolis dragons d’or faits de papier pli é ». Il montre   bien que ses armes blanches n’ étaient pas utilis ées pour tuer mais uniquement pour   divertir.

  Les   dragons   d’or   rappellent   que   ses   enfants   s’amusaient   en   faisaient   des   personnages   avec   de   simples   papiers.

  Pr évert   nous   montre   à  travers   le   po ème   la   place de tous ses hommes diff érents par un aspect physique ou culturel, la place qu’ils   ont  eu  et  ceux  que  la  France  leur  a  fait.  Pr évert  insiste  sur  cette   diversit é  et  dit  que   pourtant ils font partit de la ville (de la France)   : «   Vous  êtes de la ville   ; vous  êtes de   sa   vie   »   vers   50   et   vers   51.

  Pr évert   s’adresse   directement  à  ses  hommes  et   dit   un   message d’espoir   : «   m ême si mal en vivez, m ême si vous en mourez   » dans les deux   derniers vers. Dans un deuxi ème temps, Pr évert nous montre la place de ses hommes et l’injustice   de   la   soci été.

  Pr évert   évoque   de   nombreuses   nationalit és   étrang ères   comme     «   Kabyles » (alg ériens) vers 1 ; «   Boumians   »  (boh émiens) vers 6, «   Tunisiens   » vers 11,   «   polacks   »   (des   polonais)   vers   14,   «   soutiers   de   Barcelone   »   (espagnols)   vers   15   «   Enfants du S énégal   » vers 35 et «   enfants indochinois   » vers 37. Il emplois aussi des   p ériphrases les d ésignants «     hommes des p ays loin » ; « cobayes des colonies » vers   2 et 3. Au temps d’aujourd’hui des cobayes sont des animaux que l’on manipule, c’est   une connotation p éjorative envers ses hommes. Il y a aussi de nombreux endroits cit és   dans le po ème comme   « la Chapelle et des q uais de Javel » vers 1 ; « la Porte d’Italie   » ; « Porte de Saint Ouen » ; « Aubervilliers » vers 5, 6 et 7 ; « Marais du Temple des   Rosiers   »   vers   14   ;   «   Cordoue   »,   «   Barcelone   »   vers   15,   «   Bal éares   »,   «   cap   du   Finist ère   »   vers   16,   «   Fr éjus   »   vers   21   et   2 5;   cela   montre   qu’ils   sont   partout.

  Ses   hommes m ènent une vie mis érable, «   br ûleurs de grandes ordures » ; «  ébouillanteurs   des b êtes » vers 8 et 9 se sont tous des m étiers dont personne ne veut, on dirait qu’ils   sont oblig és d’accepter pour vivre. Ils ne  sont pas s ûrs de garder leurs travails comme   dit Pr évert ils sont    « embauch és d ébauch és » ; « manœuvres d ésœuvr és ». Lorsque   ses   hommes   de   Fr éjus   viennent   à  Paris,   c’est   pour   d éfiler   pour   une   f ête   qu’il   n’est   m ême pas l à leurs. Pr évert rappelle dans ce po è me ce qu’on a fait a ses hommes «   d épatri és » : on leur a enlev é leur patrie ; « expatri és » : on les a sortis de leur pays ; «  . »

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