EST-IL POSSIBLE DE CONCEVOIR LA LECTURE D'UNE PIECE DE THEATRE AUTREMENT QUE DANS L'OPTIQUE DE LA REPRESENTATION ?
Publié le 04/01/2014
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« aisé de comprendre ou de suivre ces moments, de part la mise en sc ène mais aussi par le jeu des acteurs ; en lisant une pi èce le probl ème ne se pose pas. Avoir le texte devant les yeux apporte aussi la possibilit é d'apporter une attention plus soutenue à la plume de l'auteur en rep érant les figures de style utilis ées ou bien la forme que prend les r épliques qu'elles soient en vers en prose ou en alexandrin. Les r épliques, elles aussi facilitent la compr éhension g énérale de la pi èce puisqu'elles constituent celuici en apportant des information sur les personnages, les sc ènes et les actes plus pouss ées que dans les didascalies. La repr ésentation faite d'une pi èce par un metteur en sc ène nous donne l'occasion de voir à travers les yeux de quelqu'un d'autre et donc de s'ouvrir à une interpr étation diff érente de la notre. Le d écor utilis é contribue grandement à faire entrer le spectateur dans l'ambiance de la pi èce. Il diff ère selon les diff érentes repr ésentations d'une m ême pi èce par un autre metteur en sc ène. Le choix des costumes ainsi que la distribution des r ôles apportent un int érêt suppl émentaire à la pi èce. C'est une sorte de surprise lorsqu'un acteur entre sur sc ène la premi ère fois puisqu'il ne correspond pas forc ément aux crit ères que nous avions de lui à la lecture du texte. Une repr ésentation faite durant l'Antiquit é ou au MoyenAge ne se fait pas de la m ême mani ère que de nos jours. Le metteur en sc ène a la possibilit é d'accentuer le d écor ou de mettre en avant un personnage pr écis gr âce à la lumi ère utilis ée ainsi que par les effets sonores. Voir une pi èce plut ôt que de la lire apporte une touche de vivacit é et de r éalisme à celleci. Les sentiments sont amplifi és et le public ressent les émotions des acteurs. Voir une pi èce ne demande plus de l'imagination mais de l'attention ce qui change radicalement de la simple lecture. On peut noter certains changements fait par le metteur en sc ène au niveau du texte. Les diff érentes fonctions du monologue se font plus ressentir et sont mieux comprises lorsqu'elles sont jou ées. Par exemple le monologue lyrique qui suscite des émotions et des sentiments à l'acteur et au public qui en est r éceptif, le monologue d élibératif qui fait appel à un conflit int érieur du personnage comme dans Le cid de Corneille avec Rodrigue et Chim ène qui doivent choisir entre l'honneur et l'amour. Le monologue dramatique qui est une pause apr ès une sc ène éprouvante ne se fait pas ressentir lors d'une lecture enfin le monologue informatif qui renseigne sur quelque chose ou quelqu'un. L'apart é lui se fait en coh ésion avec le public, c'est un dialogue sans retour puisque le public ne r épond pas par la parole à ce que l'acteur vient de partager. Le jeu et le ton adopt é par les acteurs intensifient les paroles et les actes qui sont repr ésent és et donnent donc un sens à la pi èce. En effet l' écriture d'une pi èce se fait seule alors que sa repr ésentation se fait à plusieurs avec le metteur en sc ène, les acteurs et toutes les personnes qui sont rest ées dans les coulisses. Un catharsis n'est possible qu'avec la pr ésence d'un public puisque c'est le ph énom ène de la lib ération des émotions qu'ont ressenti les spectateurs lors de la repr ésentation d'une trag édie. Enfin le seul endroit ou la commedia dell'arte est possible reste un lieu public, les acteurs se servaient de texte d éjà écrit et improvisaient la mise en sc ène. Par cons équent on peut simplement dire qu' être spectateur et être lecteur constitue un ensemble vers la compr éhension d'une œuvre dans son int égralit é. Nous avons besoin de pouvoir explorer plus pr écis ément les tournures, les figures de style et la forme du texte plus g énéralement pour l'appr écier pleinement et laisser libre court à notre imagination personnelle. Comme nous avons tout autant besoin d'un . »
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