Esquisse d'un tableau historique d'un progrès de l'esprit humain.
Publié le 02/01/2013
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«
-La raison est mentionné des le première groupe du participe présent (l.4) puis aux lignes 10
et 21.
Elle est opposé aux «préjugés» mais aussi a la religion et au despotisme.
C'est la valeur
essentielle du philosophe car elle sert de fondement à toutes les autres notamment à la
«vérité » et à la « liberté ».
L'exercice de la raison ne peut être limité par le respect des
dogmes religieux (laïcisation de la pensé) ou par l'absolutisme royal.
– La tolérance (l.11) découle directement la liberté et de la raison qui combat «les
absurdités religieuses».
Celle-ci sont responsables « de fureurs sanguinaires» et de
« crimes », allusions aux persécutions des protestants à la révocation de l'édit de
Nantes
– « L'humanité » définit le mouvement philosophes comme un « humanisme » qui se
caractérise par le pacifisme des philosophes, leurs dénonciations de la torture → Voir
Voltaire et l'affaire Calas.
– 2 autres valeurs ne sont pas reprise dans le cri de guerre des philosophes mais sont
étroitement liées aux 3 notions ci-dessus : « La liberté », « la superstition » et la
« tyrannie » qui désigne en 1794 l'ancien régime
→ ce texte très dense se caractérise par un ensemble de réseaux lexicaux qui entretiennent
entre eux des relations étroites et qui se structurent de façon antithétique (les valeurs des
philosophes= celles de leurs opposants.)
V/Un tableau critiques de la société d'ancien régime : Le texte s'attaque à deux cibles
principales : la première caractérise le régime politique comme un « despotisme » ou une
« tyrannie », ce qui justifie la revendication de « liberté », la seconde définit l'église par des
termes le plus souvent dépréciatifs.
Ces deux institutions sont liées et même alliées (l.16-18) ;
elles sont toutes les deux responsables d'abus, de crime, d'oppression et de barbarie.
→ Le texte présente donc une image très critique de la sociétés d'ancien régime, ce qu'il peut
se permettre de faire à visage découvert en 1795 (différent d'écriture implicite et masquée des
Lumières).
Ils s'interprète comme un éloge a posteriori de l'action de Lumières qui a pu
préparer un événement historique majeur de la société, la révolution de 1789 dont ce texte se
fait l'écho.
Cependant sa particularité voulu par Condorcet concerne l'utilisation du participe
présent qui confirme que l'action de Lumières est toujours en cours.
Remarques :
=> On relèvera le caractère très manichéen de ce texte ( opposition du bien et du mal) qui
oppose de façon explicite les défenses marqué de la liberté aux opposants au progrès et à la
raison (voir nombreux adjectifs qualificatifs employés qui sont une marque d'évaluation et
d'appréciation)
-aspect rhétorique très marqué de l'extrait se retrouve également à travers l'utilisation des
figures de style : voir la métaphore filée identifiants les 2 piliers de l'ancien régime à des
arbres ainsi que les nombreuses métaphores guerrières parcourant le texte.
A envoyé a Cecile et Noellie.
»
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