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Ernest Hemingway, maître dans l'art du roman contemporain

Publié le 26/03/2019

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hemingway

Le Vieil Homme et la mer d'Ernest Hemingway reçoit un extraordinaire accueil du public lorsqu'il paraît en 1952. Cet auteur prouve une fois de plus qu'il est un grand écrivain américain, donnant un grand essor au genre littéraire de la nouvelle.

Quelques auteurs de nouvelles

Ernest Hemingway présente fièrement un espadon de 400 kg qu'il a pêché au cours du tournage de son récit Le Vieil Homme et la mer.

Dans Le Vieil Homme et la mer, Hemingway raconte l'histoire d'un pêcheur cubain qui finit par capturer -après plusieurs sorties infructueuses en bateau et au bout d'un combat de trois jours - un énorme espadon. Ne pouvant pas ramener sa prise à bord, elle est mangée par des requins sur le chemin du retour, si bien que le pêcheur rentre finalement au port avec un squelette rongé. Malgré cette défaite, le vieil homme repart en mer et affronte de nouvelles difficultés. Cette histoire est une parabole sur les épreuves de l'homme dans son éternel combat face à la nature.

 

La consécration officielle vient à Hemingway en 1953 avec le prix Pulitzer, confirmée l'année suivante par le prix Nobel. En couronnant Le Vieil Homme et la mer, le Nobel consacre la portée d'une œuvre qui, sous une inspiration cosmopolite et réaliste, des allures de roman d'aventures et un style de reporter, cache un esthétisme subtil et une méditation morale de nature stoïque sur la condition humaine.

 

Comme dans d'autres œuvres, plus proches de la nouvelle traditionnelle - par exemple dans les nouvelles de Trois histoires et dix poèmes, en 1923 - Hemingway apporte également dans Le Vieil Homme et la mer les techniques d'un art raffiné, très travaillé, sous des allures simplistes, au service d'une conception qu'il voulait exagérément sommaire, brutale voire primitive de la vie. Il met au point un style glacé, simple, rigoureux, qui note les faits avec une objectivité de procès-verbal. Ainsi, Hemingway décrit non pas une émotion, mais le geste et l'objet qui la matérialisent et la symbolisent.

 

Après avoir très tôt rompu avec les valeurs de l'Amérique bourgeoise et bien-pensante, Ernest

Hemingway consacre son talent à exalter un mode de vie aventureux et viril, se mettant en scène sous le couvert de ses héros. Dans Le Vieil Homme et la mer, Santiago est un héros typique de la maturité d'Hemingway, un « dur » dont la morale personnelle repose sur l'honneur, la vaillance, le stoïcisme.

hemingway

« Ernest Hemingway présente fièrement un espadon de 400 kg qu'il a pêché au cours du tournage de son récit Le Vieil Homme et la mer.

Ernest Hemingway, maître dans l'art du roman contemp orain Le Vie il Homme et la mer d'Ern est Hem ingway reçoit un extraord inaire acc uei l du publi c lors qu'il paraît �n 1952.

Cet auteur prouve une fois de plu s qu' il est un grand écrivain américain, donnant un grand essor au genr e littéraire de la nouv elle.

D ans Le Vieil Homme et la mer , Hemi ngway raconte l'h isto ire d'un pêcheur cubain qui finit par capturer­ après plusieurs sorties infructueuses en bateau et au bout d'un combat de trois jours -un énorme espa­ don.

Ne pouvant pas ramener sa prise à bord, elle est man gée par des requins sur le chemin du reto ur, si bien que le pêcheur rentre finalement au port avec un squele tte rongé.

Malgré cette défaite, le vieil homme repar t en mer et affronte de nouv elles di fficu ltés.

Cette histo ire est une parabole sur les épreuves de l'homme dans son éternel combat face à la nature.

La consécration officielle vient à Hemin gway en 1953 avec le prix Pul itzer, confirmée l'année suivante par le prix Nobel.

En couronnant Le Vieil Homme et la mer, le Nobel consacre la portée d'une œuvre qui, sous une inspiration cosmopolite et ré alis te, des allur es de roman d'aventures et un style de reporter, cache un esthétisme subtil et une méditation morale de nature stoïque sur la condition humaine.

Comme dans d'autres œuvres, plus proches de la nouv elle tradi­ tionnelle -par exemple dans les nouvelles de Trois histoires et dix poème s, en 1923 - Hemi ngway app orte également dans Le Vieil Homme et la mer les tech nique s d'un art raffiné, très trava illé, sous des allur es simplis tes, au service d'une concep tion qu'il voulait exagérément sommaire, bruta le voire primitive de la vie.

Il met au point un style gla cé, simple, rigou­ reux , qui note les faits avec une objectivité de procès-ve rbal.

Ainsi, Hemi ngway décrit non pas une émo tion, mais le geste et l'objet qui la mat érialis ent et la symbolisent.

Après avoir très tôt rompu avec les valeur s de l'Amérique bour­ geoise et bien -pensan te, Ernes t Hemi ngway consacre son talent à exalter un mode de vie aventureux et viril, se mettant en scène sous le couvert de ses héros.

Dans Le Vieil Homme et la mer, Santiago est un hér os typique de la maturité d'Hemi ngway, un « dur » dont la mor ale perso nnelle repose sur l'honneur, la va illa nce, le stoïci sme.

Spencer Tracy dans Le Vieil Homme et la mer, en 1958 La nouvelle, dont Hemingway a une maîtrise absolue, est le genre li tté raire de notre siècle.

Son succès aux États-U nis relève de deux facteurs : la > est par­ ticul ièrement bien adaptée aux journaux et atteint un large public.

Le style concis, précis et la linéarité du récit rapprochent la nouv elle du journalisme et satisfont les besoins du lecteur pressé.

Ce genr e littéraire apparaît au début du XIX' siècle aux États- Unis.

En 1903, O.

Henr y, grâce à des récits limpides et méla ncolique s racontant la vie des petites gens, devient un des auteur s les mieux payés de son temps.

Qu'il s'agisse de la problématique des États du Sud dans les œuvres de William Faul kner et Katherine Anne Porter, des conditions de vie des Noirs chez Ja mes Baldwin ou de la quête d'iden tité chez J.

D.

Sali nger , les au teur s souha itent dresser un portrait réaliste de la société.

Il faut at tendre les anné es 80 pour que des écriva ins comme Donald Bar thelm e qu ittent ce cadre pour jouer avec la langue et retrouver la tradition littéraire.

Quelques auteurs de nouvelles Sherwood Anderson 1919 En 1919 , Winesbur g, Ohio, recueil de nouvelles réalistes sur la vie quotidienne d'une petite ville du Middle West, rend Sher wood Anderson brusquement célèbre.

Les nouvelles sont reliées par le personnage d'un reporter local.

En le rencontrant, les protagonistes découvrent leur « vérité personnelle ».

D'une drôlerie cruelle et d'une écriture incisive, il a influencé des écriva ins comme Heming­ way et Faulkner.

1922 Katherine Mansfield Katherine Mansfield est née en Nouvelle-Zélande, mais passe la plus grande partie de sa vie en Europe.

D'une vive sensibilité et de santé fragile, elle traduit en notations im­ pressionnistes sa vision parfois douloureuse de l'existence.

Dans son recueil de nouvelles La Garden party (1922), son talent s'exprime dans la des- 1952 Sherwood Anderson et sa femme crip tion des atmosphères, Katherine Mansfield d'é pisodes apparemmen t insignif iants de la vie de tous les jours pour mieux pénétrer l'inti mité des personnages.

1944 Jorge Luis Borges Dans ses œuvres situées à mi­ chemin entre la littérature · et la phil osophie, l'écrivain ar­ gentin échappe à la tradition de la nouvelle.

À partir d'une multipl icité de formes et de styles, de morceaux de réalité, de rêves et d'imagi nation, il crée dans Fictions un univers énigmatique.

1951 Heinrich BOil Ecrivain catholique politique­ ment engagé à gauche, Heinrich Boil évoq ue dans son livre Les Brebis galeuses des expériences inspirées par la guerre qui détruit l'homme et le réduit à l'état primitif.

1958 Bernard Malamud Au centre des histoires tirées de son recueil de nouvelles Le Tonneau magique, Bernard Malamud évoque la vie quo­ tidienne des juifs aux Ëtats­ Unis.

L'étude naturaliste de la société qui prend parfois des allur es de conte met l'accent sur les faiblesses des hommes.

Jorge Luis Borges Heinrich 8611. »

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