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ERNEST HEMINGWAY

Publié le 28/01/2019

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hemingway

La seconde catégorie se compose d'aventuriers, de héros au caractère simple et aux émcr tions intenses, tels que des boxeurs professionnels et des toréadors.

 

Il est découvert par l'extravagante Gertrude Stein (1874-1946) et le non moins original Ezra Pound (1885-1972), qui le parrainent et l'aident à publier ses deux premiers livres, Trois histoires et dix poèmes (1923) et De nos jours. Mais c'est seulement avec Le soleil se lève aussi (1926) que sa réputation s'établit, d'un seul coup, comme une explosion. Le succès est confirmé ensuite par L’adieu aux armes (1929). Aujourd'hui, l'ensemble des critiques, même ceux qui vouent à Hemingway un culte, s'accordent à penser que ces quatre premiers livres contiennent le meilleur de l'œuvre : les toutes premières nouvelles, surtout celles qui ont trait au Michigan, depuis la parfaite miniature qu'est Camp indien jusqu'à la justement célèbre Grande rivière au cœur, qui est bien supérieure à la terrible répétition qu'en sera L’heure triomphale de Francis Macomber, révèlent déjà tout le talent de leur auteur.

 

L'ordre de publication des deux premiers romans ne respectent pas l'ordre chronologique des événements narrés, l'Italie de L'adieu aux armes précédant historiquement le Paris et le Pampelune du Soleil se lève aussi. A ces quatre premiers livres, on peut ajouter Paris est une fête (publication posthume en 1964), où s'exerce l'autoportrait indirect (à travers les réminiscences et les visages, tel celui, mémorable, de Scott Fitzgerald) tantôt attachant, tantôt exaspéré.

hemingway

« Ern est Hem ingway nelles.

La seconde catégorie se compose d'aven­ turiers, de héros au caractère simple et aux émcr tions intenses, tels que des boxeurs profession­ nels et des toréadors.

Il est découvert par l'extravagante Gertrude Stein (1874-1 946) et le non moins original Ezra Pound (1885 -1972), qui le parrainent et l'aident à publier ses deux premiers livres, Trois histoires et dix poèmes (1923) et De nos jours.

Mais c'est seu­ lement avec Le soleil se lève aussi (1926) que sa réputa tion s'établit, d'un seul coup, comme une explosion.

Le succès est confirmé ensuite par L'adieu aux armes (1929).

Aujour d'hui, l'en­ semble des critiques, même ceux qui vouent à Heming way un culte, s'accordent à penser que ces quatre premiers livres contiennent le meilleur de l'œuvre : les toutes premièr es nouvelles, sur­ tout celles qui ont trait au Michigan, depuis la parfaite miniature qu'est Camp indien jusqu'à la justement célèbre Grande rivière au cœur, qui est bien supérieur e à la terrible répétition qu'en sera L'he ure triomphale de Francis Macomber, révèlent déjà tout le talent de leur auteur .

L' ordr e de publica tion des deux premiers romans ne resp ectent pas l'ordre chronologique des événements narrés, l'Italie de L'adieu aux armes précédant historiquement 1� Paris et le Pampelune du Soleil se lève aussi.

A ces quatre premiers livres, on peut ajouter Paris est une fête (publication posthume en 1964) , où s'exerce l'a utoportrait indirect (à travers les réminiscen­ ces et les visages, tel celui, mémorable, de Scott Fitzgerald) tantôt attachant, tantôt exaspéré.

L' engagement Hemi ngway est connu pour son instabilité émcr tionnelle vis-à-vis des femmes.

En 1927, il revient aux États-U nis et, la même année, après avoir divorcé , il épouse Pauline Pfeiffer, dont il divorce en 1940 pour convoler avec la journ aliste et romancièr e Martha Gellhorn, qu'il a r,encontrée en Espagne et à qui il va dédier son roman le plus ambitieux, Pour qui sonne le Glas (1940).

Enfin, en 1946, il se marie avec Mary Welsh.

C'est en 1930 qu'il achète sa maison de Key We st (Floride), qui est longtemps sa base -et le lieu d'action d'En avoir ou pas (1937).

En 1936, il se trouve en Espagne pour écrire le comment aire du film La terre espagnole ; il y retourne l'année suivante comme correspondant de guerre, y ren­ contre les dirigeants du POUM, les républicains, les anarchistes, André Malraux et, de cette expé­ rience, il tir e d'abord son unique pièce de théâtre, La cinquième colonne (1938) , puis Pour qui sonne le glas.

De 1942 à 1944, sur son bateau, le Pi/a r, il patr ouille dans les eaux cubaine s pour y détecter des sous-m arins et, au printemp s de 1944, il est à nouveau en Europe comme corres­ pondant pour l'agence Collier's.

Corre spondant si actif (missions aériennes avec l'Air Force ou la RAF- et on sait qu'il participe à la libération de Paris, aux côtés de la 2• division blindée) qu'on ouvre une enquête afin de savo ir s'il n'a pas violé les dispositions de la convention de Genève sur les corre spondants de guerre.

La vieille sse Après l'armistice, l'odyssée continue en Espagne avec ses aficionados, qui lui ont déjà inspiré Mort dans l'après-midi (1932) .

Puis il se rend en Afrique, à la rencontre des chass eurs de gibier s (c'est là qu'en compagnie de sa femme il s'écr a­ se en avion dans la jungle en janvier 1954, et on unn Prix Nobel de i littérature 1954, a grâce à son chef d'œuv re Le vieil Homme et la mer (1952), Hemingway ne put supporter sa déchéance physique et son impui ssance à écrire.

Il se suicida d'un coup de fusi l le 2 juillet 1961.

Hemingway .....

s' était installé en 1928 à Key West, à la pointe de la Floride.

Volontairement marginal, il partit plus tard pour Cuba où il posséda un hôtel particulier d� 1939 à 1960.

Ecrivain engagé, il entretenait d'excellentes relations avec Castro qui le lui rendit en transformant sa résidence de La Havane en musée.

le croit mort pendant quelques heur es); enfin, il part pour Cuba.

En 1950, Au-delà du fleuve et So us les arbres marquent le déclin de sa réputa­ tion littéraire.

Mais, deux ans plus tard, il atteint de nouveau le zénith avec Le vieil homme et la mer, le dernier livre qu'il publie de son vivant.

Cette dernière œuvre est récompensée par le prix Puli tzer, puis par le prix Nobel, qui lui est décer­ né le 28 octobre 1954 «pour le style nouveau et puissant par lequel Ernest Hemingway [a] maî­ trisé l'art de la nar ration moderne, comme [vient] de le prouver Le vieil homme et la me r».

Ernest Hemingway trouve la mort le 2 juill et 1961.

Les récits d'Hemi ngway sont nourr is de ses expériences diverses: personnage excessif, bon vivan t, buveur notoire, mais aussi sportif, pêcheur , chasseur et amateur de corrida, il mène une vie aventur euse, où il se plaît à cotoyer la mort.

À considérer l'œuvre dans son ensemble et dans son mouvement, on se doit de cons tater, d' une part, qu'elle est assez limitée pour son étendue (six romans et une cinquantaine de nou­ velles) et, d'au tre part, qu'elle l'est aussi pour son développ ement: la quasi-totalité des thèmes (dont le cycle Nick Adams, son double) se trou­ ve, en effet, dès les nouvelles du premier recueil, aussi bien que dans les recueils suivants : Ho mmes sans femmes (1927) et Le Gagnant ne gagne rien (1933).

Un livre inachevé, Le jardin d' Ed en, est publié en 1986, et il reste encor e quelque trois mille feuillets manuscrits inédits.

Heming way, sans avoir révol utionné la littéra­ ture, était de son vivant, est encore aujourd'hui et restera probablement le plus connu et le plus lu des romanciers américains de la première moitié du XX" siècle.. »

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