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En quoi Meursault correspond-t-il à la définition d'un anti héros ?

Publié le 27/06/2012

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Le personnage est aussi étranger à lui-même, comme inconscient, il ne vit pas réellement les évènements : « Pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu’il y ait beaucoup de monde à l’exécution et qu’ils m’accueillent avec des cris de haine. « partie 2 chapitre 5. Dans des moments comme celui là, il s’attache à des détails insignifiants : au moment du meurtre, il dit que c’est le soleil, la chaleur qui la poussé à tirer : « Soudain tout s’est accentué : le feu du ciel, le souffle brûlant, l’aveuglement de mes yeux. Mon être s’est tendu, j’ai crispé ma main sur le révolver. « partie 1 chapitre 6. Il est étranger à lui-même, il a fumé lors de l’enterrement de sa mère comme si rien ne c’était passé. Il est attentif à ce qu’il vit intérieurement qu’à son entourage, à leur réaction. Il fait ce qu’on lui dit de faire. Il n’a aucune motivation, ambition, ne se projette pas dans l’avenir, sa vie n’a pas de sens ni de quête : comme le dit son patron : « il m’a dit mécontent que je n’avais jamais d’ambition « partie 1 chapitre 5. Il est donc un étranger à sa propre vie, or il se trouve devant un problème irrémédiable son exécution.   

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