Devoir de Philosophie

En quoi le texte constitue-t-il un apologue ?

Publié le 29/08/2014

Extrait du document

apologue

 

Analyse du corpus

Exceptionnellement, le corpus n'est composé que d'un seul texte. Il s'agit d'un conte de Perrault, La Barbe bleue. Ce conte s'apparente à la littérature morale, très prisée au xvile siècle. Très clairement, ce texte est composé de deux parties : d'abord un récit, puis deux moralités, en vers, isolées à la fin du texte. Vous savez donc que ce texte est un apologue. Vous devez ainsi considérer à la fois le dynamisme du récit, tout ce qui est susceptible de charmer le lecteur, et la dimension morale, ce qui peut l'instruire.

 

 

 

De bons éléments de réponse. Eanalyse est très intéressante sur la dimen­sion allégorique. En revanche, on aurait aimé que vous consacriez une par­tie au caractère narratif de l'apologue. Soyez plus rigoureuse sur les défi­nitions et l'organisation de la réponse qui en découle.

apologue

« • "': au: 1 •au: 1 t-: z: Ill: 1 z: Z! o: u: • 1 "'~ au: 1 -· a.: o: u: 1 1 3) C'est traditionnel.

La curiosité est un vice féminin.

Les moralistes s'appuient sur l'exemple d'Ève, qui fut la première curieuse.

4) Ce pronom n'a pas de référent.

5) Il faudrait commencer un nou­ veau paragraphe, c'est un nou­ veau point de la démonstration.

6) Rédaction à améliorer : d'une part, il faut faire des phrases complètes, d'autre part, il fallait consacrer une partie de votre réponse à cette démonstration.

L------------------------ ensuite aux garde-meubles.

où elles ne pouvaient asse2 admirer le nombre et la beauté des tapis­ series.

des lits.

des sofas.

des cabinets ...

».

1.

31- 32).

qui montre la richesse de la demeure.

en contraste avec l'obJet de la curiosité de la jeune femme.

L'auteur évoque la tentation et consi­ dère la curiosité comme un défaut 3 C'est ici la clef qui est l'allégorie* de la tentation.

elle~ l'a entre les mains.

a la porte devant elle et ne peut résister à la tentation de faire la JOnction entre les deux choses.

si complémentaires.

La clef tombant dans du sang magique fait intervenir l'idée que la vérité ne peut être cachée.

elle finit par apparaître au grand jour («il y demeurera tOUJOUrs du sang » ).

Cela s'applique bien sûr à la tentation de la curiosité.

mais aussi sans doute à toutes les autres.

Perrault énonce les effets néfastes de la curiosité quand il évoque l'attrait qu'exerce le cabinet sur lajeune fille.

qui en devient «malhonnête» en laissant ses invitées.

et la désobéissance dont elle est coupable envers son mari.

Ici.

le sang a une fonction symbolique dans son rôle de révélateur de la désobéis­ sance.

Le texte comprend deux morales 5 qui nous indiquent qu'il s'agit bien d'un apologue·.

La première évoque la thèse défendue par l'auteur tout au long du texte.

le fait que la curiosité ait finalement plus d'inconvénients que de qualités.

que c'est un plaisir bien éphémère car la jeune femme.

pour céder à sa curiosité.

pendant quelques secondes.

a ensuite découvert une boucherie et a frôlé la mort Finalement.

à cause d'une petite clef.

elle aurait pu être égorgée.

La seconde moralité.

par opposition au texte.

dit que maintenant (au xvrre siècle).

il n'y a plus une telle domination de l'homme sur sa femme.

Ainsi.

ce texte est bien un bref récit (pré­ sence de l'imparfait «avaient».« étaient» et du passé simple «passèrent».

« laissèrent»).

à visée argumentative6 - l'auteur condamne - et.

enfin.

à dimension allégorique car la femme.

l'homme.

la clef et le sang incarnent chacun une position dans une scène universelle de tentation à la curiosité.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles