En choisissant vos exemples soit parmi les poètes du XIXe siècle, soit parmi des poètes plus modernes, vous direz quelle sorte de poésie vous préférez : celle qui semble vous parler d'une vie qui peut être vraie, réelle, si nuancée d'ailleurs et si délicate qu'elle soit, ou celle qui vous entraîne vers l'irréel, vers des chimères dont on sait qu'elles ne seront jamais qu'une évasion hors de la vie.
Publié le 14/03/2011
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C'est un sujet de choix personnel où vous êtes tout à fait libre de suivre votre goût. Dans un choix de ce genre, il n'est même pas besoin de se préoccuper des limites imposées par une sorte de bon sens : les deux sortes de poésies ont les mêmes droits à votre préférence. Mais si choisir est facile, cela ne vous fournit pas une dissertation. Il faut expliquer votre choix et pour cela analyser les plaisirs qu'on peut trouver dans l'une ou l'autre sorte de poésie. Cette analyse ne peut être faite avec quelque précision que sur des exemples.
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- Les différents genres de roman ont pris peu à peu, au cours du XIXe siècle, par le goût du public, la première place dans la littérature. Vous essaierez d'en chercher les causes. Vous direz si cette prédilection vous parait justifiée, en choisissant des exemples parmi les grandes écoles littéraires de ce XIXe siècle.
- Approuvez-vous cette définition (par Claude ROY) du contenu même et de l'intérêt propre du roman? Commentez-la et discutez-la; exprimez votre accord ou votre désaccord avec des arguments personnels et des exemples tirés de vos lectures. « C'est dans les grands romans que l'humanité a déposé ses plus précieux trésors de sagesse et de sagacité, de poésie et de connaissance des cœurs... Et ce que ces histoires imaginaires nous donnent peut-être, c'est la véritable histoire de la vie réell
- Victor Hugo écrit : «La nature procède par contrastes. C'est par les oppositions qu'elle fait saillir les objets. C'est par leurs contraires qu'elle fait sentir les choses, le jour par la nuit, le chaud par le froid, etc.; toute clarté fait ombre. De là le relief, le contour, la proportion, le rapport, la réalité. La création, la vie, le destin, ne sont pour l'homme qu'un immense clair-obscur. Le poète, ce philosophe du concret et ce peintre de l'abstrait, le poète, ce penseur suprême,
- Jean-Claude Renard, rendant compte de son expérience de poète, analyse dans les lignes qui suivent la relation qu'il entretient avec son propre langage : « Il a ses racines en moi comme j'ai mes racines en lui. Il est un miroir à double réflexion où je reconnais ce que je suis et ce que je ne suis pas. Par suite, c'est un miroir qui me trahit- aux deux sens de ce verbe. Car il donne de moi une image à la fois plus vraie et plus fausse que celle que je puis, consciemment ou inconscie
- Fénelon écrit dans la« Lettre à l'Académie » :« Le bon historien n’est d’aucun temps ni d'aucun pays. Quoiqu’il aime sa patrie, il ne la flatte jamais en rien. L’historien français doit se rendre neutre entre la France et l’Angleterre.... » Expliquer et discuter cette théorie. Par ce que vous connaissez des historiens du XIXe siècle, vous direz si elle vous semble avoir été appliquée par eux et dans quelle mesure.