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En Attendant Godot, Samuel Beckett (scène d'exposition)

Publié le 16/01/2013

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Samuel Beckett, En Attendant Godot, Scène d’Exposition (1952-1953) Introduction : Œuvre & extrait La pièce se présente en deux actes. Elle fut publiée aux éditions de Minuit à Paris en 1952. Elle se situe au début de l’œuvre, et est censé être une scène d‘exposition (présentation personnages, lieu et intrigue).  Vladimir et Estragon deux pauvres se retrouvent mais ils n’ont rien à faire. Auteur : Samuel Beckett  né en 1906 et mort en 1989 est un écrivain, poète et dramaturge  et a reçu un prix Nobel de littérature. Son nom reste surtout associé au théâtre de l'absurde, dont sa pièce En attendant Godot (1952) est l'une des plus célèbres illustrations. Son œuvre est austère et minimaliste, ce qui est généralement interprété comme l'expression d'un profond pessimisme face à la condition humaine. Structure du texte : Ligne 1 à 24 : Interrogations concernant le lieu et le moment Ligne 25 à 43 : Le rêve d’Estragon Ligne 44 à 49 : L’histoire de l’anglais au bordel Ligne 50 à 62 : Dispute et attente. Annonces des Axes : I) La déstructuration volont...
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« « cet arbre » + « cette tourbière » + « comme si la dote était inscrite dans le paysage » -> découverte de l'endroit - Le temps : « tu es sûr que c'était ce soir ? » « Mais quel samedi ? » « Et sommes-nous samedi ? » + Énumération des jours = jour incertain + incertitude par les verbes « Il me semble » + « J'ai dû le noter » « ne serait-on pas ... » « Je peux me tromper » « pour moi » b) Absence totale d'intrigue : - L'extrait se situe au début de la pièce donc on s'attend à une scène d'exposition or ici l'attente condamne toute intrigue (pas d'acte motivé ou avec une signification) : « Qu'il fallait attendre » + « on attend » = scène statique.

+ Image circulaire = « se tournant vers le public » « autour de lui » « regard circulaire » II) Le sentiment de l'absurdité de la vie : a/  Des tentatives de fuite pour tromper l'attente : -        « Vladimir arpente la scène avec agitation, s'arrête [...] pour scruter l'horizon » = Situation récente + « Estragon s'endort » + Récit de l'anglais au bordel b/ Conserver pour lutter contre la solitude, l'ennui et l'impossibilité de fuir : - Absence de cohérence entre les thèmes du dialogue + répliques minimales « oui » « alors » « quoi ? » « ou jeudi » « comment faire ? »  + Phrase simple : sujet + verbe ou sujet + verbe + complément + Complément circonstanciel = une réplique.

- Répétition des questions (l1 et2) + remise en cause des propos par des interrogations + utilisation de la modalisation + Ajout d'interrogation : « Mais quel samedi ? » + tentative de communication « didi » = Remise en cause de la certitude des Conclusion : pas de réelle conversation mais plus une juxtaposition de réplique inutile entre les deux personnages symbole d'une souffrance et d'une solitude III) La présentation d'une condition humaine angoissante : a/ L'autre = interlocuteur indispensable mais aussi insupportable : - Estragon fâche : « froidement » + proposition de séparation : « on ferait mieux de se quitter » l.37 + peur de la solitude de vladimir «  je me sentais seul » l.29 mais n'écoute pas Estragon « ne raconte pas ! » « assez ! » - Relation conflictuelle : «Reproche d'Estragon à Vladimir qui l'empêche de dormir + refus d'intimité de Vladimir. »

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