En attendant Godot

« dégoût des mondanités et des devoirs qui y sont liés.

  Beckett, atteint d'emphysème et de la maladie de Parkinson, part en maison de retraite où il meurt le 22 décembre 1989.

Il est enterré le 26 décembre 1989 au cimetière de Montparnasse.   Résumé général sur l'oeuvre :   En attendant Godot est une pièce de théâtre en deux actes, en français, écrite en 1948 par Samuel Beckett et publiée en 1952 à Paris aux Éditions de Minuit.

La particularité de ce livre vient du fait que le nombre de scènes n'est ni décompté ni annoncé; c'est une pièce en deux actes seulement.

Le pièce est créée en 1953 à Paris dans une mise en scène de Roger Blin, qui sera traduite et jouée dans le monde entier.

C'est une oeuvre majeur dans l'existence de Beckett même si elle relève d'un certain pessimisme courant dans le théâtre de l'absurde traitant fréquemment de l'absurdité de l'Homme et de la vie en général, celle-ci menant toujours à la mort.   L'histoire : Deux vagabonds, Vladimir et Estragon, se retrouvent sur scène, dans un non-lieu (« Route de campagne avec arbre ») à la tombée de la nuit pour attendre « Godot ».

Cet homme - qui ne viendra jamais - leur a promis qu'il viendrait au rendez-vous ; sans qu'on sache précisément ce qu'il est censé leur apporter, il représente un espoir de changement.

En l'attendant, les deux amis tentent de trouver des occupations, des "distractions" pour que le temps passe. Le symbolisme de la pièce :             Cette pièce du théâtre de l'absurde oscille entre pessimisme et comique.

En effet Beckett y dénonce l'absurdité de l'Homme et de la vie en général, toutefois les didascalies longues présentes des actions parfois incompréhensibles qui donnent une note comique à la pièce (voir action chapeau et chaussures).

Les thèmes relatés sont la fuite du temps (En attendant Godot), l'ennui, la mort (suicide, corde, arbre), la condition humaine (V et E sont des misérables, Lucky un esclave, Pozzo un maitre). Il semblerait que Beckett base son oeuvre sur le symbole du miracle : Vladimir et Estragon attendent que le ciel. »