Emile Zola
Publié le 29/12/2013
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«
– l'amour dans Une page d'amour (1878) ;
– les prostituées dans Nana (1880) ;
– les artistes dans L'Œuvre (1886) ;
– les paysans dans La Terre (1887) ;
– les chemins de fer dans La B
ête humaine (1890).
Un r
épertoire complexe d'images, de symboles et de mythes d éborde cependant l'action proprement dite : d'un
c
ôté, appara ît le pourrissement (monde écroul é, vision apocalyptique, d échéance) ; de l'autre,
la germination (f
écondit é, progr ès, promesse du grand soir r évolutionnaire).
L'
écriture de Zola s'enfle souvent d'un souffle épique lorsqu'il s'agit de peindre les foules et les masses, d'en
montrer le caract
ère confus et d émesur é, de faire sentir l' âme collective qui les anime.
3. L'essayiste et le pol
émiste
Parall
èlement à son travail de romancier, Zola prend malgr é lui la t ête du mouvement naturaliste en r éunissant
chez lui quelques disciples tels que Paul Alexis, JorisKarl Huysmans, Guy de Maupassant qui publient les premiers
é
crits naturalistes dans un recueil de nouvelles, Les Soir ées de M édan (1880).
C'est surtout dans ses essais – Le Roman exp
érimental (1880), Le Naturalisme au th éâtre (1881)
et Les Romanciers naturalistes (1881) – qu'il expose l'essentiel de sa doctrine : sous l'influence de Claude Bernard
et de Hippolyte Taine, il cherche
à étudier les r éalit és humaines en appliquant la m éthode des sciences
exp
érimentales. Le romancier devient donc un « exp érimentateur » qui v érifie les lois d égag ées par l'observation
des individus et des soci
étés, notamment ceux des milieux populaires et des basfonds, ce qui l'am ène à décrire la
d
échéance, le bas, le grossier, th èmes qui marqueront la litt érature de la fin du XIX e
si ècle.
Le h éros naturaliste n'est plus l'homme abstrait du XVIII e si ècle, mais un individu physiologiquement d éfini , soumis à l'influence de son milieu et des circonstances. Ses enqu êtes sur les milieux populaires le conduisent aussi au socialisme et il s'engage dans la question politique et sociale. L'affaire Dreyfus lui donne l'occasion d'exploiter sa verve pol émique en publiant en 1898 un vibrant article en faveur de Dreyfus : J'accuse . L'essentiel Essayiste et fervent pol émiste , Zola est également le p ère du naturalisme . La d émarche zolienne transforme le romancier en v éritable « exp érimentateur » . Le r éel est ainsi observ é, d écrypt é et analys é tel un mat ériau scientifique . Tous les domaines du quotidien sont soumis à ces examens, y compris les éléments grossiers ou auparavant jug és triviaux. Dans le m ême temps, le r écit se trouve port é par un v éritable souffle é pique . Le souci de comprendre le r éel – de le prendre dans son ensemble – trouve, dans une certaine mesure, un écho dans la d éfense – humaniste – de Dreyfus par Zola.. »
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