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Ecriture d'invention: Imaginez le dialogue entre deux hommes de théâtre parlant de la manière la plus appropriée de mettre en scène le récit du mendiant dans Electre.

Publié le 03/02/2013

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Imaginez le dialogue entre deux hommes de théâtre parlant de la manière la plus appropriée de mettre en scène le récit du mendiant dans Electre.             Pour ce sujet, j'ai choisis de faire un dialogue entre le metteur en scène et le personnage qui jouera le mendiant qui s’appellera Marc pour le dialogue. Ils se retrouvent dans la soirée afin d'établir la mise en scène du récit du mendiant de l'acte II, scène 9.   Metteur en scène: Marc, à présent nous allons parler de la manière dont tu vas interpréter «Le mendiant« lorsqu'il raconte par avance la mise à mort, ainsi que du déguisement que tu porteras, de la mise en scène, des accessoires, de tes positions sur scène et de l'interprétation de ton texte pour ce passage là. Marc (mendiant): Très bien Monsieur, j'ai souvent imaginé cette scène avant de pouvoir enfin la jouer. Je trouve que mon interprétation du mendiant, mon déguisement, mes postions sur scène et l'int...

« prioritaires.

Puis, rappelez vous que vous ne serez pas seul sur scène, les personnages d'Electre et de la femme Narsès seront présents. Marc (mendiant): Vous croyiez que je les avais oubliés ? Non, c'est pour cela que pour les costumes, selon moi, il faudrait jouer un contraste entre les couleurs, une robe noire pour Electre qui représenterait le deuil et une robe rouge pour Narcès afin de représenter le sang de la mort.

Enfin, pour moi le costume typique du mendiant avec de simples vêtements quelque peu décousus.

Le jugement des spectateurs est porté le plus souvent sur le physique et les vêtements Monsieur ! Mes arguments ici ne sont pas contestables, vous le savez autant que moi que l'apparence est dominante à toute époque. Metteur en scène: Vous avez raison sur ce point, admettons ; j'ajouterai qu'une faible lumière pour la mise en scène serait indispensable afin de souligner l'angoisse grandissante qui provient de l'enjeu de la scène.

La grande violence du texte n'oblige pas une interprétation physique délirante. Marc (mendiant): Je ne suis pas d'accord, les paroles du mendiant doivent être très expressives avec de grands gestes et beaucoup de déplacements afin de bien accompagner les paroles du mendiant même si celles-ci sont déjà violentes.

Le spectateur doit être pris de terreur. Metteur en scène: Une musique jouerait un rôle d'autant plus important que de grands et larges gestes, je songeais à  une musique qui ferait naître un suspens angoissant et qui viendrait chercher les spectateurs afin qu'ils soient plongés dans les paroles du mendiant. Marc (mendiant): Je maintiens ce que je viens de vous dire, la violence des paroles du mendiant doivent être traduites par la violence de son corps, ses déplacements saccadés. Metteur en scène: J'avais imaginé une scène moins violente, où on aurait pu matérialiser la violence de cette mort par un geste trivial, comme par exemple en cassant simplement un objet qui aurait déjà pleinement accentué la mort.

Puis, la théâtralité s'affirme tout d'abord dans le décor et ce n'est pas vous qui me prouverez le contraire ! Les éléments de décors de la mise en scène relèvent davantage du symbolique et le spectateur sait alors qu'il se trouve au théâtre.

Pour se faire, je verrai bien Electre dans un lit couvert de draps blancs qui ferait penser à un lit d'hôpital et Narsès assise auprès d'elle..              Désormais il se fait tard, je demande à ce que vous réfléchissiez bien à tout ce que je vous aies dit et. »

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