Dürrenmatt La visite de la vieille dame
Publié le 17/09/2014
Extrait du document
«
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deux romans policiers qui
paraissent sous forme de
feuilleton dans des journaux.
Il
perce (= devient célèbre) en
1952 avec la comédie « Le
Mariage de Monsieur
Mississippi » dans laquelle il
commence à formuler son
propre style théâtral, une
obscurité, un monde irréel
peuplé par des caractères qui, bien qu'effroyablement vrais, sont souvent
déformés par la caricature (= imiter pour faire rire en exagérant).
Le
dramaturge a trouvé que cette comédie sombre était le moyen le plus
efficace d'exposer la nature grotesque (= ridicule, bizarre, risible) de la
condition humaine.
« Le Mariage de Monsieur Mississippi » provoque de
fortes réactions de la part du public de Dürrenmatt et l'établit comme l'un des
plus auteurs dramatiques européens les plus influents de son époque.
Ces
œuvres de jeunesse contiennent de nombreux éléments macabres (= qui
parle de la mort ) et sombres, traitent de meurtre, de châtiment (= punition) et
de la mort.
En 1956, il atteint pour la première fois un public international avec « La
Visite de la vieille dame ».
La pièce est montée entre autres à New York,
Rome, Londres et Paris et se voit décerner de nombreux prix.
Le 19 février 1962, Friedrich Dürrenmatt publie sa pièce qui deviendra un
grand classique : « Les Physiciens ».
En 1966, il connaîtra également le
succès avec une autre pièce de théâtre : « Le Météore ».
Les œuvres de Dürrenmatt regorgent (= sont plein de) de critique sociale,
satire et exagérations absurdes.
Il était d'avis que seule la comédie peut
encore venir à bout des rapports embrouillés et complexes du XXe siècle et
qu'une histoire n'est pensée jusqu'au bout que lorsqu'elle a pris la « pire
tournure possible ».
Dans les années 1970 et 1980, Dürrenmatt tient de
nombreux discours devant un public international.
Il visite les États-Unis,
Israël, la Pologne et le camp de concentration d'Auschwitz.
Dramaturge mondialement reconnu, Dürrenmatt est également un peintre : «
l'écriture est ma profession, et la peinture ma passion .
Je le répète encore :
je ne suis pas un peintre.
Techniquement, je peins comme un enfant ; mais je
ne pense pas comme un enfant.
Je peins pour la même raison que j'écris :
parce que je pense.
La peinture comme art de faire de "belles images" ne
m'intéresse pas, de même que ne m'intéresse pas l'art de faire du "beau
théâtre" »..
»
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