Devoir de Philosophie

Don Ruy Gomez Hernani

Publié le 06/09/2021

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TL1 Devoirs sur Hernani Dix conseils pour bien rédiger une réponse à l’épreuve écrite de Littérature. (Pensez aux règles liées à la maîtrise des codes de rédaction comme à celles qui concernent la progression de la démonstration.) Faire une introduction présentant œuvre (époque, auteur, sujet), le contexte à laquelle celle-ci est parue et proposer une problématique. Indiquer clairement un plan précis et progressif (il doit montrer que chaque axe apporte quelque chose à la réponse finale). L’épreuve évalue aussi nos savoirs culturels. Aller plus loin rapporte des points si l’utilisation de ces connaissances est pertinente. Profiter de ce devoir pour faire des allusions culturelles et littéraires, mais sans s’y éterniser. Faire des conclusions partielles à la fin de chaque partie pour structure le devoir et ainsi montrer que la réponse s’inscrit dans une suite logique. Utiliser les connecteurs logiques pour faire progresser le devoir et ainsi montrer que la réponse est efficace pour répondre au problème posé. Souligner le titre des œuvres (pièces de théâtre, nouvelle…), mettre entre guillemets les citations exactes (citations d’oeuvre ou de l’auteur , tant que cela argumente la réponse). Ne pas oublier d’écrire les actes en chiffres romains et les scènes en chiffres arabes. Au début de chaque axe, formuler clairement l’idée soutenue en une ou deux phrase(s). Donner entre deux et quatre arguments par axe qui doivent toujours être illustrés par un ou plusieurs exemple (citation ou évocation d’une sc&egra...

Axe II : Don Ruy Gomez, un personnage complexe à la fois grotesque et sublime, qui donne à la pièce une dimension symbolique 1.Un amoureux jaloux et naif ,source de rire Le personnage est à bien des égards ridicule : un vieillard qui s’oppose, par ses projets de mariage, au bonheur d’un jeune couple d’amoureux. Il est, de plus, amoureux de celle sur laquelle il a autorité et sa jalousie s’exprime souvent de manière ridicule. Cette jalousie excessive, qui a fait rire les spectateurs lors des premières représentations, se lit par exemple quand, découvrant le roi et Hernani chez Doña Sol, il s’écrie : « Nous sommes trois chez vous, c’est trop de deux, madame » (I, 3, v. 220) ou encore découvrant Hernani et Doña Sol dans les bras l’un de l’autre, il s’étonne : « Voilà donc le paîment de l’hospitalité ! » ; « C’est donc là mon salaire, mon hôte ? » (III, 5, v. 1032-1033). La manière dont il exprime son amour passionné à Doña Sol dans la première scène de l’acte III a également suscité les rires du public. Il ne peut ainsi s’empêcher des envolées lyriques telles que la métaphore filée audacieuse des oiseaux pour comparer l’amour des jeunes gens et celui des vieillards : « Tous ces jeunes oiseaux, / À l’aile vive et peinte, au langoureux ramage, / Ont un amour qui meut ainsi que leur plumage. / Les vieux, dont l’âge éteint la voix et les couleurs, / Ont l’aile plus fidèle, et, moins beaux, sont meilleurs. » (v. 752-756) ou encore l’hyperbole : « Je ris et j’ai dans l’âme une fête éternelle ! » (v. 770)

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« Axe II : Don Ruy Gomez, un personnage complexe à la fois grotesque et sublime, qui donne à la pièce une dimension symbolique 1.Un amoureux jaloux et naif ,source de rire Le personnage est à bien des égards ridicule : un vieillard qui s’oppose, par ses projets de mariage, au bonheur d’un jeune couple d’amoureux.

Il est, de plus, amoureux de celle sur laquelle il a autorité et sa jalousie s’exprime souvent de manière ridicule.

Cette jalousie excessive, qui a fait rire les spectateurs lors des premières représentations, se lit par exemple quand, découvrant le roi et Hernani chez Doña Sol, il s’écrie : « Nous sommes trois chez vous, c’est trop de deux, madame » (I, 3, v.

220) ou encore découvrant Hernani et Doña Sol dans les bras l’un de l’autre, il s’étonne : « Voilà donc le paîment de l’hospitalité ! » ; « C’est donc là mon salaire, mon hôte ? » (III, 5, v.

1032-1033). La manière dont il exprime son amour passionné à Doña Sol dans la première scène de l’acte III a également suscité les rires du public.

Il ne peut ainsi s’empêcher des envolées lyriques telles que la métaphore filée audacieuse des oiseaux pour comparer l’amour des jeunes gens et celui des vieillards : « Tous ces jeunes oiseaux, / À l’aile vive et peinte, au langoureux ramage, / Ont un amour qui meut ainsi que leur plumage.

/ Les vieux, dont l’âge éteint la voix et les couleurs, / Ont l’aile plus fidèle, et, moins beaux, sont meilleurs.

» (v.

752-756) ou encore l’hyperbole : « Je ris et j’ai dans l’âme une fête éternelle ! » (v.

770) Enfin, le vieillard est comique par sa naïveté. 2 .Un vieillard pathétique et tragique jamais bien loin de la mort Dans le dernier acte, don Ruy Gomez change encore de visage, apparaît inquiétant et devient un personnage tragique : Il est comparé à un mort par sa démarche, puis au diable car dans ses yeux luit une flamme, sa »voix est sépulcrale » (v.

1867).

Enfin, il disparaît brutalement.

Il devient ainsi un personnage tragique car il vient demander, et il obtient, la mort d’Hernani.

Il est donc cause d’une triple mort dans le dénouement : celles d’Hernani, de doña Sol et la sienne.

Suscitant terreur et pitié, don Ruy Gomez est bien un personnage tragique. En effet, Don Ruy Gomez est aussi un personnage qui suscite, par son âge, la compassion du lecteur / spectateur : Ainsi, à la scène 1 de l’acte III, il brosse un portrait pitoyable de la vieillesse : « on est jaloux des autres et honteux / De soi » (v.

727-728), il évoque les « pas lourds », les « yeux arides », des « fronts ridés », se voit comme « un inutile vieillard qui n’est bon qu’à mourir » (v.

776).

Il affirme même qu’il donnerait tout ce qu’il possède pour retrouver sa jeunesse : « Le tout, pour être jeune et beau, comme toi-même !’ (v.

746).

C’est ce qu’il rappelle d’ailleurs à maintes reprises dans la scène 1 de l’acte III : « Et tous les vieux aïeux, qui bientôt m’attendront » (v.

739), évoquant doña Sol auprès de lui : « Lorsqu’un homme d’éteint, et lambeau par lambeau / S’en va, lorsqu’il trébuche jusqu’à la fin du jour » (v.

779).

De plus, symboliquement, il est toujours vêtu de noir, couleur du deuil comme l’indiquent les didascalies « en noir » à l’acte I, scène 3 et « entre un domino noir » à l’acte V, scène 1.

Surtout, il. »

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